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Vaud

Mathieu Jaton défend la rénovation du 2m2c

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Mathieu Jaton se dit inquiet pour l'avenir du Centre de congrès de Montreux quelques jours avant la votation du 10 février (archives). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

En cas de non le 10 février à la rénovation du Centre de Congrès de Montreux (2m2c), la capacité légale de l'Auditorium Stravinski serait réduite à 300 personnes. Congrès et festivals en pâtiront, s'inquiète Mathieu Jaton, patron du Montreux Jazz Festival (MJF).

La rénovation du Centre de congrès de Montreux (VD) est vitale. "Un refus ne compromettrait pas uniquement le Montreux Jazz", relève Mathieu Jaton dans une interview publiée vendredi par 24 heures.

Et de citer la Saison culturelle, les autres congrès et festivals qui ne rentreraient pas dans une salle de 300 places. "L'atout du Stravinski est sa capacité modulable, susceptible d'accueillir un dîner de 800 personnes ou un concert avec 2000 spectacteurs", rappelle-t-il.

Opérationnel

"Il est difficile de se rendre compte à quel point cette salle est devenue mythique et nous permet d'exister". C'est un "bijou qui a fait ses preuves, en matière d'acoustique notamment", souligne Mathieu Jaton. "Pourquoi des monstres - Stevie Wonder, Prince ou Lady Gaga - ont-ils décidé de s'y produire?" questionne-t-il.

"La virulence de la campagne avant le référendum m'inquiète. Je comprends que des personnes s'opposent à ce projet. Mais je ne peux pas perdre de vue qu'il faut non seulement mettre le bâtiment à niveau et en sécurité, mais aussi le rendre opérationnel", note le boss du MJF.

Pas de plan B

Interrogé sur le coût élevé des travaux, Mathieu Jaton réplique qu'il ne l’est pas en regard avec les opportunités de développement que la rénovation représente et, surtout, du risque élevé de perdre des événements culturels. Et de rappeler qu'il n'y a pas de plan B en cas de non.

"Si le projet est rejeté ce 10 février, l’Etablissement cantonal d’assurance nous donnera-t-il un délai supplémentaire pour remettre le 2m2c aux normes? Rien n’est moins sûr. Ou décrétera-t-il la capacité maximale de nos salles à 300 personnes?" interroge-t-il.

Solide et pertinent

Elaboré au terme d'un processus fastidieux qui a duré huit ans, le projet "n'est pas une lubie de quelques politiques", affirme le directeur du MJF. "Le projet élaboré par la Municipalité est solide et pertinent, sans augmentation d’impôt et sans coupe dans d’autres budgets communaux. Les contribuables montreusiens ne financeraient que la mise en sécurité (27 millions de francs) du bâtiment, propriété de la Ville."

La mise à niveau (33 millions) sera prise en charge par les acteurs touristiques, via la nouvelle taxe communale de séjour. Et les travaux visant à développer le centre (24 millions) relèveraient de la responsabilité de la société d’exploitation du centre (CCM SA)."

"C'est une solution entrepreneuriale et pas politique", observe M. Jaton qui rappelle que le Centre de congrès rapporte aussi: "Il a réalisé plus de six millions de chiffre d'affaires l'an dernier".

(KEYSTONE-ATS)

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1 commentaire

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  1. Leone Stephane

    7 février 2019 à 14:45

    Très bien, mais qu en est-il de l'augmentation des coûts pour les exposants et pour les activités? Les consommateurs verront-ils leur entrée subir une augmentation démesurée?

    Les prix en Suisse subissent déjà des hausses qui défis toute logique. Cela sera encore pire si les coûts de location et les frais divers augmentent. Car comme d'habitude, au final, ce sera le peuple et son porte monnaie qui en pâtira.

    Je pense notamment au prix des entrées de concerts pour Le Montreux Jazz Festival ainsi que pour Polymanga, qui ont vu leur billets augmenter de plus de 20% d'une année à l'autre alors que se sont des activité qui touchent les jeunes et les familles en grande partie.

