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Vaud

Pour ses derniers comptes, Pascal Broulis présente un bilan 2021 solide

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Pascal Broulis, Conseiller d'Etat vaudois, parle lors de la présentation des comptes 2021 de l'Etat de Vaud le mercredi 13 avril 2022 à Lausanne. (© KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Les comptes 2021 de l'Etat de Vaud se soldent par un excédent de revenus de 14 millions de francs, un résultat positif pour la 17e année consécutive. Ce résultat absorbe l'ensemble des dépenses liées à la pandémie du Covid-19 pour un montant de 270 millions.

Le conseiller d'Etat Pascal Broulis a effectué mercredi devant la presse à Lausanne sa dernière présentation des comptes du canton, puisqu'il prendra sa retraite du gouvernement à la fin du mois de juin. "Je suis heureux de cette situation financière, solide et fondamentalement saine, a-t-il déclaré, alors que budget 2021 prévoyait, pour la première fois depuis 15 ans, un déficit de 163 millions de francs.

Pascal BroulisConseiller d'Etat chargé des finances

"Les finances cantonales permettent ainsi de tenir le cap d'un développement maîtrisé et de préparer les défis de la nouvelle législature", a affirmé le grand argentier vaudois. Il s'est dit confiant pour la suite, avec un nouveau gouvernement dès le 1er juillet, rappelant au passage son maître-mot: "le dialogue". "Ces 20 années ont été un bonheur et un plaisir" aux finances, a-t-il glissé.

Energie et climat en force

Les charges brutes pour l'exercice 2021 s'élèvent à 11,864 milliards de francs. Ce montant intègre des écritures de bouclement à hauteur de 674 millions de francs, preuve de la santé financière du canton.

Dans le détail de ces écritures, on trouve une attribution au fonds pour l'énergie en réponse à l'initiative parlementaire pour la transition énergétique et le Plan climat 2e génération (200 millions) ainsi qu'une participation et un préfinancement pour accélérer le rééquilibrage financier canton-communes sur la facture sociale (125 millions). L'amortissement supplémentaire de tous les investissements bouclés (289 millions) et deux préfinancements en lien avec le secteur foncier (60 millions) sont aussi inclus.

Les charges contiennent en outre l'ensemble des coûts relatifs aux mesures Covid avec un total de 808 millions de francs pour une part nette cantonale de 270 millions. La preuve que les finances vaudoises sont saines :

Pascal BroulisConseiller d'Etat chargé des finances

"La pandémie va laisser des traces colossales jusqu'à l'horizon 2030 avec un coût total avoisinant les 2,5 milliards de francs, dont 1 milliard pris en charge par le canton", a cependant averti M. Broulis.

Hors ces éléments extraordinaires, la progression des dépenses courantes de l'Etat est réduite à 1,6%, soit une croissance inférieure aux années précédentes et au budget (3% en 2020 et 2,8% en 2019).

Evolution fiscale contrastée

Les principaux secteurs de croissance en 2021 restent la formation, la protection de la jeunesse et la culture avec une hausse de 97 millions, ainsi que la santé et le social avec 50 millions supplémentaires. L'augmentation de 88 millions de la masse salariale (3,5%) provient principalement des nouveaux enseignants (+39 mio) et des renforts de personnel liés à la pandémie (+27 mio).

S'agissant du montant des revenus, il atteint 11,878 milliards de francs, soit 804 millions de plus qu'aux comptes 2020 (+7,3%). Cet écart provient essentiellement d'éléments non fiscaux et non pérennes, dont l'augmentation de 454 millions des coûts du Covid-19 financés par la Confédération et la hausse de 124 millions de la redistribution du bénéfice de la Banque nationale suisse (BNS).

Avec une progression globale de 166 millions par rapport à l'année précédente (+2,5%), le produit des impôts montre "une évolution contrastée": les impôts des personnes physiques enregistrent une croissance de 155 millions (+3,5%), alors que ceux des personnes morales diminuent de 83 millions (-10,7%) en raison notamment des baisses de 1 point du coefficient cantonal et du taux d'imposition des associations et fondations.

"Si la situation budgétaire et géopolitique le permet, le Conseil d'Etat examinera en priorité des modifications fiscales touchant les déductions pour l'assurance-maladie, le taux du coefficient cantonal et les frais de garde", annonce le canton.

