Suisse Romande
Solaire alpin: le Valais accepte le décret - Référendum lancé
Le parlement valaisan a accepté vendredi en une lecture un décret qui va faciliter et accélérer la procédure d'autorisation des grandes installations photovoltaïques dans les Alpes. Les Verts lancent un référendum.
Ce décret valaisan, approuvé par 87 voix contre 41, va servir de base d'application cantonale de la loi fédérale sur l'énergie, modifiée fin septembre en urgence afin de répondre à une potentielle pénurie d'électricité à l'échelle nationale. Tous les cantons devront se positionner et le Valais est le premier à le faire, a lancé le conseiller d'Etat Roberto Schmidt lors de cette session spéciale énergie. "Il est important de ne pas perdre cet avantage".
C'est que pour encourager l'installation de ces grands parcs, la Confédération a aussi promis des subventions fédérales. La manne peut atteindre 60% de l'investissement si les structures sont partiellement en fonction d'ici à la fin 2025. Mais l'argent sera attribué selon la devise du premier arrivé, premier servi et jusqu'à ce que les parcs construits produisent 2TWh à l'année. Entre 25 et 30 projets sont en réflexion à l'échelle nationale, dont cinq en Valais.
Le Conseil d'Etat statuera
Pour accélérer le processus d'autorisation de construire ce genre d'installations, le décret donne au Conseil d'Etat le pouvoir de statuer sur les dossiers, à la place de la Commission cantonale des Constructions, entité qui octroie normalement ces sésames à l'extérieur des zones à bâtir.
L'effet suspensif a été levé, à savoir qu’en cas de recours, le projet ne serait pas stoppé par défaut. Il pourra cependant être accordé sous condition.
Dans son projet, le canton n'a pas souhaité être plus strict que la Confédération. "Nous aurions aimé pouvoir choisir les meilleurs projets en suivant une planification cantonale, mais cela serait désormais contraire au droit fédéral", avait indiqué Roberto Schmidt jeudi, lors de l'entrée en matière.
Peu de marge de manoeuvre
Le parlement a fait ce qu'il a pu avec la marge de manoeuvre laissée par Berne, où le débat a déjà eu lieu, ont soutenu Le Centre, le PLR et l'UDC haut-valaisanne. Les formations ont dit être "satisfaites" de la teneur du décret. "Il faut aller de l'avant".
Le PLR a tout de même invité le Conseil d'Etat à envoyer un message à la Confédération, lui demandant de prioriser ses critères et que l'attribution de ses subventions prenne en compte l'impact sur l'environnement, ou le prix du raccordement ou pourquoi par les retombées locales, a-t-il souligné.
Le texte accepté vendredi vient avant même que Berne n'annonce le contenu de l'ordonnance qui fixera plus précisément les critères d'adoubement des projets. Le document est désormais attendu pour avril.
"Pas de garantie"
Dans sa loi, la Confédération prévoit que les autorisations soient données par le canton, ont riposté les Verts. Le groupe écologiste estimait donc que "lui pouvait utiliser cette marge-là", notamment pour que les espaces sauvages et les paysages remarquables soient préservés. Une manière de pallier le manque de planification de la Confédération, a appuyé le PS.
"C'était notre ligne rouge", ont précisé les écologistes avant d'annoncer qu'ils lanceraient un référendum contre ce décret, ce qu'ils ont fait quelques heures plus tard, en collaboration avec Pro Natura. Et de rappeler qu'ils étaient toujours prêts à discuter de l'installation de parcs solaires alpins sur des constructions existantes (barrages, remontées mécaniques, et autres infrastructures).
"On se précipite sans garantie sur des projets irréalistes", a encore abondé la gauche. En acceptant ce décret, le message est clair: "le Valais s'aplatit devant l'argent", a-t-elle poursuivi. "Le jeu n'en vaut pas la chandelle", a abondé l'UDC qui a regretté que le parlement accepte de "vendre le paysage alpin".
L'argument est "faux et fallacieux", ont réagi les Centristes. Une toute partie de nos alpes sera touchée, l'impact sera minimum, ont-ils ajouté.
Les communes auront leur mot à dire
Le canton ne peut pas faire davantage, mais la loi fédérale exige l’accord de la commune concernée et du propriétaire foncier, a rappelé Roberto Schmidt. Cela signifie, par exemple, que la population de Grengiols peut dire 'non' lors de l'assemblée primaire au projet actuellement développé sur son territoire dans le parc naturel de la vallée de Binn. "En acceptant Grengiols solar, ils perdront leur label", illustre-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Circulation restreinte en raison de la Conférence à l'EHL Lausanne
Le site de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL Hospitality Business School) accueillera les participants de la Conférence internationale sur le déminage en Ukraine jeudi et vendredi. Des perturbations et restrictions de circulation sont prévues sur certains sites dès mercredi.
Sur la route de Berne dans le sens descente (direction Lausanne), le trafic sera dévié à la hauteur du parking du Chalet-à-Gobet en direction route de Cojonnex - chemin de la Vulliette avant un retour sur la route de Berne, indiquent les police cantonale et de Lausanne dans un communiqué.
Dans le sens de la montée (direction Moudon), le trafic de transit circulera sur une seule voie de circulation depuis "En Marin", soit à la hauteur du pont enjambant la route de Berne. Ces restrictions sont prévues mercredi de 18h00 à 20h00, jeudi de 07h30 à 09h30 et vendredi de 07h30 à 09h30.
L'avenue de l'Elysée sur laquelle le parcage sera interdit sera en outre fermée à la circulation, de même que les quais d'Ouchy, jeudi entre 17h00 et 22h00. Les transports publics seront déviés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les arbres vous parlent à Lausanne
De nouveaux arbres vont verdir Lausanne. Mais d’autres vont être abattus, car fragilisés. Mais pour chaque arbre enlevé trois autres seront plantés en ville. C’est la promesse de la Municipalité pour son programme « Objectif Canopée ».
