Santé
Première mondiale à Lausanne dans le traitement par radiothérapie
Lausanne accueille une première mondiale dans la lutte contre le cancer. Un nouvel appareil de radiothérapie, qualifié de révolutionnaire, va être développé conjointement par le CHUV, le CERN et la société de technologie médicale THERYQ.
"C'est un événement majeur", a affirmé vendredi Philippe Eckert, directeur du CHUV, devant la presse et une cinquantaine d'invités. Grâce à cette collaboration entre secteurs public et privé, l'innovation s'exprime "de façon éclatante", a-t-il ajouté.
Il s'est réjoui d'un "partenariat judicieux avec les meilleurs" du domaine pour développer cette nouvelle forme de radiothérapie, dite "Flash", qui consiste à utiliser des radiations à électrons à très haute énergie.
Cette technologie doit permettre de mieux soigner les cancers résistants aux traitements conventionnels. Les effets secondaires s'en trouvent également atténués. "L'irradiation rapide, réduite à quelques millisecondes, permet d'épargner les tissus sains tout en attaquant la tumeur", a expliqué Jean Bourhis, chef du service de radio-oncologie au CHUV.
Selon lui, la construction de ce premier appareil de radiothérapie au monde utilisant la technique Flash "pourrait complètement changer la donne". Et ainsi transformer la pratique de la radiothérapie, l'une des principales "armes" à disposition pour soigner les cancers (avec la chimiothérapie, la chirurgie et l'immunothérapie). Il observe également un engouement croissant pour cette technologie à travers le monde :
Traitement en profondeur
Ludovic Le Meunier, patron de THERYQ, a aussi souligné que le nouvel appareil permettrait, grâce à un surplus de puissance, d'agir plus profondément dans le corps du patient, jusqu'à 20 cm. Il a aussi vanté un traitement meilleur marché, sachant qu'il faudra moins de séances que pour une radiothérapie conventionnelle.
Du côté de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), Mike Lamont, directeur pour les accélérateurs et la technologie, s'est félicité que le laboratoire basé à Meyrin (GE) puisse partager ses connaissances. "Nous nous efforçons de trouver des applications à nos recherches en dehors du domaine de la physique des particules, au profit de la société dans son ensemble", a-t-il déclaré.
Premiers essais en 2025
L'appareil, basé sur la technologie du CERN et fabriqué par THERYQ, sera installé au CHUV, où un "bunker" spécial sera construit pour l'accueillir. Il doit être opérationnel d'ici deux ans, tandis que les premiers essais cliniques sont prévus à l'horizon 2025.
Cette annonce "donne de l'espoir à tous les malades dont le cancer résiste aux traitements", a relevé Rebecca Ruiz, la ministre vaudoise de la santé. La conseillère d'Etat a salué un partenariat qui permettait de maintenir Lausanne comme "centre d'excellence" en matière d'oncologie. Une innovation qui, selon elle, ne restera pas l'apanage des chercheurs mais permettra "un transfert rapide au chevet des patients". Elle permettra également des retombées pour le canton :
Le lancement de ce projet a été rendu possible grâce au financement préalable des fondations ISREC et Biltema, via un "don exclusif" de 25,8 millions de francs.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Lausanne
Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne
Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.
En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.
Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.
Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.
Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.
Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.
Santé
Le mpox peut causer des dégâts sur les femmes enceintes
Une étude revient sur l'impact du mpox sur les femmes enceintes et leur foetus. Les spécialistes appellent à la prudence.
Le mpox est dangereux pour les femmes enceintes et leur foetus. C’est l’avertissement lancé par différents spécialistes dans un article publié dans le New England Journal of Medicine. Si pour l’heure, il y a très peu de cas du nouveau variant en Europe, le mpox (ou variole du singe) fait toujours plus de dégâts en Afrique. Près de 600 décès ont déjà été recensés cette année. En Suisse, l'Office fédéral de la santé publique juge "très faible" le risque d'être en contact avec ce variant. Mais les femmes enceintes doivent tout de même faire preuve de prudence. David Baud est chef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV à Lausanne. Il a participé à l’étude sur l’impact de ce virus sur les grossesses.
Eviter les voyages en Afrique
David Baud émet quelques recommandations pour les femmes enceintes.
