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Économie

Rejet du décret sur les grands projets solaires alpins en Valais

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En Valais, c'est "non" au décret qui voulait faciliter la construction de grandes installations solaires alpines. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Valaisans ont rejeté dimanche le décret qui permet d'accélérer les procédures d'autorisation des grands projets solaires alpins. La commission cantonale des constructions reste l'instance compétente pour autoriser de telles installations.

Le décret concernant la procédure d'autorisation de construire de grandes installations photovoltaïques a été refusé par 53,94 % des votants. La participation s'élève à 35,72 %.

En conséquence, la validité du décret entré en vigueur le 17 février 2023 s'éteint, indique dans un communiqué le Conseil d'Etat qui "prend acte" du résultat du vote. Quant aux projets solaires alpins déjà annoncés en Valais, ils pourront se concrétiser, mais en suivant le processus habituel.

Retour à la procédure standard

"La procédure se mènera conformément à la loi sur les constructions", indique à Keystone-ATS le département des finances et de l'énergie. En d'autres termes, ce sera à nouveau la commission cantonale des constructions (CCC), et non le Conseil d'Etat comme le prévoyait le décret, qui statuera sur les projets solaires alpins.

Selon le département, cela ne devrait pas avoir d'impact sur les délais: "Tant le Conseil d'Etat que la CCC peuvent rendre leur décision dans un délai inférieur aux 30 jours prescrits par le décret", indique-t-il.

Le décret visait surtout à accélérer la phase d’instruction qui précède la prise de décision. Mais aussi à concentrer les différentes procédures annexes nécessaires à l’autorisation de construire au sein de la même autorité et à instituer le Conseil d’Etat comme autorité de première instance afin d’éviter une voie de recours supplémentaire, détaille le département.

En ce qui concerne les éventuels recours justement, les trois voies redeviennent la norme: Conseil d'Etat et, le cas échéant, tribunal cantonal puis tribunal fédéral.

Subventions: 60 ou 30 %

Le décret devait servir de base d'application cantonale à la loi fédérale sur l'énergie, modifiée fin septembre en urgence. Baptisée Solar Express, celle-ci doit permettre d'augmenter rapidement la production d'électricité pendant l'hiver afin d'éviter une situation de pénurie.

En refusant le décret, le Valais ne sort pas pour autant de la course instaurée par la Confédération, et les huit projets solaires annoncés à ce jour dans le canton pourront rester sur les rangs. "Les conditions de réalisation des grandes installations photovoltaïques sont régies exclusivement et de manière exhaustive par le droit fédéral, le décret ne réglant que les aspects procéduraux", rappelle le département.

Les projets pourront toucher les subventions fédérales promises si, en suivant la procédure standard, les structures auront, au moins en partie, injecté de l'électricité dans le réseau d'ici à la fin 2025. La manne fédérale, qui pourra atteindre 60% de l'investissement, sera attribuée selon la devise du premier arrivé, premier servi, et ce jusqu'à ce que les parcs prévus dans toute la Suisse produisent annuellement au total 2TWh.

"Les projets qui ne pourront pas satisfaire les conditions pour recevoir cette subvention spéciale pourront tout de même recevoir la subvention ordinaire de l'ordre de 30% de l'investissement", relève le département valaisan.

Valais coupé en deux

Les résultats du vote révèlent une grande disparité entre la partie francophone et germanophone du canton: le Bas-Valais et le Valais central ont refusé le décret à plus de 61% et le Haut-Valais l'a accepté à près de 68%.

Cette différence se reflète également dans les résultats de sept des huit sites dans lesquels de grands projets ont déjà été approuvés par la population ou sont à l'étude: Anniviers, Ovronnaz et Orsières ont refusé le décret, Gondo-Zwichbergen, Grengiols, Saas Grund et Vispertal l'ont largement accepté. Seule Hérémence, site porteur d'un projet dans le Valais romand, se distingue en ayant largement accepté le décret.

"Nous sommes très agréablement surpris par les résultats. C'est un vote de bon sens, avec une pesée des intérêts que les autorités n'ont pas faite", réagit pour Keystone-ATS Jérémy Savioz chargé d'affaires à Pro Natura Valais. "Nous constatons que parmi les opposants au décret figurent de nombreuses communes de montagne; Anniviers par exemple a refusé le décret alors que son assemblée primaire avait accepté en juin à 96% la construction d'un parc solaire sur son territoire".

Du côté du comité pour le oui au décret, on "prend acte" du vote. "Nous déplorons que la campagne ait tourné en un affrontement émotionnel pour ou contre le solaire alpin (...) alors que le vote ne portait que sur les procédures de construction en elles-mêmes", regrette le comité dans un communiqué. "Nous attendons maintenant de ceux qui ont combattu ce projet des solutions politiquement et techniquement réalisables pour notre approvisionnement futur".

