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Vaud

Morges ne chauffera pas sa piscine cet été

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La piscine du Parc à Morges ne sera plus tempérée par la chaudière à gaz durant l'été (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La piscine extérieure du Parc à Morges (VD) ne sera pas chauffée cet été. Pour des raisons écologiques, économiques et politiques, la Municipalité a décidé de désactiver la chaudière à gaz qui, jusqu'ici, permettait de tempérer les bassins.

"Dans l'attente de l'assainissement des installations qui prévoit notamment le recours aux énergies renouvelables, la Municipalité a décidé de désactiver la chaudière dès cette semaine et jusqu'à la fin de la saison 2022", annonce mardi la commune sur son site internet.

Cette mesure réduira les émissions de CO2 d'une tonne par jour. Elle permettra aussi des économies, sachant que l'actuelle chaudière consomme en moyenne 494 m3 de gaz par jour, soit un coût quotidien moyen de 450 francs. "En outre, il s'agit de réduire l'importation de gaz russe en soutien au peuple ukrainien durement touché par la guerre", poursuit la Ville de Morges.

En contrepartie, les baigneurs paieront moins cher pour accéder à la piscine. Le prix des billets et des abonnements pour toute la saison sont réduits de 20 à 30%.

La piscine du Parc rouvre samedi. La température de l'eau des bassins sera indiquée et mise à jour tous les matins sur internet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne-Fribourg: les Lions ne font qu'une bouchée des Dragons

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Kevin Pasche a retrouvé le sourire ce vendredi. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le Lausanne HC recevait Fribourg Gottéron ce vendredi. Le premier choc de la saison entre les deux équipes s’est soldé par une large victoire 6-0 pour les Vaudois.

Dans ce derby, il y avait de la pression des deux côtés de la patinoire. Pour les Dragons, il fallait éviter une huitième défaite, montrer une réaction dans cette période de crise. Quant aux Lions, il était question de se remettre des deux défaites compliquées face à Zurich et Storhamar. Kevin Pasche a parfaitement résumé la situation après le match: “Il fallait montrer que même si on les avait battus l’année passée en playoffs, il faut continuer sur cette lignée. Et c’est ce qu’on a fait ce soir.”

Les premières minutes de jeu ont pourtant été compliquées, tant pour Fribourg que pour Lausanne. Mais la situation s'est débloquée à la 9e minute. En powerplay, Gavin Bayreuther, de la ligne bleue, passe à Damien Riat qui tire. Ken Jäger a fini le travail en déviant dans le but.

Quelques instants plus tard, toute la patinoire a retenu son souffle tant c'était chaud devant la cage de Kevin Pasche. Le puck a en effet passé de longues secondes à proximité de la ligne. Mais pour Gottéron, ce n'était pas pour ce soir.

Buts en cascade

“Si on n’arrive pas dans le 3e tiers à 2-1, on n’a pas à gérer ce genre de situation.” C'est ce que nous expliquait Jason Fuchs mercredi après avoir encaissé pour la quatrième fois de la saison un but égalisateur à quelques minutes de la fin du match. Ce vendredi, les Lions ont donc pris les devants. Et dans le deuxième tiers, ils n’ont pas pris une, ni deux, mais bien trois longueurs d'avance supplémentaires.

C'est d'abord Damien Riat qui s'est joué de Reto Berra. Pile devant la cage, l’attaquant a envoyé le puck sous le bras du gardien fribourgeois (21e, assists: Théo Rochette et Aurélien Marti).

Et puis Benjamin Bougro a inscrit sa deuxième réussite en National League grâce à un assist qu'on a plutôt l’habitude de voir sur les terrains de foot. Lukas Frick, devant la cage, a reçu le puck sur la tête. Volontairement ou pas, il l’a ainsi remis sur Bougro qui a pu le pousser sur la gauche de Berra (34e).

On retrouvera ce même Lukas Frick sur le 4-0. Après quelques passes avec David Sklenicka à la ligne bleue, le défenseur s'est avancé et a tiré (39e). Un but marqué avec aisance au milieu de cinq fribourgeois qui semblaient ne plus savoir où ils se trouvaient.

Entre effondrement et réaction

Fribourg a fini de sombrer dans le troisième tiers. Les visiteurs ont complètement perdu les nerfs. Les bagarres se sont multipliées, la tension était palpable, et à ce jeu-là, Lausanne a mieux géré. Les démonstrations de boxe ont définitivement sorti Gottéron du match.

Et les Lions en ont profité pour marquer encore deux fois. Avec un joli tour de passe-passe entre Gavin Bayreuther, Antti Suomela et Ken Jäger à la finition (55e). Le Grison inscrit ainsi son premier but de l’exercice. C’est Michael Hügli qui a encore tourné le couteau dans la plaie à la 58e dans un joli cafouillage (assists: Tim Bozon et Michael Raffl).

Cette victoire, elle fait donc du bien pour le LHC. Mais aussi pour Kevin Pasche.

