Économie
Une croissance vaudoise revue à la baisse, mais toujours "robuste"
Comme ailleurs dans le monde, la croissance de l'économie vaudoise est revue à la baisse en raison de la guerre en Ukraine. Les perspectives restent néanmoins favorables dans le canton et toujours supérieures à la moyenne suisse.
Les dernières prévisions de l'institut CREA tablent sur une hausse du PIB vaudois de 3,2% en 2022, contre 3,6% lors des dernières projections. "La croissance reste robuste, mais la guerre en Ukraine a fait évoluer les perspectives", a résumé Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV), jeudi devant la presse à Lausanne.
Si l'économie vaudoise est peu tournée vers les deux pays en guerre (1,6% de ses exportations vont en Russie, 0,2% en Ukraine), elle risque de souffrir des répercussions indirectes du conflit, à commencer par l'envol du prix des matières premières et de l'énergie, a remarqué Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.
Le risque de voir de nouveaux variants du coronavirus et les conséquences de la politique chinoise du zéro Covid constituent d'autres inconnues pour les mois à venir. "Les incertitudes sont très fortes dans un contexte international perturbé", a souligné Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).
Les relations entre la Suisse et l'Union européenne figurent aussi parmi les incertitudes après l'abandon de l'accord-cadre. "Il faut absolument empoigner ce dossier, car il n'est pas possible de rester dans la situation actuelle", a prévenu M. Zurn.
Concernant la quasi parité du franc suisse et de l'euro (NDLR: à date du 21 avril en début de journée, un franc suisse vaut 0,97 euro), cette situation pourrait-elle avoir des conséquences sur l'économie vaudoise ? On retrouve Patrick Zurn :
Préoccupations
Selon la dernière enquête conjoncturelle de la CVCI, réalisée en mars, la situation économique générale reste la préoccupation principale des entreprises vaudoises. Elles sont 60% à le penser, en recul toutefois par rapport à la dernière enquête, réalisée alors que le Covid-19 sévissait plus durement.
Deux autres préoccupations connaissent, à l'inverse, une forte recrudescence cette année. Le prix des matières premières inquiète 36% des entreprises vaudoises, et surtout 69% celles de l'industrie. La difficulté à recruter constitue une autre préoccupation majeure pour 33% des sociétés interrogées.
Malgré tout, l'économie vaudoise se porte bien avec des prévisions de croissance de 3,2% cette année et 2,5% en 2023, contre respectivement 2,8% et 2% pour l'ensemble de la Suisse selon les chiffres du SECO. "La grande diversification de l'économie vaudoise demeure l'une des sources de sa résistance et de son dynamisme", a relevé Jean-Pascal Baechler.
A cela s'ajoutent des conditions-cadres favorables, notamment un chômage bas, des finances publiques saines et la présence des hautes écoles. La forte croissance démographique, qui soutient la consommation intérieure, explique aussi cette situation.
L'hôtellerie va mieux
Par branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d'entre elles. C'est dans la chimie-pharma, les activités immobilières et les services aux entreprises que la croissance devrait être la plus forte cette année en terre vaudoise.
Parmi les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus, l'hôtellerie-restauration reprend notamment des couleurs. "Le niveau des nuitées reste en déficit par rapport à l'avant Covid, mais l'amélioration est bien là", a remarqué Jean-Pascal Baechler.
Le PIB vaudois est publié depuis 2009, quatre fois par année. Il est calculé par l'Institut d'économie appliquée de l'Université de Lausanne (CREA) sur mandat de la BCV, de la CVCI et de l'Etat de Vaud.
Culture
Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York
Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.
"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.
Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.
Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.
"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.
L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.
Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes
La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.
C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.
Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.
Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.
Un compromis modifié
Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.
Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.
"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.
Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les partis ont dépensé 18 millions en vue des votations de novembre
Les partis ont déboursé environ 18,4 millions de francs pour les campagnes en vue des votations du 24 novembre. Les partisans de l'extension des autoroutes n'ont pas lésiné sur les moyens et annoncent le budget le plus important avec 5,2 millions de francs.
Les montants définitifs sont 29% plus importants que ceux annoncées avant le scrutin, indique vendredi le Contrôle fédéral des finances.
Les opposants au projet, menés par l'Association transports et environnement (ATE), ont déboursé 4,51 millions, dont 3 millions pour l'ATE.
Les campagnes pour les trois autres objets ont nécessité nettement moins de moyens. Les partisans du financement uniforme des soins (EFAS) ont dépensé 2,12 millions. Et les opposants seulement 570'000 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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