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Vaud

Mormont: une manifestation pour "enterrer" la Birette

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Une manifestation a été organisée samedi en hommage au plateau de la Birette, voué à disparaître avec l'extension de la carrière d'Holcim. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Environ 250 personnes ont manifesté samedi en fin de matinée sur la colline du Mormont (VD). Elles y ont symboliquement enterré "La Birette", le lieu-dit où le cimentier Holcim va pouvoir étendre sa carrière après avoir obtenu le feu vert du Tribunal fédéral (TF).

Parti du village de La Sarraz, le cortège est monté jusqu'au plateau de la Birette, s'arrêtant devant la fosse déjà creusée par Holcim. Des banderoles ont été déployées et une couronne mortuaire a été jetée dans la carrière par les manifestants.

Une carrière qui, avec la destruction de la Birette, va pouvoir s'étendre sur 600 m de long, 200 m de large et 70 m de profondeur. Le TF a certes exigé que la cavité soit comblée au terme de l'exploitation, mais cela est loin de consoler les défenseurs de la colline qui dénoncent les pertes irrémédiables en matière de paysage et biodiversité.

"Nous sommes réunis ici pour dire adieu à notre bien-aimée Birette", a déclaré Alain Chanson, président de l'Association de sauvegarde du Mormont (ASM). "Cela fait 10 ans que nous la défendons face à la voracité d'Holcim, mais le TF vient de la condamner à mort", a-t-il ajouté.

Il a toutefois affirmé que "le combat continuait" pour préserver ce qu'il reste du Mormont, dont le TF a d'ailleurs reconnu la richesse du site.

D'autres personnes se sont exprimées lors de cette "marche funèbre", à l'instar de la députée Mathilde Marendaz ou du prix Nobel de chimie Jacques Dubochet. Des membres de l'ancienne ZAD (Zone à défendre), qui avait occupé le site entre octobre 2020 et mars 2021, ont aussi pris la parole.

Opposition aux projets immobiliers

Si le TF a donné son approbation à l'extension de la carrière, l'avenir du site dépend également de l'initiative "Sauvons le Mormont", sur laquelle la population vaudoise devrait pouvoir se prononcer. Le texte, porté notamment par les Verts, a abouti en mai 2022. Il vise à inscrire la protection de la colline dans la Constitution vaudoise et à encourager les autorités à s'émanciper du béton.

En matière de béton justement, la Grève du climat Vaud a annoncé cette semaine vouloir s'opposer systématiquement aux projets immobiliers en béton. Le mouvement invite ses sympathisants à consulter les avis d'enquête, puis à écrire et envoyer des lettres d'opposition. Un modèle de lettre type est notamment mis à disposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour la Fête du slip

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Le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités, ici lors de sa dernière édition en 2023 à Lausanne, tire la prise (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fondée en 2012, la Fête du Slip, rebaptisée Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS), tire la prise. Le contexte actuel, marqué par des défis financiers, logistiques et humains, rend la poursuite de cette manifestation impossible, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Créée en 2012 par Viviane et Stéphane Morey, la FdS a continué son chemin sous la direction de Valentina D’Avenia dès 2021. En 2023, elle a vécu sa onzième et ultime édition, indique un communiqué.

Pionnière dès sa création, la FdS avait pour thème les sexualités. Elle a offert un "espace rare dans le canton de Vaud" pour aborder les questions touchant au corps, à l'identité, au genre et aux différentes pratiques sexuelles.

Ce festival a permis de déstigmatiser une culture peu visible et méconnue, à travers plusieurs disciplines comme le cinéma, les arts visuels, la danse, les arts performatifs, la musique ou la littérature. Il a permis de valoriser des spécialistes locaux sur les sujets du féminisme.

Précurseuse, localement et mondialement, la FdS a également fait évoluer les mentalités par son discours politique nécessaire au vu des nombreuses attaques contre les droits de la communauté LGBTIQ+. Sa renommée culturelle internationale a contribué à faire rayonner Lausanne en tant que ville inclusive.