Le Centre, le PLR, l'UDC du Haut-Valais et les socialistes du Haut-Valais avaient appelé à accepter le décret. Le comité référendaire composé des Verts, des organisations de protection de la nature, de la gauche et de l'UDC du Valais romand, s'y était opposé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Royaume-Uni: la croissance revue à la baisse au deuxième trimestre

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La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse lundi par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment, une mauvaise nouvelle supplémentaire pour le gouvernement travailliste.

L'estimation pour le troisième trimestre reste inchangée, à 0,1%, mais elle confirme le net ralentissement enregistré au fil de l'année 2025, après la progression inattendue de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.

Le deuxième trimestre a notamment été marqué par l'entrée en vigueur d'une forte hausse des cotisations patronales, très critiquée par les entreprises, annoncées dans l'espoir de redresser les comptes publics.

Ces chiffres "ne changent pas le constat général: la croissance du PIB a nettement ralenti", résume Alex Kerr, de Capital Economics, pour qui "l'économie demeure très faible et aborde 2026 avec très peu d'élan".

Pour Lindsay James, analyste chez Quilter, ils montrent que "l'économie britannique est en train de s'enrayer", d'autant que les dernières mesures budgétaires annoncées fin novembre par la ministre des Finances Rachel Reeves n'auront, selon elle, "aucun effet sur la croissance".

"Le gouvernement va devoir espérer que les mesures prises jusqu'à présent commencent à porter leurs fruits, ou que les défis géopolitiques s'apaisent suffisamment pour que le commerce mondial puisse rebondir", poursuit-elle, évoquant même déjà "le spectre de la récession".

Le gouvernement a déjà encaissé un recul inattendu du PIB de 0,1% en octobre, premier mois du quatrième trimestre, d'après l'ONS.

Dans l'espoir de soutenir l'activité, la Banque d'Angleterre a abaissé la semaine dernière son taux directeur d'un quart de point, à 3,75%, confortée par le ralentissement de l'inflation. Les analystes tablent sur deux ou trois nouvelles baisses en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak reste en prison

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L'ex-Premier ministre malaysien Najib Razak restera en prison. (© KEYSTONE/AP/Azneal Ishak)

L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak actuellement emprisonné s'est vu refuser lundi sa demande d'assignation à résidence. Il s'agit d'un premier revers judiciaire dans une tentaculaire affaire de corruption.

Le dirigeant de 72 ans, qui purge depuis 2022 une peine de six ans de prison liée au détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), fait face cette semaine à plusieurs décisions de la justice et risque vendredi une autre lourde peine d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de nouveaux chefs d'accusation.

La juge Alice Loke Yee Ching de la Haute cour de Kuala Lumpur a dit lundi "rejeter" la demande de l'ancien chef du gouvernement de commutation de sa peine de prison en une assignation à résidence.

Cette requête reposait sur un décret jamais rendu public du précédent roi de Malaisie, mais qu'un juge avait estimé recevable.

Selon le parquet malaisien, Najib Razak a profité de sa position de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer de vastes sommes du fonds vers son compte personnel il y a plus de dix ans.

Il est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant de 1MDB, ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les témoignages de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires en fuite Low Taek Jho l'essentiel de la responsabilité des malversations.

L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB durant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds désormais dissous.

S'il est reconnu coupable vendredi de nouvelles accusations, Najib Razik risque une peine considérablement alourdie.

Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme un yacht géant ou des oeuvres d'art, a été déterminant dans la défaite aux législatives en 2018 de Najib Razak et de son parti, l'Organisation nationale unifiée malaise (Umno), au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Ce scandale a déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, dont les systèmes financiers ont été utilisés pour blanchir l'argent. Les banques JPMorgan Chase, Edmond de Rothschild, et un ancien banquier de Goldman Sachs, ont été condamnés dans cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'hôtel "Momentum" ouvre ses portes dans le Lötschental sinistré

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Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a poussé de terre en seulement quatre mois. L'hôtel temporaire du Lötschental, baptisé "Momentum", a ouvert ses portes en fin de semaine à Lauchernalp, au-dessus de Blatten (VS). S'il ne remplacera jamais le patrimoine perdu, il vient offrir des lits supplémentaires et de nouvelles opportunités au tourisme de la vallée.

Les deux hôteliers à l'origine du projet découvrent les finitions des lieux pratiquement en même temps que les médias. Vendredi, quelques heures avant l'ouverture officielle du soir, le soleil se lève sur la vallée et vient blanchir le bois déjà clair des façades.

Lukas Kalbermatten et Esther Bellwald sont propriétaires de deux des trois établissements hôteliers engloutis lors de l'éboulement du 28 mai dernier. "Il y a beaucoup de bonheur aujourd'hui, mais aussi beaucoup de tristesse", raconte la Haut-Valaisanne dans une voix qui se met à trembler. On est là, car on a tout perdu."