Depuis quelques jours, certains arbres portent une pancarte qui annonce leur abattage prochain. Mais aussi leur remplacement. Car si un arbre est coupé en ville, la Municipalité s’est engagée à en planter trois. C’est un des buts affichés de son programme « Objectif canopée ». Il vise à augmenter l’arborisation pour lutter contre des étés de plus en plus chauds. Plus de 1'500 arbres sont plantés chaque année depuis 2021. Et si certains autres sont abattus, c’est avant tout pour des questions de sécurité. Les explications de Benjamin Rudaz, Chef de la division arbres et forêts au Service des parcs et domaine de la ville de Lausanne.
6'500 arbres ont pris racine en ville de Lausanne depuis 2021. C’est 50% de plus que l’objectif annoncé par la Municipalité à la population. Mais souvent, les arbres coupés font davantage parler d’eux.
La couverture foliaire devrait atteindre les 30% d’ici 2040 selon l’objectif de ce volet du Plan Climat et biodiversité. L’objectif semble pour l’heure réalisable mais il doit sans cesse être adapté face à l’évolution des conditions climatiques.
Culture
Théâtre du Jorat: fréquentation en hausse de 30% en 2024
Le Théâtre du Jorat tire un bilan positif de sa saison 2024 qui s'est déroulée du 24 mai au 22 septembre à Mézières (VD). Au cours de cette période, la "Grange sublime" a attiré un total de 12'000 spectateurs pour 15 spectacles, remplissant 70% de ses places. La hausse est de 13% par rapport à l’année précédente.
Au total, le théâtre a présenté quinze productions suisses et européennes. Plusieurs ont été particulièrement acclamées, à l'instar de "20 000 lieues sous les mers" de Christian Hecq et sa complice Valérie Lesort ou d'"Inri", création romande d’André Hahne et d'ADN Dialect, se réjouit l'équipe de la Grange sublime mardi dans un communiqué.
"Nos efforts pour déployer une palette artistique diversifiée ont porté leurs fruits, avec des initiatives novatrices telles que des lectures d’acteur-trices renommé-es, un atelier d’écriture et des bals qui ont conquis un public enthousiaste", a souligné Ariane Moret, directrice générale et artistique du Théâtre du Jorat, citée dans le communiqué.
Commencés en 2023, les travaux de restauration se poursuivent jusqu'en 2025. Un pavillon chauffé accueillera la buvette dans le jardin. Il est actuellement en construction, tout comme l’annexe qui servira de backstage scénique adapté aux normes actuelles et qui permettra d’accueillir des productions répondant aux exigences contemporaines.
La saison prochaine de ce théâtre d'été entièrement construit en bois débutera en juin 2025. Elle sera suivie d’une inauguration officielle des nouveaux espaces en automne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les défenseurs de la baisse d'impôts lancent leur campagne
Le 24 novembre, la population genevoise est appelée à se prononcer sur une baisse d'impôts sur le revenu "pour tous", dès 2025. La mesure vise notamment à soulager financièrement la classe moyenne. Mardi, les partis de droite et du centre, favorables au projet, ont lancé leur campagne.
Il est temps de penser à ceux qui se lèvent tôt et qui n'ont pas d'aide, a relevé devant les médias le président de l'UDC Genève Lionel Dugerdil. "Pour une fois, on offre quelque chose à la classe moyenne, qui souvent paie, mais ne reçoit rien", a, pour sa part, insisté le président du Centre Genève Philippe Rochetin.
Le projet propose une baisse d'impôt moyenne de 8,7%. Des ménages pourraient escompter sur un allègement d'un peu plus de 11%. La diminution serait moindre, de l'ordre de 5%, pour les très hauts revenus. Le canton verrait de son côté ses recettes fiscales fondre d'un montant d'environ 300 millions de francs.
Le projet de budget 2025 de l'Etat prévoit une hausse beaucoup plus importante des charges que cette perte fiscale, ce qui l'éloigne de l'équilibre, a relevé en substance Pierre Nicollier, président du PLR Genève, estimant que l'impôt doit permettre d'avoir "un Etat fit et sain". Pour les communes, la mesure coûtera environ 108 millions de francs, soit moins que leurs excédents cumulés de 360 millions en 2023.
Période adéquate
Les intervenants ont rappelé que l'Etat de Genève a connu des derniers exercices fastes. Ils estiment que le moment est opportun pour proposer cette baisse d'impôt sur le revenu. "Si on ne le fait pas aujourd'hui, quand pourra-t-on le faire?" s'interroge le secrétaire général du Parti vert'libéral Michel Roche.
Ce dernier insiste sur la perte de pouvoir d'achat que subit la classe moyenne, avec les hausses des primes d'assurance maladie et la persistance de l'inflation. Selon M. Roche, cette baisse d'impôt est une façon de redonner à cette catégorie de la population "une bouffée d'oxygène pour qu'elle puisse consommer local".
Grâce à ce projet, Genève va se rapprocher de la fiscalité suisse, note, de son côté, le président du MCG François Baertschi. "Nous allons pouvoir nous écarter de notre modèle inspiré par la fiscalité française, à savoir des impôts au maximum". Genève restera malgré tout le canton "qui taxe le plus les riches".
La gauche, les Verts et les syndicats critiquent ce projet de baisse d'impôts, car les hauts revenus bénéficieront des plus fortes réductions. Les opposants dénoncent aussi les pertes fiscales massives que cette diminution entraînera, et qui conduiront, selon eux, à des coupes dans les dépenses de l'Etat et des communes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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