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Économie

Une économie vaudoise solide mais aux perspectives mitigées

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Les carnets de commandes du second oeuvre connaissent des taux de remplissage record. Cette branche du secteur de la construction est toutefois fortement impactée par la pénurie de main d'oeuvre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Les entreprises vaudoises résistent comme elles peuvent au ralentissement de la conjoncture mondiale. De fortes disparités marquent les branches des différents secteurs, notamment en fonction des marchés dont elles dépendent.

"Après le rebond extraordinaire de 2021, qui a suivi la récession due à la pandémie, la conjoncture a de nouveau ralenti en 2022 sur l'ensemble du globe en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie. Une situation incertaine a marqué 2023 et devrait perdurer en 2024", a expliqué mardi Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV) aux médias lors de la présentation des derniers indicateurs conjoncturels publiés par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).

Dans ce contexte, la croissance dans le canton de Vaud s'inscrit en baisse de un point, à 1,4% pour cette année et devrait se maintenir à 1,3% en 2024. Une tendance similaire s'observe en Suisse. La Commission parle donc de stabilité, soulignant que l'économie vaudoise ne ploie pas devant l'affaiblissement mondial. Mais pas de quoi se réjouir pour autant, selon Jean-Pascal Baechler.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Jean-Pascal Baechler de souligner tout de même que l’inflation est en baisse. Elle est repassée sous la barre des 2%. Doit-on donc s’attendre à une baisse des taux directeurs l’an prochain ? La réponse du conseiller économique de la BCV.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Baisse des exportations

Sans surprise, les exportations vaudoises ont reculé de 5,3% sur les 10 premiers mois de l'année. Leur niveau reste cependant supérieur à celui de 2019. Les différentes branches connaissent des fortunes diverses: en baisse pour la chimie et le matériel médical, en hausse pour l'horlogerie.

"Cela s'explique notamment par les marchés dont dépendent les branches", poursuit Claudio Bologna. "Les industries dépendantes de la zone euro sont impactées en raison de la cherté du franc. En revanche, l'horlogerie et la joaillerie, qui ont l'Asie comme principal marché ressentent moins ce paramètre."

Fortes disparités

Les secteurs connaissent également de fortes variations. Dans la construction, les carnets de commande du second oeuvre atteignent des valeurs record, avec 11 mois de réserves de travail. Ceux du gros oeuvres sont plus clairsemés avec des réserves de trois mois. "Les démarches administratives qui deviennent toujours plus longues et complexes ont tendance à décourager les investisseurs", analyse Nicolas Tripet de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Le second oeuvre ressent fortement le manque de main d'oeuvre. Ainsi, l'enquête conjoncturelle de la CVCI révèle que 64% des répondants des travaux de finition, d'installation électrique et de plomberie jugent le manque de personnel comme un obstacle à la bonne marche des affaires. Ce manque de bras empêche-t-il le secteur de se réjouir? Nicolas Tripet.

Nicolas TripetResponsable communication à la Fédération vaudoise des entrepreneurs

Dans le secteur de l'industrie, de grandes disparités sont également observées. Ainsi, la durée assurée de production pour la branche machines et de l'équipement est de 14 mois, et les professionnels sont 98% à juger les affaires satisfaisantes ou bonnes. En revanche la branche industrie et travail des métaux souffre de la faiblesse de la demande. Quelque 53% des professionnels jugent les affaires mauvaises.

Restaurateurs mécontents

Du côté de l'hôtellerie-restauration, les hôteliers ont le sourire tandis que les restaurateurs tirent la langue. Le résumé de Florence Wargnier, cheffe de service chez Vaud Promotion.

Florence WargnierCheffe de service chez Vaud Promotion

Bien que 51% des répondants hôteliers ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse pour l'été 2023 par à 2022, ils ont de quoi se réjouir. L'été 2022 avait en effet constitué un record avec une augmentation de 6% du total des nuitées.

En revanche, malgré la météo favorable de l'été 2023, les restaurateurs vaudois sont 42% à mentionner un chiffre d'affaires en baisse et 40% à juger la situation des affaires mauvaises. Ils invoquent la demande insuffisante, la pénurie de personnel et la hausse des coûts, en particulier de l'énergie.

Commerçants inquiets

Le secteur des services s'est globalement maintenu en 2023, mais a souffert du manque de main d'oeuvre, en particulier dans la branche des services informatiques. Cette dernière a connu un pic historique au premier trimestre 2023. "La digitalisation, la cybersécurité et l'avènement de l'intelligence artificielle constituent des tendances particulièrement porteuses", a fait remarquer Karine Bardetscher Chamoso de l'Ordre vaudois d'Experts Suisse.

Quant au secteur du commerce de détail, en constante mutation, il se trouve dans une situation "relativement mauvaise", a déclaré Patrick Zurn de la CVCI. Les inquiétudes portent actuellement sur "le franc fort et le tourisme d'achat qui en résulte". Les commerçants étaient 30% à juger la marche des affaires mauvaise en octobre, mais s'attendaient toutefois à une embellie avec les fêtes de fin d'année.