Kevin PascheGardien du LHC

Le jeune gardien a signé son premier blanchissage de la saison. De quoi lui apporter un peu de soulagement après une semaine compliquée. Le weekend dernier, il avait été sorti par le coach en cours de partie à Zurich et remplacé par Antoine Keller (défaite 6-3). Une situation qu’il peine à accepter.

Kevin PascheGardien du LHC

Kevin Pasche voulait réagir mercredi en Champions League face aux Norvégiens de Storhamar (défaite 2-3 ap). Mission à moitié réussie. Le portier s’est dit satisfait de son match, mais le résultat final (et certainement la manière) avait mené à beaucoup de frustration lorsque les Norvégiens ont inscrit le but de la victoire.

Alors, qu’apprend-on dans ce moments-là?

Kevin PascheGardien du LHC

Le gardien de 21 ans parlait de match référence pour l’équipe. Et pour son match à lui, comment juge-t-il sa performance?

Kevin PascheGardien du LHC

Les Lions ont donc fait le plein de confiance. Il va falloir surfer là-dessus pour la rencontre de samedi à Langnau.

 

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Hockey

Pat Emond: "Mon optimisme en a pris un coup"

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Patrick Emond ne sait plus trop comment faire pour sortir Fribourg du marasme (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Défait une huitième fois en dix matches de National League, Fribourg n'est pas sorti de la gonfle. L'entraîneur Patrick Emond était pourtant optimiste en arrivant dans la capitale vaudoise.

"Quand ton vestiaire ne va pas, tu le sens, dit le Québécois. Mais là on a des discussions franches pendant la semaine et les gars en voulaient. J'étais très optimiste en venant au match aujourd'hui. Je suis d'ailleurs un éternel optimiste, mais là mon optimisme en a pris un coup."

Le tableau d'affichage est sévère. Battu 6-0 à Lausanne, Fribourg n'a pas su utiliser la victoire 9-3 en Coupe d'Europe mardi. "Il faut croire que non", soupire Patrick Emond lorsqu'on lui demande s'il pensait que ce succès allait débloquer quelque chose. "Au niveau offensif, il y a des occasions mais ce n'est pas ce qui te fait gagner des matches. Quand tu prends le même chemin, tu vas obtenir le même résultat. Dans notre situation, on ouvre le jeu en essayant de marquer et on triche en défense. Ca se passe dans le deuxième et dans le troisième tiers. On sort de notre système de jeu, mais je ne cherche pas d'excuses."

Quand il dit ne pas chercher d'excuses, le Québécois sait bien que sa position est de plus en plus difficile à tenir. "Je vais contrôler ce que je peux contrôler, plaide-t-il. Ca ne se passe pas à mon niveau. On a eu des très bons meetings cette semaine avec les joueurs. Tout le monde est sur la même longueur d'onde. Peut-être que le problème est plus profond que l'entraîneur. Là, je ne suis pas dans une position facile. Mais on essaie de trouver des solutions."

Incapable de marquer, Fribourg ne peut pas espérer faire beaucoup mieux avec une attaque aussi anémique. En face, Lausanne a marqué six buts grâce à six buteurs suisses. Là aussi, le problème à Fribourg est récurrent. Les joueurs au passeport à croix blanche traversent une période de disette impressionnante. "Quand tu restes dans cette spirale négative, c'est très difficile d'en sortir", avance le coach.

Pour ne pas peindre le tableau d'un noir profond, Pat Emond a cherché un peu de couleur: "Si on regarde l'intensité de nos quatre matches à l'extérieur, je pense que ce devait être le meilleur. On ne s'était pas présenté à Langnau ni à Kloten. Et à Berne, tout le monde se souvient du résultat. Là c'est 6-0, mais le score est peut-être sévère par rapport aux intentions de l'équipe."

Membre des leaders de Gottéron, Christoph Bertschy n'a pas cherché d'excuses. "J'ai l'impression que ces temps, on joue comme si c'était un loisir, on ne réalise pas que c'est un job difficile et que chaque jour, on doit amener tout ce qu'on peut", conclut le numéro 28 des Dragons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

EPFL: les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux

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Quel sera le climat de demain? Les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux, répond l'EPFL (photo symbolique). (© Keystone/EPA/AHMED JALIL)

Les prédictions les plus alarmantes sur le dérèglement climatique sont à prendre au sérieux, affirme vendredi l'EPFL en se basant sur une étude de ses scientifiques. Ils ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du GIEC.

Et ses résultats sont sans équivoque: ils montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu'on ne l'imaginait. Dans la masse des modèles du système terrestre et de larges ensembles de données, issues d'observations, les climatologues de l'EPFL pointent plus spécifiquement du doigt les modèles qui sont les plus sensibles au carbone, soit un tiers de l'ensemble des modèles.

