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Vaud

Renens: un budget 2025 dans le rouge

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La Ville de Renens devra emprunter pour faire face en 2025 à des investissements à hauteur de 47,7 millions (photo d'illustration) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le budget de la commune de Renens présente un excédent de charges de 6,86 millions de francs, après prélèvement de 1,5 million dans un fonds de réserve. La marge d'autofinancement s'élevant à 148'500 francs, la Municipalité devra recourir à l'emprunt pour financer des investissements à hauteur de 48 millions.

Dans un contexte inflationniste, la Municipalité va poursuivre en 2025 une "politique budgétaire rigoureuse tout en garantissant le maintien et le développement des prestations proposées à la population", écrit-elle lundi dans un communiqué.

Concernant les charges monétaires des biens, services et marchandises, il a été tenu compte de la manifestation "Festimixx" et de nouvelles charges faisant suite à l’acceptation de divers préavis (entre autres, l’instauration d’un Conseil des jeunes et la nouvelle politique pour l’activité physique et sportive).

Pas directement sous le contrôle de la Municipalité, les charges liées à la Police de l’Ouest lausannois sont en hausse de près de 500'000 francs, tout comme les charges liées à la station d’épuration des eaux usées. Une bonne partie de ces augmentations est compensée par une diminution de charges liées au trafic régional et urbain de près de 700'000 francs.

Investissements pas freinés

Au vu de la faible marge d’autofinancement attendue en 2025, de nouveaux emprunts seront donc nécessaires pour financer les investissements à venir. La Municipalité n’entend pas pour autant les freiner.

Estimés à 47,7 millions (subventions et participations de tiers déduites), ces projets sont d'importance cantonale (bus à haut niveau de service) et communale (réfection et rénovation du stade du Censuy, de la salle de spectacles, du site scolaire Verdeaux-Pépinières-Saugiaz et du réseau d’évacuation et d’épuration des eaux).

Dans les années à venir, la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) nécessitera par ailleurs un suivi rigoureux, avertit la Municipalité. En effet, elle est incontestablement défavorable pour les communes à faible capacité financière qui devront dorénavant participer aux factures cantonales en francs par habitant alors que seule une partie des revenus fiscaux sera compensée par la redistribution des ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: mieux accompagner les élèves vers le monde professionnel

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La Ville de Lausanne souhaite mieux accompagner les jeunes vers le monde professionnel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ROLAND WEIHRAUCH)

La Ville de Lausanne veut mieux guider les jeunes et leurs parents lors de l'étape cruciale entre l'école et le monde professionnel. Elle lance la campagne "Après l'école, on fait quoi ?" en partenariat avec Lausanne Région, le Conseil des jeunes de Lausanne et Unisanté.

Déployée sur deux ans, cette nouvelle campagne s'adresse aux élèves lausannois de 10e et de 11e en voies prégymnasiale (VP) et générale (VG). Elle a été conçue pour toucher au mieux son public cible: "Une jeune est à la tête de la campagne et nous avons mis plus de temps pour la déployer afin de la faire germer et mûrir", a expliqué le chef du Service quartiers, jeunesse et familles, Simone Horat, mardi devant la presse.

Cette campagne vise à épauler les jeunes lors d'une période de transition particulièrement stressante: "Le choix de voies professionnelles ou d'écoles supérieures, c'est surtout une responsabilité, c'est un choix qui doit faire sens et qui est peu expérimenté", a indiqué Olivier Dezuari, directeur de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère.

"A un âge où tout change"

Ce moment clé "demande une connaissance de soi qui est énorme, surtout à un âge où tout change. En plus, les chemins ne sont pas les mêmes pour tout le monde", a ajouté la présidente du Conseil des jeunes, Helay Fatah.

Le programme "Moi, Mon réseau, Mon futur", crée par Lausanne Région en 2019 pour aider les élèves à identifier leurs compétences personnelles et sociales et à comprendre l'importance de leur réseau, a touché plus de 5000 élèves au niveau régional. Pour la nouvelle campagne "Après l'école, on fait quoi?", 61 classes seront touchées en 2025, ce qui représente plus de 1263 élèves.

L'intérêt de la Ville de Lausanne est grand dans cette campagne: "Les jeunes lausannois sont moins nombreux à s'orienter vers des voies professionnelles, notamment parce que les professions de service sont moins visibles dans les zones urbaines", a relevé David Payot, municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers.

Un guide inspiré d'un plan de métro

L'outil-phare de cette campagne consiste en un guide envoyé à tous les élèves de 10e et 11e années et à leurs parents. Comprenant six thématiques, il a été conçu avec des jeunes ayant précédemment vécu cette période de transition. Ce dépliant s'inspire d'un plan de métro et doit permettre d'explorer les différentes options scolaires et professionnelles.

Parmi les autres projets à venir figurent la production d'une capsule vidéo, une sensibilisation dans les classes, des soirées parents "clés en main", une étude de terrain menée par le Groupe de recherche sur la santé des adolescents d'Unisanté, ainsi que l'installation d'un présentoir sur roulettes avec 190 cartes métier.

Une campagne de ce type représente un coût compris entre 150'000 et 200'000 francs. Une partie du financement est assurée par la Ville, tandis que le reste est couvert par des levées de fonds. Des partenaires tels que Lausanne Région contribuent également en proposant des prestations sur le terrain, notamment avec les ateliers "Moi, Mon réseau, Mon futur" dans les classes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Municipalité de Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand se représente

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Le PLR Pierre-Antoine Hildbrand vise un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne. (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le PLR Pierre-Antoine Hilbrand briguera un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. En charge de l'économie et de la sécurité, il souhaite "poursuivre son service à la communauté".

