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Climat

Un nouveau visage pour la Thièle à Yverdon

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Les travaux de protection et renaturation de la Thièle, à l'entrée d'Yverdon, sont terminés (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Thièle est désormais sécurisée à l'entrée d'Yverdon-les-Bains (VD). Les travaux visant à empêcher les crues, mais aussi à renaturer le cours d'eau, sont achevés.

Enserrée depuis des décennies dans un corridor rectiligne, la Thièle a été élargie sur un tronçon de 1,8 km, en amont de la cité thermale. Son lit s'étale dorénavant sur une largeur de 30 à 40 mètres. Les digues ont aussi été rehaussées et leur étanchéité améliorée.

Depuis le début du chantier, en 2018, ces travaux ont déjà pu montrer leur efficacité. Sans eux, la plaine de l'Orbe aurait été inondée à trois reprises à cet endroit lors des cinq dernières années, a relevé lundi le chef du projet Joël Varidel, lors d'une visite marquant la fin du projet. La renaturation a donc déjà fait ses preuves, ce que confirme Brenda Tuosto, municipale à Yverdon-les-Bains.

Brenda TuostoMunicipale à Yverdon-les-Bains

Des bras secondaires, des îlots et des épis ont également été créés pour redonner à la rivière "son état naturel", s'est réjoui le ministre vaudois de l'environnement, Vassilis Venizelos, également présent lundi sur les berges de la Thièle.

Le conseiller d'Etat a rappelé que les travaux avaient été lancés pour répondre à "plusieurs fonctions importantes". Il s'agit certes de mieux protéger la plaine contre les crues, mais aussi d'en améliorer la biodiversité.

Contrepartie pour l'agriculture

Après des années de "monotonie écologique", les conditions sont propices à l'épanouissement de la flore et de la faune, a relevé Simon Maendly, responsable environnement pour ce projet. Il a, par exemple, cité le retour du castor, du muscardin, de plusieurs espèces de truites ou encore de limicoles (des petits échassiers).

Pour la municipale yverdonnoise Brenda Tuosto, les nouvelles berges séduisent aussi les habitants de la région pour des promenades. "C'est devenu un espace de détente très apprécié", a-t-elle affirmé.

Les travaux ont aussi eu un impact pour les agriculteurs. L'élargissement de la rivière a entraîné une réduction des surfaces agricoles d'environ quatre hectares mais, en contrepartie, les 50'000 m3 de terre excavée ont été revalorisés sur ces mêmes parcelles.

"La surface a été réduite, mais le rendement des terres est meilleur à présent", a expliqué Joël Varidel. Des possibilités de drainage et d'irrigation ont également été installées pour les agriculteurs.

La Thièle avant le Rhône

Les aménagements de la Thièle ont coûté 18,6 millions de francs, financés à 75% par la Confédération, 20% par le Canton de Vaud et 5% par la Ville d'Yverdon. Le chantier sera officiellement bouclé en septembre, quand le Conseil d'Etat signera la fin de l'entreprise de correction fluviale de la Thièle.

Avec la concrétisation de ce projet, le Canton de Vaud dit désormais disposer "d'une version en modèle réduit des aménagements envisagés pour la troisième correction du Rhône" dans le Chablais. Des aménagements d'une tout autre ampleur, dont les premières mesures sont attendues dès cet automne avec la protection de la zone industrielle d'Aigle. En quoi le projet de la Thièle est exemplaire? On retrouve la municipale yverdonnoise Brenda Tuosto.

Brenda TuostoMunicipale à Yverdon-les-Bains

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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Climat

Californie: une tempête fait craindre des glissements de terrain

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Après les incendies, Los Angeles et le sud de la Californie se préparent à une forte tempête entre mercredi et vendredi. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

La Californie se prépare à subir sa tempête la plus forte de l'hiver, ce qui fait craindre des inondations et des glissements de terrain dans les zones incendiées en janvier autour de Los Angeles.

Entre mercredi et vendredi, le sud de l'Etat va recevoir jusqu'à 15 cm de précipitations par endroits, selon les services météorologiques américains (NWS).

