Économie
Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés
Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.
La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.
Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.
Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.
L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.
Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre
Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.
L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.
Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Prévoir une dérogation pour exporter du matériel de guerre
Le Conseil fédéral aura une compétence dérogatoire pour autoriser des exportations d'armes lorsque des intérêts essentiels de politique extérieure ou de sécurité l’exigent. Sur demande du Parlement, il a ouvert mercredi une consultation en ce sens jusqu'au 4 septembre.
La compétence dérogatoire, à durée limitée, pourrait par exemple servir à maintenir certaines exportations de pièces détachées et d'éléments d'assemblage dans le cadre de collaborations industrielles entre sous-traitants suisses et des entreprises d'armement d'Etats partenaires soudainement impliqués dans un conflit armé, illustre le gouvernement dans un communiqué.
Il sera tenu de respecter les obligations internationales de la Suisse, notamment le droit de la neutralité. Les exportations vers des pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains ne seront pas permises.
Le Parlement pourra exercer sa surveillance. Il sera impliqué en cas d'application de la compétence dérogatoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel
Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.
La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.
Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.
Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.
Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.
Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.
Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.
Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.
Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.
"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La santé de l'économie suisse suspendue au rebond de la zone euro
La croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse devrait être pénalisée par la faible conjoncture dans la zone euro cette année. En revanche, l'inflation devrait rester dans la cible de 0% à 2% de la Banque nationale suisse, anticipent les économistes d'UBS.
La croissance du PIB devrait atteindre 1,3% cette année, puis 1,5% en 2025, les experts de la banque aux trois clés pariant sur une amélioration de la conjoncture européenne qui devrait soutenir l'industrie helvétique.
"L'inflation suisse a nettement diminué au cours des 12 derniers mois, car les prix des aliments et de l'énergie se sont stabilisés et il y a eu peu d'effets de second tour", souligne mardi le rapport. Ces effets, soit des hausses de salaires entraînant à nouveau des augmentations de prix, ne sont pas prévues de manière marquée pour les prochains trimestres. Les spécialistes d'UBS anticipent ainsi une inflation de 1,2% en 2024, puis de 1% en 2025.
Deux baisses de taux de la BNS
UBS prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) abaissera son taux directeur de 25 points de base en juin comme en septembre, pour le porter à 1,00%, contre 1,50% actuellement. Cette prévision "suppose que l'inflation restera confortablement dans la fourchette cible et que la croissance économique devrait rester en dessous de la tendance".
Cependant, deux éléments pourraient jouer les trouble-fêtes. L'inflation a été supérieure aux attentes à 1,4% en glissement annuel en avril et au-dessus du niveau de mars de 1,0%. Une autre surprise à la hausse en mai pourrait inciter la BNS à maintenir son taux directeur inchangé lors de sa réunion de juin et retarder la prochaine baisse des taux à septembre.
De plus, si l'inflation dans la zone euro et aux États-Unis ne ralentit pas suffisamment, les banques centrales concernées pourraient reporter leurs premières baisses de taux. Comme le franc se déprécierait probablement davantage par rapport à l'euro et au dollar, la BNS pourrait également décider d'attendre jusqu'en septembre pour son desserrement.
Comme les attentes du marché reflètent déjà deux baisses de taux d'intérêt par la gardienne du franc, le potentiel d'une baisse des rendements est limité. Les experts estiment que les taux des obligations gouvernementales suisses à 10 ans évolueront latéralement autour du niveau actuel de 0,7% dans les mois à venir.
Par ailleurs, la consommation suisse reste soutenue par un marché du travail solide. Bien que celui-ci ait récemment perdu un élan significatif, le chômage reste à un niveau très bas dans le pays. Le taux de chômage est attendu à 2,3% cette année, puis à 2,4% en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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