Économie
Montreux: la protection des Grands-Prés soumise au peuple
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La population montreusienne décidera dimanche 18 juin si le site des Grand-Prés, à Montreux-Chailly (VD), doit être protégé ou non de toute construction. Alors que la Municipalité, le Grand Conseil et un groupe interpartis recommandent le non à l'initiative populaire communale "Sauver les Grands-Prés", l'association citoyenne à l'origine du texte milite activement pour le oui.
Si le texte est accepté par le peuple, tout projet de construction sur cette parcelle d'environ 24'000 m2 sur les hauts de la commune sera impossible et la Municipalité de Montreux sera tenue de prendre les dispositions nécessaires pour aménager un parc de loisirs ouvert à la population. En cas de refus, le projet communal proposé comprenant la création de 232 appartements et surfaces d'activités au sein d'un écoquartier pourra se poursuivre.
Le terrain, propriété de la commune et plus grande zone de verdure de la ville, est mis à disposition sous forme de droits distincts permanents (DDP), pour une durée de 99 ans. La Société Coopérative Immobilière de Montreux (SOCIM) et Retraites Populaires avaient été retenus dans le cadre de l'appel d'offres lancé en 2017. En novembre de la même année, le Conseil communal s'était prononcé en faveur du Plan partiel d'affectation (PPA) permettant cette réalisation.
Châtaigneraie préservée
Le Conseil communal et la Municipalité recommandent à la population de rejeter l'initiative. L'exécutif souligne que "le secteur des Grands-Prés ne fait pas partie d'un 'parc naturel régional' et n'abrite aucun biotope reconnu". "L'aire forestière de 700 m2 environ, située au nord-ouest de la parcelle, demeurera intégralement préservée, y compris sa châtaigneraie", défend-elle.
Un comité interpartis "Des logements pour Montreux" a été mis sur pied. Regroupant le PS, le PLR, les Vert'libéraux et une partie des Verts, il combat "fermement" cette initiative. "Elle priverait notre ville de logements accessibles, dont elle manque cruellement", clame-t-il. Sur les 232 logements, plus de la moitié aura des loyers modérés ou abordables, souligne-t-il. C'est donc pour lui un projet "équitable, respectueux, intelligent et fiable".
ONG écolos mobilisées
A l'origine de l'initiative populaire, l'association pour la Sauvegarde des Grands-Prés (ASGP) a été créée en mars 2022. Elle a récolté 3364 signatures valables, alors que 2529 étaient requises, à l'issue du délai légal en décembre dernier. Elle s'engage depuis activement sur le terrain, ayant par exemple déjà publié deux tous-ménages dans les boîtes aux lettres montreusiennes.
Son comité pour le "oui" est composé de la Fondation Franz Weber, de Pro Natura Vaud, de l'Association pour la protection des sites montreusiens et d'Helvetia Nostra. Ensemble, ils plaident pour le maintien à l'état naturel de la parcelle des Grands-Prés afin de "protéger et sauvegarder l'un des rares espaces verts" de la ville. "Le bétonnage à outrance n'est plus une solution", écrivent-ils.
La parcelle doit "immédiatement et durablement" être destinée à la promotion de la biodiversité et à une aire de loisirs pour le public. L'initiative demande aussi l'abrogation du PPA "Grands-Prés" et de son règlement.
Dénonçant la problématique des "lits froids" à Montreux, soit 3000 appartements "totalement vides" ou considérés comme résidence secondaire, l'ASGP plaide pour une "optimisation" des constructions existantes. Elle prie la Ville de remettre en location ces appartements: "10% de ceux-ci représentent déjà plus que tous ceux prévus au Grand-Prés", clame l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La performance des caisses de pension progresse en octobre
La performance des caisses de pension suisses a évolué positivement en octobre, après s'être stabilisée en septembre. Le rendement moyen mensuel des institutions de prévoyance autonomes passées sous revue par UBS s'est établi à 1,16%, variant entre -0,13% et 2,81%.
La performance depuis le début de l'année est de 4,81% et le rendement annualisé est de 3,29% depuis le début des mesures effectuées en 2006.
Le mois dernier, le rendement médian des petites caisses de pension avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs était de 1,17%, soit plus haut que celui des grandes institutions de prévoyance avec des actifs sous gestion de plus d'un milliard de francs, à 1,1%.
Les classes d'actifs ont toutes livré des gains positifs. Mesurées en francs, les actions mondiales ont été les plus rentables en octobre (2,93%), suivie des actions suisses (1,45%), des fonds de couverture (1,21%), des obligations en devises étrangères (0,86%), du capital-investisssement (0,52%), des obligations en francs (0,51%), de l'immobilier indirect (0,51%), de l'immobilier direct (0,43%) et enfin des infrastructures (0,02%).
"Les marchés mondiaux ont fait preuve de résilience en octobre, surmontant les épisodes de volatilité", soulignent les économistes d'UBS. "L'humeur des investisseurs a été stimulé par les solides dépenses de consommation aux États-Unis, une deuxième réduction de 25 points de base de la Fed et des investissements continus dans l'intelligence artificielle."
Selon eux, les tensions entre les États-Unis et la Chine ne devraient pas s'intensifier, "l'histoire suggère que les 'shutdowns' du gouvernement américain ont un effet économique limité. L'inflation se modère, et des données sur l'emploi plus faibles pourraient inciter la Fed à assouplir davantage sa politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Risque de bulle immobilière modéré en Suisse (UBS)
Les déséquilibres sur le marché immobilier persistent, selon une étude menée par UBS. Zurich et Vaud figurent parmi les régions avec le risque de bulle le plus élevé, tandis que Genève ne semble pas destabilisée par l'évolution des prix face aux revenus.
