Vaud
Vaud veut moderniser sa vie politique
Le Conseil d'Etat vaudois met en consultation un copieux avant-projet de révision de la loi sur l'exercice des droits politiques. Au programme: transparence dans le financement des partis, lutte contre le tourisme électoral ou réforme des conseils généraux.
Après plusieurs révisions ponctuelles de cette loi trentenaire, le gouvernement a décidé de totalement revoir la copie. "Nous voulons répondre à l'évolution de la société et des conceptions du fonctionnement des institutions", a expliqué vendredi à Lausanne la conseillère d'Etat Béatrice Métraux. Le dépôt d'une trentaine d'interventions parlementaires en lien avec l'actuelle loi démontre d'ailleurs la nécessité de l'adapter.
Parmi les principales mesures présentées, citons le financement de la vie politique. Le texte propose que les comptes annuels des partis soient publiés. Une mesure qui concerne les formations représentées au Grand Conseil et dans les conseils communaux de plus de 10'000 habitants. "Cela toucherait 14 communes sur les 309 que compte le canton", a précisé la cheffe du Département des institutions.
Les comités de campagne s'investissant significativement dans des votations cantonales et communales (pour des entités de plus de 10'000 habitants) devront également publier leurs comptes de campagne.
Publicité des dons
Le Conseil d'Etat veut aussi que les dons reçus soient connus et publiés sur le site internet du canton après vérification. Sont concernés les partis présents au Grand Conseil et dans les législatifs des villes, les comités de campagne prenant part de façon active aux campagnes ainsi que les candidats au Parlement cantonal, au Conseil d'Etat, au Conseil des Etats et aux élections dans les grandes communes. Sont exemptés les dons de moins de 5000 francs provenant de personnes physiques.
Autre point important: l'exécutif tient à définir plus clairement sa marge de manoeuvre dans les campagnes de votation et pas uniquement cantonales. Tout en respectant les principes d'objectivité, de transparence et de proportionnalité, il souhaite mettre noir sur blanc qu'il peut prendre position lors de votations fédérale ou communale si "les intérêts du canton sont particulièrement touchés".
Exemples? "Sur le plan fédéral, les votations en lien avec la mobilité, les transports comme FORTA (Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération) ou l'aménagement du territoire", poursuit Béatrice Métraux. Sur le plan communal, l'exemple parlant est le vote sur les projets d'éoliennes.
Tourisme électoral
Répondant à une motion, le texte veut aussi mettre un terme au "tourisme électoral". En d'autres termes, empêcher que des personnes soient élues dans des arrondissements ou des communes où elles ne vivent pas et avec lesquelles elles n'ont pas de lien particulier. Concrètement, les candidats devront donc être domiciliés dans l'arrondissement ou le sous-arrondissement où il se présente.
Exit encore l'assermentation à la dernière minute de citoyens dans des conseils généraux, soit l'organe délibérant des communes de moins de 1000 habitants. On se souvient du cas de La Praz où quelques minutes avant des votes sur un parc éolien, des personnes ont été assermentées puis ne sont plus revenues siéger.
La solution retenue pour y remédier consiste à introduire un délai d'annonce de douze semaines avant d'être assermenté et une procédure d'exclusion pour les personnes qui manqueraient deux séances consécutives sans excuse valable.
Trois mois
Lancée auprès des partis, de la commission des jeunes du canton, des associations communales et de la Chancellerie fédérale, la consultation court jusqu'au 30 septembre. Le texte reviendra ensuite au gouvernement pour d'éventuelles modifications avant que le parlement ne se penche dessus.
Interrogée sur une possible application de la loi pour les prochaines cantonales, soit en 2022, la conseillère d'Etat s'est montrée prudente. "Je l'appelle de mes voeux", a conclu l'écologiste.
(KEYSTONE-ATS)
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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