De quoi inquiéter les autorités de la mégapole américaine, qui pansent encore les plaies des feux ayant tué près d'une trentaine de personnes le mois dernier.

"Il s'agit d'une forte tempête, certainement la plus forte de cette saison hivernale", a prévenu Ryan Kittell, un météorologue du NWS, lors d'un point presse mardi. "Il y a un risque élevé d'inondations, en particulier à l'intérieur et autour des routes et des zones urbaines, ainsi qu'un risque significatif de coulées de débris."

Les autorités recommandent aux Californiens vivant près des zones incendiées de se tenir prêts à évacuer. Car les sols fragilisés par le feu font ruisseler l'eau plus rapidement, ce qui crée des coulées de boue pouvant parfois dégénérer en glissements de terrain. "Nos services municipaux sont en état d'alerte", a insisté la maire de Los Angeles, Karen Bass.

Les employés de la ville ont installé des milliers de sacs de sable et de barrières en béton ces dernières semaines pour tenter de limiter l'érosion des sols, a-t-elle rappelé mardi.

Les feux qui ont ravagé la ville et ses abords ont notamment touché le quartier de Pacific Palisades, une zone huppée située dans les collines surplombant la ville, où les terrains en pente constituent une menace lors de fortes pluies. La ville d'Altadena, autre zone très touchée en banlieue de Los Angeles, est également adossée à des montagnes.

Le plus fort de la tempête est attendu jeudi, selon le NWS. "Il est recommandé à tout le monde de rester à l'écart des routes autant que possible jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi", a expliqué M. Kittell, le météorologue.

"Nous sommes bien sûr préoccupés par (Pacific) Palisades et les zones brûlées, mais c'est l'ensemble de Los Angeles qui doit se préoccuper de la pluie et de ses conséquences", a insisté Mme Bass.

Comme souvent en Californie, cette tempête est due à une "rivière atmosphérique", un gigantesque couloir de pluie qui transporte la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques autour d'Hawaï.

Les précipitations qu'elle amène sont très attendues: avant début février, le sud de la Californie n'avait pas enregistré de pluies significatives depuis huit mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Un séisme de magnitude 7,6 frappe les Caraïbes

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Une dizaine de pays des Caraïbes sont concernés par l'alerte au tsunami (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/AP/DAMIAN DOVARGANES)

Un séisme de magnitude 7,6 s'est produit samedi dans la mer des Caraïbes, provoquant une alerte au tsunami pour Cuba, le Honduras et les îles Caïmans. Cette dernière a été levée un peu plus tard sans que des dégâts n'aient été rapportés.

Le tremblement de terre s'est produit en plein coeur de la mer des Caraïbes, a annoncé l'institut géologique américain (USGS). Le centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique avait prévenu que les vagues pourraient atteindre jusqu'à 3 mètres à Cuba et 1 mètre au Honduras et aux îles Caïmans.

A la mi-novembre, deux puissants séismes s'étaient produits au large de la côte sud de Cuba, mais sans faire de victime ni provoquer d'alerte au tsunami.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le mois de janvier 2025 le plus chaud jamais mesuré dans le monde

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Janvier 2025 a dépassé de 1,75 degré le niveau préindustriel (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARTIN GERTEN)

Janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais mesuré dans le monde, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus. Il a battu le record établi en 2024, malgré la fin du phénomène El Niño qui a accentué le réchauffement climatique en 2023 et 2024.

"Janvier 2025 est un autre mois surprenant, poursuivant les températures records observées au cours des deux dernières années, malgré le développement des conditions La Niña dans le Pacifique tropical et leur effet de refroidissement temporaire sur les températures mondiales" à l'inverse d'El Niño, a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

Avec une température moyenne de 13,23 degrés Celsius selon Copernicus, "janvier 2025 a dépassé de 1,75 degré le niveau préindustriel", avant que les humains ne modifient le climat avec l'utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile.