"Les modèles sensibles au carbone prédisent un réchauffement bien plus important que les estimations que le GIEC considère comme les plus probables. Nous montrons qu'ils sont plausibles et devraient être pris au sérieux", explique Athanasios Nenes, professeur au Laboratoire des processus atmosphériques et de leur impact de l'EPFL et coauteur de l'étude, présentée vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne fête ses 40 ans

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Un policier d'élite du Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL), avec une arme factice, intervient lors d'un entraînement en commun et grandeur nature dans une discothèque lausannoise. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL) fête cette année ses 40 ans. Avec 180 à 200 interventions en moyenne par année, ce groupe d'une vingtaine de policiers surentraînés est spécialisé dans les missions dangereuses, comme les arrestations de forcenés, les braquages, les prises d'otages ou les menaces terroristes.

Pour marquer cet anniversaire, le GIPL organisait cette semaine un entraînement en commun grandeur nature avec des membres des groupes d'intervention romands (GIRO), de la Confédération (Tigris), du Tessin (RIS) mais aussi de France (GIGN et RAID) et du Luxembourg (USP). Une cinquantaine de policiers d'élite ont pris part à une simulation de tuerie de masse dans une discothèque à Lausanne et de traque d'un forcené dans la forêt du Chalet-à-Gobet.

L'occasion de revenir sur une unité très spéciale de la police municipale lausannoise, qui préfère de loin l'ombre à la lumière. Le chef du GIPL et son adjoint, qui doivent garder l'anonymat, ont néanmoins accepté de recevoir Keystone-ATS dans le cadre de ce jubilé, dans les locaux de la police lausannoise.

Créé en 1984, le groupe d'intervention est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de membres. Cette force spéciale bénéficie d'un arsenal particulier: drones, véhicules, chien d'assaut, matériel spécifique (explosifs, outils hydrauliques, casques, gilets, boucliers et autres protections spéciales). Lorsque la situation l'exige, elle peut également avoir recours à des hélicoptères grâce à un concordat avec l'armée suisse.

Le groupe assure une permanence 24h/24 et 7 jours/7. Il ne donne pas de détails sur son budget.

Interventions en hausse

Le GIPL intervient lors d'arrestations et de missions dangereuses qui peuvent se produire sur le territoire communal. Mais aussi dans toute la Suisse, soit dans la continuité d'un événement, soit dans le cadre d'un appui planifié à un autre groupe d'intervention.

Son champ d'activité se concentre sur les interpellations de personnes suicidaires, armées ou susceptibles de l'être, les transferts de détenus dangereux, des opérations ciblées dans le milieu du trafic de stupéfiants, la traque et maîtrise de forcenés, les braquages, les séquestrations, les prises d'otages et les menaces terroristes.

Les interventions du GIPL sont clairement en augmentation ces dernières décennies. "On est passé de 90 à 100 à une époque à 180 à 200 interventions en moyenne par année aujourd'hui, soit trois à quatre en moyenne par semaine", explique le chef du GPIL.

Les interventions les plus fréquentes concernent le trafic de stupéfiants, notamment lors d'interpellations que ce soit dans un appartement, dans un véhicule ou en pleine rue, ainsi que les individus perturbés ou les forcenés. Les plus rares sont les grosses prises d'otages.

Sélection hyper exigeante

Devenir membre de cette unité spéciale est un véritable parcours du combattant. Le processus s'étale sur près de 20 mois. Les collaborateurs sont d'abord sélectionnés à l'interne de la police municipale, en fonction de leur expérience professionnelle.

"Le travail de policier de base doit être acquis avant de pouvoir postuler", précise le chef. "Le recrutement, la sélection et la formation sont très pointus et exigeants. C'est donc à la fois un choix de vie, une vocation et une passion", souligne-t-il.

L'exigence se situe tant au niveau psychologique que physique. "L'objectif est de choisir des policiers aptes à garder leur sang-froid lors de situations difficiles. Faire partie du GIPL est avant tout un état d'esprit, sachant que la condition physique est une évidence. Il faut une grande lucidité dans la gestion du stress, beaucoup de détermination, une grande capacité de résilience et un immense esprit d'équipe", détaille son chef.

Enfin "badgé" GI confirmé

Après une demi-journée de tests physiques et de tirs, un entretien avec un psychologue et un RH, un jour de tests prérequis GIRO, 48h d'épreuves physiques et mentales sur effets de surprise et, enfin, un stage d'un mois au GIPL, le postulant participe ensuite au cours romand des groupes d'intervention (GIRO) qui dure deux semaines.

S'il est déclaré "apte", il effectue alors 18 mois de stage au sein de l'unité lausannoise pour valider complètement sa formation. Un ultime test symbolique, sous forme d'épreuve individuelle, permet au NGI (nouveau GI) d'être officiellement "badgé" GI confirmé.

Au-delà de la formation de base, il existe ensuite six spécialités au sein du GIPL: cordes (rappel, etc), effractions (portes, fenêtres, etc), médical (premiers secours tactiques), tireurs de longue distance (TS), conducteur de chiens et pilote de drones.

Si les blessures ne sont pas rares, surtout à l'entraînement, il n'y a, en revanche, jamais eu de morts au sein du GIPL en 40 ans d'existence, relèvent encore ses responsables.

A noter aussi que le GIPL et le Détachement d'action rapide et de dissuasion, le DARD cantonal, collaborent depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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