En concluant ce chapitre, les organisateurs espèrent inspirer de nouvelles initiatives adaptées aux défis actuels. Diverses institutions ont été contactées pour une conservation des archives du festival. Les biens résiduels seront légués à une association qui poursuit les mêmes buts. Le comité se dissoudra dès la finalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Beijing 2022

Equipe de Suisse: Six candidats pour quatre places à Debrecen

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Sacré en SBL, Natan Jurkovitz pourrait représenter la Suisse en 3x3 à Debrecen (© KEYSTONE/Alessandro Crinari)

Six joueurs sont en lice pour les quatre places disponibles dans l'équipe de Suisse de 3x3 qui jouera le Tournoi de Qualification Olympique de Debrecen (16-19 mai).

Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi sont en concurrence avec les quatre joueurs présents au TQO de Hong Kong le mois dernier, a précisé Swiss Basketball.

Sacrés mardi soir en SBL avec Fribourg Olympic en basket "classique", Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi rejoignent les trois membres suisses de la Team Lausanne de 3x3 (Marco Lehmann, Gilles Martin et Westher Molteni) ainsi que Jonathan Dubas dans la "short list" des candidats à une sélection.

La décision finale sera prise dimanche, a souligné le Secrétaire général de la Fédération, Erik Lehmann, dans un message à Keystone-ATS. Le quatuor qui sera désigné affrontera la Lituanie, l'Allemagne et Madagascar dans le groupe A d'une compétition qui réunira 16 équipes par sexe et dont les trois premiers décrocheront leur ticket pour les Jeux de Paris.

Marco Lehmann, Gilles Martin, Westher Molteni et Jonathan Dubas - lequel avait été libéré par Vevey Riviera en cours de play-off - avaient échoué dès la phase de poules du premier TQO organisé à Hong Kong et dominé par la Lettonie. Le quatuor avait manqué les demi-finales pour un panier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: des aménagements devant la gare jusqu'à l'automne

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La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur le site jusqu'à la reprise des travaux sur la place de la gare (archives). (©Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les aménagements provisoires de la gare ne sont plus entre les mains de la Ville de Lausanne. La Municipalité a confié les rênes des installations aux CFF au début du mois. Ceci jusqu’à la reprise du chantier prévue cet automne. La Ville a dressé un bilan de l'exploitation des lieux aujourd'hui.

Clap de fin pour les animations de la gare de Lausanne. La Ville ne prévoit plus d’activités sur place avant la reprise des travaux cet automne. La Municipalité l’a annoncé aujourd’hui, à l’heure du bilan des aménagements provisoires lancés en décembre 2022. Une évaluation externe a été menée auprès de 430 personnes pour connaître leur ressenti. Il en ressort que 90% d’entre elles estiment que des aménagements étaient nécessaires, notamment pour offrir un espace de détente. L’occasion aussi de connaître les attentes de la population en vue du réaménagement définitif du lieu. Et le constat est clair: les animations n’importent que pour 10% des sondés. Le mot d’ordre donc : fonctionnalité. Natasha Litzistorf, municipale chargée du dossier.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Entre propreté et incivilités

Autre point mis en évidence : un sentiment d’insécurité. Comment y remédier ? On retrouve Natasha Litzistorf.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Notons que les aménagements de la gare seront maintenus ce printemps et cet été. Mais ils ne sont plus gérés par Lausanne depuis le début du mois. Précisions de la municipale lausannoise.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Les CFF ont réglé les coûts d’exploitation et d’installation de ces aménagements, soit plus de 500'000 francs. Les coûts liés aux animations, en revanche, sont à la charge de Lausanne. Cela représente un montant de 200'000 francs.

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Économie

Crédit accordé pour le Centre sécuritaire de la gare de Lausanne

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Le chantier du bâtiment qui abritera le Centre de compétences sécuritaire a démarré sous la gare de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi d'octroyer un crédit de 4,1 millions de francs pour la mise en place d'un Centre de compétences sécuritaire (CCS) en gare de Lausanne. Des réticences se sont fait entendre à gauche de l'hémicycle quant au risque de détentions abusives dans ces locaux.

