Lausanne
Mobilisation du CHUV et des services publics et parapublics
Le personnel du CHUV et celui des services publics et parapublics se mobilisent. Deux rassemblements ont été organisés ce lundi. Le premier s'est tenu au sein de l'hôpital pour demander l'arrêt du programme d'économies "Impulsion". Le second s'est tenu devant la Direction des finances vaudoises afin d'exiger une négociation salariale.
Le personnel des services publics et parapublics s’impatiente. Deux rassemblements ont été organisés ce lundi à Lausanne. Le premier commence tout juste et se déroule devant la Direction des finances du Canton. Son but : exiger une meilleure indexation des salaires. Car le Conseil d’Etat a récemment annoncé la couleur : une indexation de 0,6%, quand il avait budgété une hausse de 1%. Françoise Emmanuelle Nicolet, secrétaire syndicale SUD, un des trois syndicats à l’origine du rassemblement.
Cette action est donc un redémarrage pour cette mobilisation des services publics et parapublics. Quelles sont les exigences et espoirs du personnel ?
Cette manifestation intervient alors que le Grand Conseil discute justement du budget de l’Etat de Vaud. Et ce n’est pas un hasard, selon Françoise Emmanuelle Nicolet.
Le CHUV en colère
La colère a aussi grondé au CHUV ce lundi midi. Plus d’une centaine d’employés se sont rassemblés dans le hall de l’hôpital, répondant à l’appel du syndicat des services publics.
A l’origine de cette action : les récentes révélations concernant la Direction des ressources humaines et l’attribution de primes et promotions abusives. Et cela alors même que le CHUV met en place un plan d’économies, baptisé Impulsion, pour atteindre l’équilibre financier en 2028. Que demande le Syndicat des services publics ? Réponse de David Gygax, secrétaire syndical.
L’arrêt du plan d’économie du CHUV est une des six revendications portées par le Syndicat des services publics. Le message ne risque-t-il pas d’être brouillé ? On retrouve David Gygax.
La manifestation dans le hall du CHUV a duré moins d’une heure. Assez pour être remarquée par de nombreux patients. Ont-ils matière à s’inquiéter ?
Rappelons, en outre, que 1'700 employés du CHUV ont remis une pétition au gouvernement le mois dernier. Ils demandaient notamment la revalorisation de leurs heures de piquet.
Lausanne
Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité
Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.
"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".
Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.
La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.
Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne-Renens: le nouveau m1 n'arrivera pas avant 2032
La modernisation du métro m1 entre Lausanne-Flon et Renens ne se concrétisera pas avant 2032, au mieux. La conseillère d'Etat vaudoise en charge des infrastructures, Nuria Gorrite, a expliqué que le projet n'était pas encore "assez mûr", notamment pour obtenir un financement de la Confédération.
Mardi devant le Grand Conseil, en réponse à une question orale du député Hadrien Buclin (EP), la ministre a rappelé qu'il subsistait "des divergences de vue" entre le Canton et les communes de l'Ouest lausannois au sujet du développement du m1. Des études exploratoires ont certes été menées, mais en laissant "de nombreuses questions en suspens".
Mme Gorrite a relevé que "les variantes sur la table" ont des coûts qui vont presque "du simple au double", avec potentiellement des investissements "bien au-delà du milliard de francs" pour le Canton. Un chiffre qu'elle a donné "avec beaucoup de réserve" au vu des incertitudes actuelles.
Aujourd'hui, l'objectif consiste à ce que le Canton et les communes se mettent d'accord sur "une variante d'évolution" pour le m1. Celle-ci devra répondre aux besoins "de manière équilibrée et proportionnée", satisfaire aux exigences techniques et avoir "un coût acceptable", a poursuivi la conseillère d'Etat socialiste.
Décaler les cours
Selon elle, le Conseil d'Etat n'a "aucune volonté" de retarder la modernisation du m1. La ministre a même affirmé qu'elle avait "acquis la conviction" que le projet devait permettre "une importante augmentation de capacité de la ligne, de l'ordre de 50%". Toutefois, le projet n'a actuellement pas "le niveau de maturité nécessaire" pour obtenir un financement de la Confédération, a-t-elle ajouté.
Si Canton et communes parviennent à s'entendre, et si ensuite les études et procédures sont menées "à un rythme soutenu", le projet pourrait entrer en ligne de compte pour la période de financement suivante entre 2032 et 2036, a jugé Mme Gorrite.
