Coronavirus
Pic de la 1ère vague dépassé dans les EMS vaudois
La situation sanitaire liée à la deuxième vague du coronavirus dans les EMS vaudois est très inquiétante. Le pic des cas positifs de la première vague a été dépassé. Le plus grand problème pour ces établissements médicaux-psycho-sociaux est le manque de personnel soignant et la fatigue accumulée.
"On a dépassé le pic du 6 avril 2020 la semaine dernière, soit 451 résidents atteints du Covid-19. On est désormais légèrement au-dessus", a indiqué jeudi à Keystone-ATS François Sénéchaud, secrétaire général de l'Association vaudoise des EMS/EPSM (HévivA). Sur 172 EMS, 69 sont touchés, soit plus du tiers. On compte à ce jour 482 cas positifs pour une moyenne de 6 à 8 cas par EMS touchés, détaille-t-il.
Il y a environ trois semaines, les statistiques du canton annonçaient près de 230 cas positifs et 35 décès dans les EMS depuis le 2 août. "La situation est très inquiétante. On espère chaque jour que l'on est arrivé au sommet de la deuxième vague", dit M. Sénéchaud.
Durant la phase aiguë de la première vague de la pandémie, entre le 11 mars et le 5 juin dernier, 255 décès avaient été déplorés, tandis qu'un millier de résidents avaient guéri, selon l'HévivA. Environ 43% des EMS avaient été touchés. "On n'a pas autant de décès que lors de la première vague. Le taux de mortalité semble plus bas", constate le secrétaire général de l'association.
Trois différences avec ce printemps
Dans l'ensemble, les EMS sont mieux armés que lors de la première vague, avait montré fin août une enquête de Keystone-ATS. Les mesures logistiques de protection sont bien en place et prises plus rapidement, il y a davantage de matériel de protection, la gestion des visites, des repas communs, des promenades et des flux avec l'extérieur s'est améliorée. Il y a aussi un meilleur traçage.
Cela dit, François Sénéchaud voit trois grandes différences par rapport à ce printemps. "Il n'y a plus de problème de manque de matériel mais un grand problème de manque de personnel soignant. Il y a de plus en plus de collaboratrices et collaborateurs malades du Covid-19 sans compter la fatigue accumulée depuis le début de la pandémie", explique-t-il.
Autre différence, les cas positifs semblent a priori moins graves. "Il y a beaucoup plus de résidents qui sont asymptomatiques".
Troisième constat, l'impression de voir des virus différents dans cette deuxième vague. "La sévérité et le spectre des symptômes, leurs atteintes à la santé, sont très différentes d'un EMS à l'autre. Pourquoi? Mystère", observe M. Sénéchaud. Il cite le cas d'un EMS avec 80% de cas positifs mais peu ou pas de symptômes et d'un autre EMS avec nettement moins de cas positifs, mais avec des symptômes graves et d'importants besoins d'oxygène.
Inquiétudes financières
Pour M. Sénéchaud, l'enjeu principal de cette deuxième vague dans les EMS est d'avoir du personnel soignant en suffisance. "Nous sollicitons en priorité les agences de travail temporaire puis des étudiants en médecin ou HES en santé", relève-t-il. "Actuellement, sans les infirmières recrutées à l'étranger, on ne fonctionnerait pas", confie-t-il.
L'armée serait très utile, selon lui, mais elle se concentre sur les hôpitaux. La Protection civile (PCi) est, elle, venue en renfort. Son rôle est limité du fait qu'elle ne fournit pas de personnel soignant. Mais il est très apprécié pour des questions logistiques ou, par exemple, pour le maintien du lien entre les résidents et leur famille via vidéos ou lors des visites", souligne le responsable de l'HévivA.
Aux inquiétudes de pénurie de personnel s'ajoutent celles strictement financières. "Nous n'avons toujours pas reçu d'aides concrètes du canton. Le processus suit son cours mais il n'y a eu aucune injection d'argent pour les EMS depuis ce printemps afin de pallier les surcoûts et éponger les pertes. On a reçu un écho favorable de la ministre de la santé Rebecca Ruiz mais on reste dans l'attente", affirme-t-il.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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