Vaud
Les défenseurs du loup manifestent dans le Jura vaudois
Quelque 150 défenseurs du loup ont manifesté pacifiquement samedi après-midi au col du Marchairuz dans le Jura vaudois. Ils exigent du canton de Vaud une suspension ou un moratoire sur les tirs de régulation sur deux jeunes loups de la meute du Marchairuz.
Sous les slogans "Stop aux tirs de loups au Marchairuz" ou "Cohabitation avec le loup", la démarche se veut citoyenne, a dit à Keystone-ATS Alain Prêtre, organisateur, journaliste retraité et photographe animalier. "En tant que citoyen, nous devons réagir. Il s'agit de tirs politiques pour calmer les éleveurs. Le fusil ne doit pas être l'unique solution", affirme le Chaux-de-Fonnier, ardent défenseur de la faune sauvage.
Dénonçant l'abattage prévu de deux jeunes loups par le canton, M. Prêtre ne mâche pas ses mots: Vaud fait preuve "d'extrémisme et d'amateurisme" dans "sa gestion du risque loup" pour le cheptel de rente et la conseillère d'Etat en charge de l'environnement, Béatrice Métraux, a "déclaré la guerre au loup".
Il regrette l'absence d'une "solution plus douce", "protectrice plutôt que réactive et expéditive". La ministre écologiste a d'ailleurs été huée par les manifestants lors des discours.
"Absurde et contreproductif"
"L'abattage de deux loups est absurde et contreproductif. Non seulement il ne résout rien, mais amplifie le risque de prédation sur les troupeaux. Cela entraînera indiscutablement un éclatement et une dispersion de la meute", explique M. Prêtre.
"La chasse d'un cerf ou d'un sanglier, les proies de prédilection du loup, exige une attaque collective. Un loup isolé est dans l'incapacité de tuer un grand herbivore comme le cerf. Cela signifie que les attaques sur les veaux, proies beaucoup plus modestes, se multiplieront dès lors que la meute se disloquera", poursuit-il.
Le naturaliste déplore aussi l'attitude de certaines ONG, comme Pro Natura et le WWF. "Elles prennent acte de la décision légale de l'Office fédéral de l'environnement (d'autoriser les tirs de régulation, ndlr). Elles ne sont pas très mobilisées ni très intéressées", dit-il.
Chacun son tour
Il y a trois semaines, c'étaient les éleveurs et bergers du Jura vaudois, inquiets pour leurs troupeaux, qui s'étaient rassemblés à Mollens, au pied du Mont-Tendre. Ils avaient allumé un "feu d'alerte et de solidarité" avec les agriculteurs touchés par des attaques. Environ 250 personnes étaient présentes.
Les attaques de loups sur des bovins se sont multipliées ces derniers mois dans le Jura vaudois. Depuis le début de la saison d'estivage par exemple, onze bovins et quatre chèvres ont été attaqués. Une douzaine de loups seraient présents dans la région.
Début août, les autorités vaudoises ont sollicité le tir de régulation de deux louveteaux de la meute du Marchairuz, une première pour le canton. L'autorisation de tir de l'OFEV, sans succès jusqu'ici, court jusqu'au 31 mars prochain.
Une deuxième meute
Fin septembre, le canton a annoncé la présence d'une deuxième meute de loups, identifiée dans le massif du Risoud, à la Vallée de Joux. Aucune attaque sur des troupeaux n'a été annoncée dans ce secteur. Les deux meutes vaudoises sont actuellement les seules présentes sur l'ensemble de l'Arc jurassien franco-suisse.
En mars dernier, le Département de l'environnement et de la sécurité (DES) avait décidé de renforcer le dispositif d'accompagnement et de soutien aux éleveurs. Analyse de la vulnérabilité des alpages du Jura vaudois, renforcement du conseil aux agriculteurs ou encore engagement d'aides-bergers sont venus s'ajouter à d'autres démarches déjà engagées, comme un service d'alerte informatique. L'utilisation de chiens de garde et de clôtures est aussi étudiée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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