En attendant, le gouvernement a déjà "anticipé" des mesures pour atténuer les problèmes de saturation du m1. Il s'agirait, par exemple, de décaler les heures de cours de l'UNIL et de l'EPFL, dont les étudiants s'entassent dans le m1 à certaines heures précises. Un accord de principe des deux hautes écoles a déjà été obtenu, a révélé Mme Gorrite. Elle a ajouté que le désengorgement du m1 passera aussi par le développement des lignes de bus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: deux lieux publics renommés en hommage à des femmes
La Municipalité de Lausanne continue de rééquilibrer les représentations de femmes et d'hommes dans l'espace public. La rue du Flon, en plein centre-ville, deviendra rue Sophie-Mercier, du nom de la fondatrice de la première crèche de Suisse romande en 1873. Les grand et petit refuges de Sauvabelin, ainsi que leur chemin d'accès, rendront hommage à la médecin Charlotte Olivier, pionnière de la lutte contre la tuberculose.
"La consultation portant sur le nom de deux lieux honorant des femmes ayant abouti, ces changements entreront en vigueur le 1er octobre 2025", a annoncé mardi la Ville de Lausanne sur son site internet.
D'autres lieux rendant hommage aux femmes qui ont contribué à l'histoire de Lausanne seront annoncés en cours d'année. La Municipalité souhaite par exemple nommer la nouvelle place du quartier de Montelly en hommage à Violette Taillens, co-fondatrice de l'Association populaire d'entraide familiale (APEF) qui a soutenu les femmes et familles modestes dès 1949.
La placette située boulevard de Grancy 19 doit être nommée place Marie-Feyler, la première Vaudoise à obtenir son diplôme de médecine à l'Université de Lausanne en 1901. Ces deux changements font l'objet d'une consultation jusqu'au 22 février.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Affaire Beaulieu: le Ministère public ne recourt pas auprès du TF
Le volet pénal de l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne est terminé. Ni le Ministère public vaudois ni l'ex-Fondation Beaulieu n'ont fait recours au Tribunal fédéral, a appris mardi Keystone-ATS. Poursuivi en justice durant plus de sept ans, l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu, Marc Porchet, avait été complètement blanchi. Place désormais au volet civil.
"Le Minsitère public a renoncé à recourir devant le Tribunal fédéral", a indiqué son porte-parole Vincent Derouand, sans donner plus d'explication. Le Parquet avait requis huit mois de prison avec trois ans de sursis pour gestion déloyale aggravée contre M. Porchet. Mais comme en première instance, la Cour d'appel du Tribunal cantonal l'a acquitté en avril dernier.
Selon une attestation du Tribunal fédéral, l'ancienne Fondation de Beaulieu, aujourd'hui dissoute, n'a pas non plus déposé de recours. Le verdict de la justice vaudoise entre ainsi définitivement en force et clôt la partie pénale de l'affaire.
Auditions civiles prévues
C'est donc désormais la procédure civile qui peut débuter. Des auditions d'environ 25 témoins par la Chambre patrimoniale cantonale (autorité de première instance rattachée au Tribunal d'arrondissement de Lausanne) devraient débuter dès la fin du mois de janvier. Elles devraient s'étendre jusqu'en septembre prochain.
Dans sa première interview accordée à un média, à 24 heures, Marc Porchet affirmait en mai dernier vouloir réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu dans l'affaire. Durant les deux procès, il a toujours dit s'être endetté auprès de ses proches à hauteur de 700'000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et ses collaborateurs.
"Nous en sommes tous là: essayer d'obtenir réparation des dégâts induits et devoir faire chacun à une procédure civile complète", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Comme lui, trois autres mandataires réclament "le paiement du solde du travail effectué pour la Fondation et qui n'a jamais été payé, les frais engagés, les dommages directs et pertes de revenus ou indemnités, les frais de procédure de justice et d'avocats ainsi que les intérêts de retard", précise-t-il.
M. Porchet exige également une "réparation du préjudice et de la calomnie dont il a été l'objet".
Innocenté trois fois
Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu à Lausanne de 2001 jusqu'à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il avait été soupçonné d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.
Il avait été nommément accusé dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.
Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2019, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte en août 2023, confirmé donc ensuite par le Tribunal cantonal en avril 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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