Elle et sa famille possédaient l'hôtel le plus ancien de la vallée, dont l'histoire s'écrivait depuis près de 157 ans. "On peut remplacer un travail, mais pas un lieu", évoque-t-elle.

Une forme d'urgence

L'idée de "Momentum" a germé très vite après la catastrophe de ce printemps. Il s'agit du "premier bâtiment qui est (re)construit", souligne Mathias Fleischmann, chef des remontées mécaniques de Lauchernalp et de Lötschental Marketing. C'est tout un "symbole", qui crie "nous sommes encore là, attractifs et tournés vers le futur."

Pensé comme une structure temporaire, l'hôtel doit combler une partie des lits perdus à Blatten jusqu'à l'horizon 2030. "Le tourisme ne pouvait pas attendre la reconstruction du village", relève Lukas Kalbermatten. Il fallait faire quelque chose maintenant."

Avec ce nouvel établissement, 64 lits s'ouvrent aux touristes. Mais la capacité d'accueil de la vallée est tout de même réduite, seuls deux tiers des lits perdus lors de l'éboulement étant compensés aujourd'hui.

Lieu marqué par Blatten

Situé à 1970 mètres d'altitude, le bâtiment rectiligne trouve sa place à proximité de la télécabine de Lauchernalp et au pied des pistes de ski. La station surplombe le village de Wiler et la vallée du Lötschental.

Une fois en haut, la coulée de boue n'échappe ni aux yeux attentifs, ni à la neige arrivée tôt cet hiver. Depuis les balcons des 19 chambres non plus.

Les imposantes montagnes - dont le petit Nesthorn - occupent le reste du panorama. "La montagne est toujours aussi belle, je ne la regarde pas avec tristesse", confie Esther Bellwald.

Sur le lit, une couverture: elle est similaire à l'objet traditionnel autrefois fabriqué à Eisten, l'un des hameaux de Blatten. Elle a servi de modèle pour choisir les couleurs du lieu, explique Lukas Kalbermatten. Le sol est rouge et bleu, et quelques traces de jaune se retrouvent ici et là.

L'heure est aux réjouissances

Pour mener à bien le projet, les hôteliers ont pu compter sur leur longue expérience. "Ce n'est jamais comme ça qu'on ouvre un hôtel, en finissant le chantier le jour de l'ouverture", glisse Esther Bellwald.

"On a par exemple pas encore reçu les terminaux pour les cartes de crédit, poursuit l'habitante de Ried, l'un des autres hameaux du village sinistré. Mais on trouve toujours un chemin."

Lukas Kalbermatten ne cache pas son "envie de travailler". Lui, Esther et l'hôtel sont prêts à accueillir les premiers clients. Ouvertes depuis près d'un mois, les réservations réalisées jusque-là sont satisfaisantes, même s'il reste quelques places pour les prochaines semaines.

Un travail d'équipe

Il aura fallu environ quatre mois pour relever ce "défi". Le projet, qui représente un investissement de près de 4,6 millions de francs, a nécessité une collaboration étroite entre les différents partenaires, relèvent les hôteliers.

À noter que les deux entrepreneurs détiennent chacun 45% du capital-actions, tandis que les remontées mécaniques de Lauchernalp en détiennent 10 %. Le projet a également bénéficié du soutien du canton du Valais à hauteur de 1 million de francs, ainsi que de celui de l’Aide suisse à la montagne à hauteur de 0,5 million de francs.

D’autres acteurs ont également été impliqués, notamment des associations hôtelières et des fournisseurs, qui ont contribué au financement sous forme de soutiens et de dons.

"Ce projet montre une fois de plus comment la population de la montagne reste soudée et fait preuve de résilience", déclare Eva Jaisli, présidente du Conseil de fondation de l'Aide suisse à la montagne. "Momentum" renvoie d'ailleurs directement à la symbolique de saisir les bons moments, relève Esther Bellwald. En physique aussi, le mot indique qu'on reste en mouvement, qu'on arrive quand même à avancer."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Roche et Novartis parviennent à un accord avec les Etats-Unis

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Vendredi, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient conclu un accord avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER / POOL)

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi soir avoir conclu un accord avec des entreprises pharmaceutiques, dont Roche et Novartis, pour réduire le prix des médicaments. En échange d'investissements, les entreprises seront exemptées de droits de douane pendant trois ans.

Les deux entreprises helvétiques ont également réaffirmé leur intention d'investir plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis pour la production de médicaments.

Roche, ou plus précisément sa filiale Genentech, prévoit par exemple d'investir 50 milliards de dollars. De son côté, Novartis a confirmé les investissements de plus de 23 milliards de dollars annoncés précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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