L'indice UBS Swiss Real Estate Bubble Index a atteint 0,29 point, après 0,20 point l'an passé, rapporte la grande banque mardi dans une étude.
"L'évolution des prix s'est encore accélérée et les prix de l'immobilier résidentiel ont augmenté plus fortement que les revenus des ménages et les loyers", explique UBS. "L'octroi de prêts hypothécaires a également augmenté par rapport aux trimestres précédents."
Les loyers réels proposés sont actuellement supérieurs de 1,1% à ceux de l'année précédente. Et, les loyers existants ont augmenté de 1,4%. "La nouvelle baisse du taux d'intérêt de référence en septembre devrait continuer à freiner la hausse des loyers existants au cours des prochains trimestres", ajoute les auteurs.
Les déséquilibres régionaux continuent de se concentrer sur les régions touristiques du canton des Grisons, "résultant du boom des résidences secondaires dans un contexte d'offre limitée". Pour Zurich et Vaud, des risques croissants apparaissent en terme de déséquilibre du rapport prix/revenu et prix/loyer. "Dans la région de Genève, il n'y a toutefois pas encore de déséquilibre accru en raison de l'évolution des prix récemment inférieure à la moyenne", étoffe UBS.
Le marché immobilier helvétique devrait connaitre un léger ralentissement de la hausse des prix dans le résidentiel au cours des prochains trimestres. Ils devraient augmenter d'environ 3% en termes nominaux en 2026, dépassant ainsi à la fois les revenus et les loyers.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Matériel de guerre: une commission veut faciliter la réexportation
Non seulement l'exportation de matériel de guerre mais aussi sa réexportation doivent être facilitées. La commission de la politique de sécurité du National a validé des assouplissements décidés par le Conseil des Etats dans le cadre d'un projet gouvernemental.
Actuellement, toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s'il viole gravement les droits humains. Le Conseil fédéral a proposé une réforme lui permettant d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation.
Le Conseil des Etats est allé plus loin, souhaitant autoriser les demandes émanant de 17 pays européens sur les 27 de l'UE, ainsi que des Etats-Unis, du Canada, de l'Australie, du Japon, de la Nouvelle-Zélande et de l'Argentine, entre autres. Le Conseil fédéral pourrait refuser ces demandes dans certaines circonstances.
Par ailleurs, la Chambre des cantons a décidé un autre assouplissement, sur la question des réexportations d'armes vers un pays tiers, dans le contexte de la guerre en Ukraine notamment. Actuellement, un pays comme l'Allemagne ou l'Espagne qui a acheté des munitions à la Suisse il y a des années doit demander la permission au Conseil fédéral avant de les réexporter vers un autre pays.
Le gouvernement a jusqu'ici toujours refusé. La modification des sénateurs demande que les Etats se trouvant sur la liste précitée puissent, sans accord de la Suisse, transmettre à un autre pays le matériel de guerre reçu.
Garantir la sécurité de la Suisse
La commission approuve ces assouplissements, avec des ajustements, indiquent mardi les services du Parlement. Selon elle, il est nécessaire de garantir la sécurité de la Suisse et de renforcer durablement la capacité de défense de l'armée.
Il s'agit aussi de maintenir une base technologique et industrielle de défense qui soit forte et performante. La commission a adopté le projet de loi au vote sur l'ensemble par 16 voix contre 9. Le Conseil national se prononcera durant la session d'hiver.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Convention de l'industrie du bâtiment: les négociations continuent
Les négociations sur la convention nationale du secteur principal de la construction n'ont pas encore abouti à un accord. Les entrepreneurs ont refusé des pourparlers plus rapides.
Les syndicats ont proposé de prolonger les négociations de la Convention nationale (CN) de lundi, ont indiqué mardi Unia et Syna. La Société suisse des entrepreneurs (SSE) a toutefois refusé cette proposition.
Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, la SSE a justifié ce refus: "Une poursuite précipitée des négociations ne conduirait pas à des résultats responsables pour la branche", a déclaré une porte-parole. "Pour pouvoir poursuivre les discussions de manière sérieuse et ciblée, il est impératif de procéder à des préparatifs approfondis et à des clarifications techniques", a-t-elle ajouté.
En outre, la délégation de négociation de la SSE est composée de représentants d'entreprises, raison pour laquelle une prolongation des séances n'aurait pas été conciliable avec les activités quotidiennes, a dit la porte-parole. Les syndicats ont eux refusé une nouvelle ronde de négociations à la fin de la semaine. La prochaine est prévue lundi prochain.
La convention expire à la fin de l'année
La CN actuelle - la convention collective de travail pour le secteur principal de la construction - concerne environ 80'000 travailleurs. Elle expire à la fin de l'année et doit être renégociée entre les syndicats et la SSE.
Les syndicats demandent notamment des horaires de travail plus courts, compatibles avec une vie de famille, tandis que la SSE veut maintenir un temps de travail hebdomadaire de 40,5 heures et des horaires flexibles. Cela afin que les chantiers puissent compenser les heures perdues en raison d'intempéries, par exemple.
Les syndicats critiquent le fait que cela obligerait les employés à travailler le samedi, alors que la SSE assure que cela ne se produirait que dans des cas exceptionnels. Les négociations ont donné lieu à des actions de grève dans les cantons du Tessin, de Vaud, de Berne et de Bâle-Ville, auxquelles ont participé des milliers de personnes. Les prochaines manifestations doivent avoir lieu vendredi à Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Martin D
1 juin 2023 à 10:57
La première chose pour garantir des logements accessibles serait peut-être de les libérer quand on en a plus besoin... N'est-ce pas M.Pilloud ? (Rue Gambetta 41, 1815, Clarens) cf. liste des immeubles subventionnés de la commune de Montreux