Dette stable

Les investissements bruts atteignent 420 millions de francs, soit 101 millions de plus qu'en 2020. "Nous commençons à monter en pleine puissance. Nous pourrions arriver à 800 millions d'ici deux ans", s'est félicité M. Broulis. La dette, elle, se stabilise à 975 millions de francs, pour la troisième année d'affilée.

A noter que Vaud n'a pas eu recours en 2021 comme en 2020 au préfinancement de 403 millions de francs inscrits dans les comptes 2019 pour faire face au Covid. Le gouvernement a, dès lors, décidé de conserver 350 millions pour les éventuels effets futurs de la pandémie et de réaffecter 53 millions aux conséquences financières de la crise en Ukraine.

Du côté des partis politiques, le PLR a salué "un exercice positif en dépit de la crise économique" liée à la pandémie. Les Verts se félicitent de la santé financière "exceptionnelle" du canton "qui devrait permettre de répondre aux défis climatiques et de la biodiversité".

Tourné vers 2023

A trois mois de son départ du Conseil d’Etat, Pascal Broulis va également se pencher sur les premiers contours du budget 2023. Le gouvernement actuel va donc préparer les grandes lignes de ce budget.

Pascal BroulisConseiller d'Etat chargé des finances

Mais, comme l’indique le grand argentier vaudois, le futur est incertain. Le canton de Vaud dispose cependant d’outils pour anticiper.

Pascal BroulisConseiller d'Etat chargé des finances

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Culture

L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges

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L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.

L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.

Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.

Dessinateurs exposés en hausse

L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.

Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.

La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté

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Le ministre vaudois Frédéric Borloz a annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme à ce stade, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle, de Nyon et désormais aussi d'Yverdon (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).

L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.

Allemand renforcé

"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.

Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.

Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.

Pas d'impact pour le cursus en cours

Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.

Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents

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La plateforme Vaud Talent hub est l'une des 16 mesures du plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", récemment présenté par la ministre de l'économie Isabelle Moret. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud lancent "Vaud Talent Hub", une plateforme commune dédiée à l'accueil, à l'intégration et à la rétention des talents. Les personnes hautement qualifiées y trouveront des informations pour obtenir un emploi et s'établir dans le canton.

Ce projet de partenariat public-privé s'inscrit dans le plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", adopté par le Conseil d'Etat à la mi-novembre. Cette nouvelle plateforme en constitue d'ailleurs l'une des 16 mesures, rappelle vendredi le gouvernement dans un communiqué.

Dans le canton de Vaud, 50'000 emplois à temps plein pourraient rester vacants d'ici à dix ans. "Dans ce contexte, attirer et fidéliser les talents - qu'ils soient diplômés des hautes écoles, professionnels qualifiés, talents internationaux ou Suisses de l'étranger - devient un facteur clé de compétitivité, explique le Conseil d'Etat.

C'est donc pour répondre à cet enjeu que la CVCI et l'Etat de Vaud ont développé ensemble Vaud Talent Hub. Bilingue, la plateforme est dédiée aux personnes qui "souhaitent s'installer, travailler et faire carrière dans le canton". Elle dispose d'un assistant conversationnel fournissant aux utilisateurs des réponses instantanées, basées sur les sources officielles référencées sur le site, complétées par des informations d'autres sources externes.

Meilleure visibilité

Elle rassemble les informations essentielles pour les talents: marché du travail vaudois, démarches pour travailler ou créer une entreprise, obtention d'un permis, installation dans le canton, intégration familiale, sociale et culturelle.

"Une attention particulière est portée aux diplômées et diplômés des hautes écoles vaudoises, aux talents internationaux qualifiés, aux personnes hautement qualifiées déjà installées en Suisse et aux Suisses de l'étranger envisageant un retour", est-il souligné.

"Les personnes hautement qualifiées constituent un pilier-clé de notre écosystème d'innovation, composé de PME, de groupes internationaux et d'industries à forte valeur ajoutée. Vaud Talent Hub vise à renforcer les liens entre les entreprises et les réseaux d'alumni des hautes écoles et des institutions académiques et de recherche du Canton", explique Raphaël Conz, directeur du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

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Un collaborateur du LAD, le Laboratoire suisse d'Analyse du Dopage, analyse des echantillons A et B contenant de l'urine dans le laboratoire antidopage (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.

Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.

Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.

Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.

"Oeuvrer à l'équité sportive"

A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.

Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."

La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.

Une analyse rigoureuse

Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.

Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.

2% d'échantillons positifs

Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.

C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.

Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".

Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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