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Lausanne

Accusé d'homophobie, Alain Soral est jugé en appel à Lausanne

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Alain Soral se retrouve à nouveau devant la justice vaudoise pour un procès en appel. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le procès en appel pour homophobie de l'idéologue d'extrême droite Alain Soral s'est ouvert mercredi après-midi devant le Tribunal cantonal à Lausanne. En première instance, il avait été condamné pour diffamation.

L'essayiste franco-suisse comparaît à la suite de l'appel déposé par le Ministère public en février dernier contre le jugement du Tribunal d'arrondissement de Lausanne du 16 décembre 2022. Ce dernier ne l'avait pas condamné à trois mois de prison ferme pour homophobie, comme le soutenait alors le Parquet.

En première instance, il avait été condamné pour diffamation à l'encontre d'une journaliste, mais pas pour discrimination et incitation à la haine. Il avait toutefois écopé de 30 jours-amendes à 50 francs et été condamné à verser 500 francs pour tort moral à la plaignante et à payer ses frais d'avocat fixés à 7000 francs.

Atteinte ciblée

Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, 64 ans et domicilié à Lausanne depuis octobre 2019, est jugé à la suite d'une vidéo où il attaque une journaliste de La Tribune de Genève et de 24 heures ayant publié un article à son sujet en août 2021 qu'il estime à charge.

Dans cette vidéo publiée sur le site internet de son association Egalité et Réconciliation (E&R), l'essayiste a notamment traité la journaliste de "grosse lesbienne" et "militante queer", insinuant que ce dernier terme voulait dire "désaxé". Celle-ci a déposé une plainte pénale en septembre 2021.

En première instance, le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a estimé que dans le contexte précis de l'affaire, il n'était "pas évident qu'il y ait un état de détestation contre la communauté homosexuelle". Pour sa présidente, il s'agissait plutôt d'une "atteinte ciblée et réactionnelle" à l'encontre d'une journaliste.

La juge avait aussi rappelé que les propos litigieux n'occupaient qu'une minute d'une vidéo de 13 minutes environ. Elle avait encore relevé que les commentaires injurieux ou haineux sur le site, postés a posteriori de la publication de la vidéo, n'étaient pas le fait de M. Soral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Anita Mucolli au Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (VD)

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Le Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (CACY) propose "Purity", une installation immersive comprenant des sculptures en métal et en céramique d'Anita Mucolli, artiste bâloise d'origine kosovare. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (CACY) propose dès dimanche et jusqu'au 22 décembre "Purity", une installation immersive comprenant des sculptures en métal et en céramique d'Anita Mucolli. L’artiste bâloise d’origine kosovare expose pour la première fois dans une institution publique de Suisse romande.

Au CACY, Anita Mucolli poursuit ses recherches sur les notions de pureté et de performance. Selon l’artiste, elles caractérisent la civilisation humaine depuis la fin du 18e siècle, en particulier le lien entre progrès et soumission des espèces à la société.

L’exécution parfaite des oeuvres d’Anita Mucolli, dans des matériaux extrêmement polis, laisse sourdre des visions inquiétantes. "Je voulais créer une atmosphère qui joue avec l'espace, un peu cinétique, un peu dystopique, un monde qui fait un peu peur", a expliqué Anita Mucolli à Keystone-ATS.

"L'être humain a peur de sa propre finitude, une question qui nous accompagne depuis toujours. La mort n'est pas si présente dans notre vie quotidienne, elle se cache ailleurs, quelque part dans les hôpitaux", a souligné l'artiste.

Employant de l’acier inoxydable, du silicone, de la céramique et du verre pour réaliser ses sculptures, la Bâloise s’inspire de meubles fonctionnels: tables chirurgicales, des cages vétérinaires ou des appareils d’expérimentation. La science est ainsi très présente dans ses oeuvres, notamment parce que "l'humain a défini la mort comme quelque chose qui peut être soigné".

Oeuvre sonore

Au fort pouvoir d’évocation, ses oeuvres questionnent l’aspiration des êtres humains à transcender les limites biologiques, ainsi que les relations complexes qu’ils entretiennent avec les animaux.