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Économie

BLS achève les travaux d’assainissement du tunnel du Lötschberg

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Dès samedi, les restrictions de circulation des trains disparaitront et le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les travaux d’assainissement de la voie ferrée dans le tunnel de faîte du Lötschberg seront terminés à la fin de la semaine. Ils ont duré six ans et ont coûté au total 180 millions de francs. Les restrictions de circulation des trains disparaitront dès samedi.

Au cours des six dernières années, l’ancienne voie ferrée en gravier dans le tunnel entre Kandersteg (BE) et Goppenstein (VS) a été remplacée par une voie ferrée moderne en béton, a indiqué jeudi la compagnie BLS.

Dès samedi, le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire. "En cas de forte affluence, jusqu’à six trains navettes-autos par heure et par direction peuvent emprunter le tunnel. De plus, après le changement d’horaire en décembre, les trains RegioExpress s’arrêteront à nouveau à toutes les stations de la rampe sud du Lötschberg", a ajouté BLS.

La nouvelle voie ferrée en béton présente divers avantages: la conduite dans le tunnel est plus calme et la durée de vie est plus longue et nécessite moins d’entretien. Le tunnel peut désormais être emprunté en continu sur les deux voies par des trains de marchandises avec des semi-remorques de quatre mètres de haut (couloir de quatre mètres).

Dans la partie nord du tunnel, des dommages ont été constatés sur la voie ferrée en béton sur une longueur d’environ 50 mètres. Dans cette section du tunnel, de l’eau contenant des sulfates se répand sur la voie ferrée, ce qui provoque ponctuellement des fissures superficielles et un effritement du béton. BLS a précisé définir "actuellement la procédure à suivre pour réparer ces dommages".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation ralentit encore la cadence en septembre

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Les prix de l’essence, du mazout et du diesel ont diminué en septembre (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.

Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.

Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.

Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Zurich Insurance veut dévoiler ses prochaines ambitions financières

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Zurich Insurance, dirigé par Mario Greco, compte dévoiler ses nouvelles ambitions financières en novembre (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur Zurich Insurance veut présenter en novembre ses prochains objectifs financiers pour la période 2025 à 2027, après avoir répété pouvoir dépasser ceux du précédent cycle.

Le groupe zurichois "est en bonne voie de dépasser tous ses objectifs actuels" fixés pour la période allant de 2023 à 2025. Il a également estimé que "l'évolution du marché présente toujours des chances attrayantes" que l'assureur compte saisir, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi.

Les futurs objectifs financiers seront dévoilés le 21 novembre, lors de la journée dédiée aux investisseurs qui sera organisée par le groupe à Londres.

Début août, la direction avait dit prévoir pour la période 2023 à 2025 une progression supérieure à 10% du bénéfice par action. Une croissance d'environ 5% des revenus est anticipée dans l'assurance dommages et dans l'unité Farmers, ainsi qu'un bénéfice opérationnel dans l'assurance-vie au moins aussi élevé qu'en 2023. L'assureur avait alors estimé être en mesure "de dépasser" l'ensemble de ses objectifs financiers.

La rémunération des actionnaires anticipe un taux de reversement de 75% du bénéfice net sous forme de dividendes, en plus du programme de rachat d'actions à hauteur de 1,1 milliard de francs lancé en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

France: la FDJ rachète le géant suédois des jeux d'argent en ligne

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La Francaise des Jeux (FDJ) compte ainsi devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard" (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Française des Jeux dévoile jeudi les résultats de son offre publique d'achat (OPA) sur l'opérateur suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, qui devrait lui permettre de devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard".

Évaluée à 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards de francs), cette opération serait la plus grosse de l'histoire de la FDJ, héritière de la loterie française créée en 1933 et entrée en Bourse fin 2019.

Annoncée en janvier, l'OPA a été close mercredi soir, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier initial, la FDJ ayant obtenu mi-septembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence en France.

Les résultats de l'offre seront annoncés à la clôture du marché jeudi.

Considéré comme une "étape majeure" pour le groupe par sa présidente Stéphane Pallez, le rachat de Kindred devrait lui permettre de se renforcer sur le marché des jeux en ligne en devenant "un acteur international de premier plan".

Kindred Group, qui emploie environ 2500 personnes, est l'un des principaux opérateurs mondiaux de jeux en ligne, avec des activités en Europe et en Australie.

Ses neuf marques (Unibet, bingo.com, 32 Red, Maria Casino...) lui ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 1,21 milliard de livres sterling en 2023 (1,45 milliard d'euros).

En France, l'acquisition d'Unibet permettra à la FDJ de devenir "le troisième opérateur du secteur des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence".

La FDJ a déjà finalisé l'année passée le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, pour une valorisation de l'entreprise de 175 millions d'euros.

Elle a également racheté en 2023 Premier Lotteries Ireland (PLI), "pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros", devenant pour la première fois de son histoire opérateur d'une loterie à l'étranger.

La réalisation de l'OPA sur Kindred reste soumise notamment à l'acquisition par FDJ d'au moins 90% du capital.

Mi-septembre, le groupe indiquait que "cinq actionnaires (Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda), représentant au total 26,72% des actions en circulation de Kindred, se sont engagés de manière irrévocable à apporter leurs titres à l'offre".

Le groupe a également acquis auprès de Veralda 1,11% des actions en circulation de Kindred en mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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