Dans une interview publiée mardi par 24 heures, le PLR déclare aimer "toujours autant cette ville" où il siège depuis 2016. Son autre raison pour se déclarer maintenant est de "permettre au PLR d’organiser la désignation de ses candidats et candidates dans les délais adéquats".

En vue des élections, Pierre-Antoine Hildbrand et son parti vont s'engager "sur deux sujets particulièrement importants. D’une part, le métro M3 pour lequel il faudra obtenir le financement du Canton. C’est déterminant pour Lausanne. D’autre part, la défense de la classe moyenne, en retrouvant un équilibre entre les gens qui travaillent et ceux qui sont assistés", souligne l'élu.

M. Hildbrand, 49 ans, est actuellement l'unique municipal de droite de l'Exécutif lausannois. Selon le PLR, "la plus grande difficulté est de rester collégial lorsque l’électorat de centre droit souhaiterait une rupture visible de la collégialité". Et de souligner que ses "objectifs comme directeur de la Sécurité et de l’Economie" ne lui "semblent pas marqués par une inféodation à la majorité".

Alors que les prochaines élections communales vaudoises sont programmées en mars 2026, la socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont d'ores et déjà annoncé leur départ. Depuis plusieurs années, l'Exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Pully Lavaux à l'heure du Québec déménage et fait peau neuve

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Nile Rodgers se produira à Pully au début de l'été (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Un nouveau festival animera l'été en Suisse romande: le Pully Live Festival. Prévue du 25 au 28 juin, la manifestation a dévoilé une partie de sa programmation, laquelle comprendra notamment Nile Rodgers, Gotthard et Nazareth.

Ce nouvel open air est né de la transformation complète du festival Pully Lavaux à l'heure du Québec. Un festival qui, après les années Covid et un déficit en 2022, a décidé de se réinventer. "Nous sommes repartis d'une feuille quasiment blanche", a expliqué son président Michel Marguerat, mardi devant la presse.

Le festival déménage ainsi du site du collège Arnold Reymond, sur les hauts de Pully, aux quais. De quoi désormais accueillir 4500 spectateurs par soir sur la scène principale (il y aura aussi une scène "off"), contre 2200 jusqu'ici.

L'autre grand changement concerne la programmation. En effet, celle-ci s'élargit. Le mercredi, le festival pulliéran tiendra une soirée "urbaine et électro" avec notamment le collectif français Bon Entendeur. "Une star mondiale" sera aussi annoncée prochainement. Le jeudi, l'heure sera au hard rock avec les Suisses de Gotthard et les Ecossais de Nazareth.

Le concept 100% québécois avait-il atteint ses limites ?

Michel MargueratPrésident du Pully Live Festival

Le festival garde ses liens avec le Québec, mais quant à savoir comment cela se matérialisera exactement, les organisateurs gardent le mystère.

Places entre 75 et 85 francs

Le vendredi, après une première partie assurée par le "local de l'étape" Bastian Baker, le Pully Live accueillera la "légende vivante" Nile Rodgers. Le maître du disco funk, véritable machine à tubes depuis les années 1970, vivra son troisième été de suite en terre vaudoise après ses concerts au Montreux Jazz en 2023 et à Paléo l'an dernier.

Le festival se clôturera le samedi 28 juin avec "une soirée surprise", dont l'affiche sera bientôt dévoilée, a poursuivi Michel Marguerat.

Parallèlement, une scène gratuite permettra de découvrir des artistes suisses et talents en devenir. Une quinzaine de stands et "food trucks" complèteront l'offre. Le budget du festival se monte à "plus d'un million de francs", tandis que le prix des billets va de 75 à 85 francs.

A la tête d'un comité d'organisation quasiment inchangé par rapport au festival québécois, Michel Marguerat estime que cette nouvelle mouture trouvera sa place parmi l'offre abondante des festivals de l'été. Mais à l’heure où la plupart des festivals se veulent plus populaires, le festival, en élargissant sa programmation, ne plonge-t-il pas dans une plus grande concurrence?

Michel MargueratPrésident du Pully Live Festival

Alessia Merulla avec ATS.

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Lausanne

Deux nouveaux parlementaires ont prêté serment, dont Stéphane Balet

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Le conseiller communal socialiste d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet retrouve le Grand Conseil vaudois après deux ans et demi de parenthèse (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Deux nouveaux députés ont fait leur entrée mardi au Grand Conseil vaudois. Le socialiste yverdonnois Stéphane Balet, 57 ans, retrouve son siège, perdu lors des dernières élections. Il succède à son camarade Cédric Roten. Le vice-président des Verts vaudois et conseiller communal de Mies, Jean-Valentin de Saussure, 24 ans, remplace, lui, son collègue de parti Pierre Wahlen.

Les deux députés, élus en remplacement de leurs collègues démissionnaires, ont été assermentés en début d'après-midi par le président du Parlement Jean-François Thuillard. Cédric Roten et Pierre Wahlen ont annoncé leur départ en décembre, le premier parce qu'il prend la direction de l'Ecole technique des métiers de Lausanne (ETML), le second pour se concentrer sur ses activités à la Municipalité de Nyon (environnement et services industriels).

Le conseiller communal d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet avait été élu une première fois en 2017 au Grand Conseil. Il n'avait de justesse pas été réélu cinq ans après, mais figurait donc comme premier des viennent-ensuite.

Jean-Valentin de Saussure avait, lui aussi, échoué à quelques voix près son élection au parlement cantonal. Le jeune politicien est par ailleurs l'assistant parlementaire à Berne de la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Verte/VD). Il devient le deuxième plus jeune député du Grand Conseil derrière Oleg Gafner, lui aussi du parti écologiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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