Diffusée dans toute l’exposition, une oeuvre sonore, imaginée par Anita Mucolli et réalisée par l’artiste sonore Ana Jikia, mixe les bruits de l’activité d’un laboratoire à des extraits de musique classique. Cet ensemble, constitué d’une trentaine d’oeuvres inédites, plonge le public dans un univers surréel, aseptisé et contrôlé.

Anita Mucolli est née à Berthoud (BE) en 1993. Elle vit et travaille à Bâle. En 2022, elle obtient un Master en Fine Arts à l’Institute of Art, Gender and Nature, Academy of Art and Design (FHNW) de Bâle. Depuis 2020, ses oeuvres sont présentées à l’occasion d’expositions collectives dans de nombreuses institutions en Suisse et à l’étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Permis: pas de simulateur pour la formation complémentaire

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Pour les autorités, la formation complémentaire implique de confronter les nouveaux conducteurs à diverses situations au volant d'un véhicule (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La journée de formation complémentaire imposée pour le permis de conduire en deux étapes ne peut pas être dispensée exclusivement sur simulateur. Le Tribunal fédéral confirme la décision du Service neuchâtelois des automobiles.

Dans un arrêt publié mercredi, la 2e Cour de droit public rejette le recours d'une société qui entendait recourir uniquement à des simulateurs pour la formation complémentaire des nouveaux conducteurs. A cet effet, la recourante avait consulté l'Office fédéral des routes, l'Association des services des automobiles et le Service neuchâtelois des automobiles.

En 2021, les deux instances ont rejeté le concept. Leurs positions ont été confirmées par la justice neuchâteloise. En substance, celle-ci a estimé que la journée de formation complémentaire visait à confronter les nouveaux conducteurs à des situations pratiques. A cet effet, les organisateurs devaient disposer d'une piste et de véhicules. (arrêt 2C_103/2023 du 13 septembre 2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Morges: le budget 2024 table sur un déficit de 10,3 millions

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Comme l'an dernier, le budget 2024 de la Ville de Morges affiche un déficit "contenu" de 10,3 millions de francs, dans un contexte marqué par l'inflation (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Comme l'an dernier, le budget 2024 de la Ville de Morges affiche un déficit "contenu" de 10,3 millions de francs, dans un contexte marqué par l'inflation, a indiqué mercredi la Municipalité dans un communiqué. La Ville poursuit malgré tout sa politique d'investissement.

"Le budget subit l'augmentation des charges intercommunales (transports publics, places d'accueil pour l'enfance) en raison du développement des prestations et de la prise en compte de l'augmentation de la population morgienne. Une grande partie de ces charges est néanmoins compensée par un retour péréquatif plus important", écrit la Ville.

Mais l'excédent de charges est dû à plusieurs facteurs, "et en premier lieu à l'inflation". "La Municipalité assume son rôle d'exemplarité en tant qu'employeur public et indexe les salaires de son personnel afin de ne pas diminuer le salaire réel et de maintenir le pouvoir d'achat", explique-t-elle.

Le budget est sinon toujours marqué par la crise énergétique. Le nombre de clients et les volumes de gaz consommés sont en réduction, conséquence de la hausse des prix et de la volonté municipaled'accélérer la transition énergétique, selon la Municipalité.

Impacts positifs

Malgré ces "vents contraires", le budget 2024 prévoit une hausse des recettes fiscales non liées au taux, ainsi qu'une baisse du prix de l'électricité par rapport au budget 2023. La Ville relève aussi qu'elle "poursuit sa gestion rigoureuse des charges réellement maîtrisables".

Les investissements ne sont pas en reste, "pour maintenir une haute qualité de vie à Morges et un niveau élevé de prestations". La Ville prévoit par exemple de créer un poste de chargé de projets pour les manifestations, afin de soutenir le tissu associatif et de maintenir les événements qui font vivre la ville et ses commerces.

Au total, les investissements s'élèvent à 35,8 millions de francs (contre 29,6 millions pour le budget 2023). La rénovation et la reconstruction de l'école de Chanel se taille la part du lion (11,7 millions). La Ville conserve une marge d'autofinancement de 1,1 million de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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