Mi-août, une personne vivant en Suède a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, une première hors d'Afrique. Si la situation est encore sous contrôle, elle peut encore évoluer.
Notons que le virus mpox se transmet par contact physique prolongé.
Football
Le LS en visite au CHUV: "On ne peut qu'apprendre de ces enfants"
Il y a quelques semaines, quatre joueurs du Lausanne-Sport ont rendu visite aux enfants hospitalisés au CHUV. Retour sur un après-midi riche en émotions.
Ce mercredi d'avril, le ciel est gris et on redoute une nouvelle averse. Mais, à l'étage pédiatrie du CHUV, quatre rayons de soleil sont venus réchauffer les cœurs. Antoine Bernede, Donat Rrudhani, Karlo Letica et Trae Coyle, respectivement milieux de terrain, gardien et attaquant du Lausanne-Sport, rendent visite aux enfants hospitalisés.
Une journée rendue possible grâce à la Fondation Planètes Enfants Malades. Depuis plus de 20 ans, cette structure cherche à améliorer le quotidien de ces enfants. Que ce soit par la musique, les contes ou des activités physiques adaptées, la fondation tente de créer de beaux souvenirs. "Souvent, quand les enfants parlent de leur séjour à l'hôpital, ils évoquent les choses incroyables qu'ils ont pu faire et laissent de côté les moments difficiles ou les soins", explique Paola Möhl Pignatelli, directrice de la Fondation Planètes Enfants Malades.
Avant de commencer la visite, un petit briefing s'impose. D'abord pour remercier les joueurs de leur présence. Mais aussi pour les rassurer. "Les enfants ont des pathologies plus ou moins visibles, la visite peut donc être éprouvante émotionnellement, prévient Paola Möhl Pignatelli. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à sortir de la chambre quelques instants, ils ne vous en voudront pas." La visite peut maintenant commencer.
Économie
La première pierre du Campus Santé est officiellement posée
Le chantier du Campus Santé est formellement lancé. Les autorités cantonales ont posé symboliquement posé la première pierre ce jeudi.
Véritable pôle de formation, le Campus Santé permettra aux professionnels d'allier pratique et théorie au même endroit. Il accueillera la Haute école de santé Vaud, l’Institut et Haute école de la Santé La Source, la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne et le Centre hospitalier universitaire vaudois.
On y trouvera également 500 logements étudiants proposés par la Fondation Maisons pour Étudiants Lausanne ainsi qu'un centre de vie enfantine. En tout, le Campus Santé devrait accueillir 4'000 personnes qui viendront apprendre et 1'000 qui y travailleront.
Et le Chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle l'assure, l'enseignement y sera de grande qualité. Notamment grâce aux technologies et infrastructures mise à disposition.
Le Campus Santé a pour objectif de palier la pénurie de main d’œuvre dans les métiers de la santé. Alors, avec des technologies et des infrastructures de pointes, Frédéric Borloz espère que l'attractivité de ces professions sera revalorisée.
Il y a une réelle volonté d'attirer des talents étrangers sur le site. Mais n'y a-t-il pas un risque que ces étudiants ou professionnels ne viennent profiter des infrastructures pour ensuite retourner travailler dans leur pays d'origine?
Le projet se veut aussi à la pointe en matière de durabilité. Ainsi, on trouvera du bois local, de la récupération d'eau, un passage pour la faune ou encore des panneaux solaires. Des éléments qui ont été rajoutés au projet par la suite puisque c'était un autre Conseil d'État qui était à l'origine du Campus Santé.
Avec ce système de pergola solaire, posée au-dessus de la toiture végétalisée, il sera possible de produire plus d'électricité que le site n'en consommera.
-
CultureIl y a 3 jours
Kate Winslet à Zurich pour présenter son film "Lee"
-
InternationalIl y a 3 jours
Google doit ouvrir sa boutique d'applications à la concurrence
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Hezbollah vise une base du renseignement près de Tel-Aviv
-
SuisseIl y a 3 jours
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
CultureIl y a 2 jours
Une exposition dédiée à Banksy ouvre à Saxon (VS)
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Course-poursuite avec un véhicule volé à Vionnaz (VS)
-
Double FaceIl y a 2 jours
Fredy Knie Junior était le dernier invité de Double Face
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
Vaud se dirige vers une interdiction des thérapies de conversion