Le futur bâtiment nommé "Les Epinettes" est actuellement en cours de construction au sud-ouest de la gare. Il permettra de regrouper sous un même toit la police cantonale vaudoise (PolCant), la police des transports (STP) et l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), a expliqué le député UDC Fabrice Tanner au nom de la majorité de la commission.

Pour ce faire, deux étages seront partiellement loués aux CFF, propriétaires du site. Prévus pour l'automne 2026, les locaux abriteront des surfaces administratives. Y seront également installées une cellule de rétention équipée d'une couchette et d'un WC ainsi que huit salles de garde à vue, (contre deux cellules et trois locaux de garde à vue actuellement).

Collaboration favorisée

Les locaux actuels n'ont pas évolué depuis des décennies et la Polcant a besoin d'une zone à partir de laquelle elle peut se déployer, tant pour les activités courantes que pour les manifestations, a souligné l'UDC.

Le projet permet de conserver un point d'appui sur place, la grande circulation de personnes et les activités commerciales sur le site demandant un travail policier important. La création d'un espace mutuel entre les différents partenaires sécuritaires est pertinente et elle favorise la collaboration.

Le projet ne risque pas de prendre du retard, malgré celui pris par les travaux de transformation de la gare. Le coût est estimé à 11,5 millions de francs, dont 4,1 millions à la charge du canton, a précisé M. Tanner.

Craintes pour les conditions de détention

Pas convaincue, une minorité des députés a demandé de retravailler le projet. Elle craint notamment que les conditions de détention ne soient pas acceptables pour les personnes interpellées, a relevé Hadrien Buclin (Ensemble à gauche et POP).

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos s'est engagé à ce que les gardes durent tout au plus quelques heures. Mais la tendance ces dernières années est d'utiliser des locaux de police pour des périodes de détention prolongée, ce en raison de la forte surcharge des établissements de détention, a-t-il rappelé.

Différents mouvements s'en inquiètent. En 2022 déjà, le collectif "Droit de rester" dénonçait un "projet dangereux et inhumain", visant la création d'un "centre de sécurité géant", a-t-il rappelé. Un groupe de membres du collectif "Gare à toi" a d'ailleurs demandé aux députés de refuser ce crédit mardi matin devant le Grand Conseil.

Conception minérale

Sur le plan environnemental, la minorité estime que le bâtiment n'est pas en phase avec les objectifs de réduction de CO2 affichés par les autorités cantonales. Hadrien Buclin a cité entre autres un parking enterré sur quatre étages, des nuisances routières et sonores dans un quartier à forte densité d'habitants, ainsi qu'un nombre important de façades borgnes.

"En matière de végétalisation, on n'a pas appris beaucoup de Plateforme 10", a commenté le Vert Pierre Zwahlen regrettant "une conception entièrement minérale". Laure Jaton (PS) a, elle, émis des réserves sur l'absence d'aménagements extérieurs. La Vert'libérale Graziella Schaller a regretté un projet nébuleux, notamment sur le plan de sa situation géographique.

Favorable au CCS, la droite de l'hémicycle a estimé au contraire qu'il s'agissait d'un regroupement indispensable et que le projet répondait à un "besoin croissant", selon les termes de l'UDC Cédric Weissert.

Pas de détention

"Tout ce qui se fera là-bas se fait déjà, mais de façon regroupée", a précisé la conseillère d'Etat Isabelle Moret. Dans ces locaux, pas de cuisine, ni d'infirmerie. Il n'y aura pas de détention, mais de la garde à vue. La zone carcérale de la police cantonale reste à la Blécherette, a-t-elle assuré.

Au vote, une bonne majorité s'est prononcée en faveur de ce crédit. Le deuxième débat a été refusé mardi et aura lieu ultérieurement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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