Les scientifiques s'attendaient à ce que la série de records des années 2023 et 2024, les deux plus chaudes jamais mesurées, s'interrompe avec la fin du phénomène naturel réchauffant El Niño et l'arrivée de son opposé, La Niña.

"Surprenant"

"C'est ce qui est un peu surprenant... on ne voit pas cet effet de refroidissement ou du moins de frein temporaire sur la température mondiale que l'on s'attendait à voir", a déclaré à l'AFP Julien Nicolas, un climatologue de Copernicus.

Copernicus relève même des signes "d'un ralentissement ou d'un arrêt de l'évolution vers des conditions La Niña", qui pourrait disparaître complètement d'ici à mars, selon le climatologue. Les températures mondiales, dont la hausse a alimenté sécheresses, canicules ou inondations dévastatrices, sont fortement dépendantes de celles des mers.

Or les températures à la surface des océans, régulateurs primordiaux du climat qui couvrent plus de 70% du globe, se maintiennent à des niveaux jamais vus avant avril 2023. Pour la surface des océans, janvier 2025 se classe toutefois deuxième mois le plus chaud derrière le record absolu de janvier 2024.

Emissions toujours en hausse

En Arctique, où l'hiver est très anormalement chaud, la banquise a atteint sa plus faible étendue pour un mois de janvier, pratiquement égale à 2018, selon Copernicus.

Avec ce record de température, janvier 2025 devient "le dix-huitième des dix-neuf derniers mois pour lequel la température moyenne de l'air à la surface du globe a dépassé de plus de 1,5 le niveau préindustriel", note encore l'observatoire européen, soit davantage que la barre symbolique des +1,5 degré, correspondant à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015.

Cet accord fait toutefois référence à des tendances de long terme: une telle moyenne de réchauffement devra être observée sur au moins 20 ans pour considérer la limite franchie.

En prenant ce critère, le climat est actuellement réchauffé d'environ 1,3 degré. Le GIEC, le groupe d'experts sur le climat de l'ONU, estime que la barre de 1,5 degré sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et ce, quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, aujourd'hui proches du pic mais pas encore en déclin.

Un réchauffement plus rapide

Si la plupart des climatologues estiment que ces records successifs n'invalident pas les projections, tout en se situant dans la fourchette haute de leurs estimations, certains scientifiques à la marge formulent l'hypothèse que le climat se réchauffe plus vite sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.

"Est-ce qu'on arrive à discerner une réponse du climat plus forte? Pour l'instant, il y a quelques éléments, mais pas encore, je dirais de constat, de démonstration, d'une réponse plus forte que celle attendue", résume Valérie Masson-Delmotte, éminente climatologue.

Les études sont en cours pour se prononcer, mais quoi qu'il en soit, "dans un climat où on continue à ajouter des gaz à effet de serre, il ne faut pas être surpris qu'on batte des records de chaud", rappelle-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Air Zermatt: 60'000 missions de sauvetage réalisées

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Depuis 1968, les hélicoptères d'Air Zermatt ont notamment permis d'évacuer des skieurs blessés sur les pistes ou des touristes bloqués dans certaines vallées latérales à cause de routes coupées. (© KEYSTONE/ALAIN D. BOILLAT)

La société Air Zermatt a effectué, mardi, sa 60'000e mission de sauvetage depuis sa fondation en 1968. L'information a été dévoilée par l'entreprise haut-valaisanne, dans un communiqué, mercredi.

"60'000 missions, c’est un nombre énorme, derrière lequel il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de joie, mais aussi beaucoup de souffrance", résume le fondateur de l'entreprise, Beat Perren.

Au cours de sa première année d'existence, Air Zermatt avait effectué 93 missions de sauvetage. Un nombre qui a nettement augmenté au fil du temps, pour dépasser les 2000 depuis plusieurs années.

La 60'000e mission de sauvetage a consisté à héliporter un skieur blessé avec suspicion de traumatisme crânien et de problèmes respiratoires du domaine skiable de Blatten-Belalp à l'hôpital de Viège.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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