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Sept nouveaux cas de Covid-19 en Suisse

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Face à la menace grandissante du coronavirus, l'OFSP est passé au niveau d'alerte rouge. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Sept nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lundi en Suisse, portant à plus de 30 le nombre de contaminations. Des cas de transmission ont eu lieu sur le territoire suisse. Face à la menace grandissante, la Confédération est passée au niveau d'alerte rouge.

L'un des nouveaux cas de coronavirus concerne un jeune homme du district de la Gruyère, dans le canton de Fribourg. Il a été en contact avec la première personne infectée, dont le cas a été annoncé dimanche, a indiqué lundi la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS).

Il est pris en charge par l'Hôpital fribourgeois (HFR). L'évolution de la maladie est favorable. Une vingtaine de personnes ont été confinées à leur domicile.

Un deuxième cas de coronavirus a également été enregistré dans le canton de Berne. Il s'agit d'un jeune homme de Bienne. Il n'a pas séjourné dans une zone à risques, mais il était un camarade de classe au Lycée technique de Bienne de la jeune fille atteinte du coronavirus. Le jeune homme, placé en quarantaine à domicile, va bien.

Le canton du Tessin compte également un deuxième cas de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). Le patient, un habitant âgé de la région de Lugano, s'est rendu dimanche soir aux urgences d'une clinique privée de la ville tessinoise, où il a été admis, a indiqué le Département tessinois de la santé.

Onze cantons touchés

Trois nouveaux cas de coronavirus ont par ailleurs été confirmés en Haute-Engadine, dans les Grisons. Les trois personnes présentent les symptômes, mais sont en bonne santé. Elles ont été placées en isolement.

Bâle-Campagne a pour sa part annoncé son troisième cas. La personne infectée fait partie de l'entourage des deux cas déjà confirmés la semaine passée dans le canton.

A Zurich, sept personnes ont été testées positives au coronavirus, mais les cas n'ont pas encore été confirmés par le laboratoire de référence à Genève. Six d'entre elles ont été hospitalisées à l'Hôpital universitaire de Zurich et une à la clinique Hirslanden, a déclaré le Département de la santé du canton de Zurich.

Un cas a été contaminé par une personne déjà infectée. Trois autres ont été contaminés en Italie. Les trois derniers cas ont été en contact avec une des personnes contaminées en Italie. Tous se portent bien, a précisé le département zurichois.

Onze cantons (AG, BE, BL, BS, FR, GE, GR, TI, VD, VS, ZH) sont touchés par le Covid-19. Les Grisons en comptent le plus, avec 9 cas confirmés, suivi de Genève (8). En Suisse romande, quatre cantons sur six sont touchés pour l'heure, à l'exception du Jura et de Neuchâtel. Plus de 1850 tests ont été menés, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Poignées de mains à éviter

Face à la menace grandissante, l'OFSP a publié de nouvelles recommandations lundi sur son site internet. Elle invite la population à éviter les poignées de mains, à jeter les mouchoirs usagés dans une poubelle fermée et à toujours téléphoner avant d’aller chez le médecin ou aux urgences.

Ces recommandations s'ajoutent à celles déjà édictées la semaine passée et font suite à la multiplication des cas confirmés de coronavirus en Suisse. Jusqu'ici, trois règles d’hygiène étaient déjà en vigueur: se laver soigneusement les mains, tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude et en cas de fièvre et de toux, rester à la maison.

En ouverture de la session parlementaire de printemps, la présidente du Conseil national Isabelle Moret (PLR/VD) a rappelé le défi sanitaire que représentait le coronavirus pour la Suisse. Elle a salué toutes les personnes touchées de près ou de loin par la maladie ainsi que le personnel soignant.

FIFDH annulé

Les visiteurs ne sont pas autorisés durant cette session parlementaire à cause du virus. Les débats peuvent être suivis sur Internet. Les services du Parlement ont mis en place un groupe de travail sur le coronavirus, a ajouté Mme Moret. Les recommandations peuvent être adaptées en tout temps.

Après l'interdiction de tout rassemblement de 1000 personnes jusqu'au 15 mars décrétée par le Conseil fédéral, de nouvelles manifestations ont été annulées lundi. Le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) a ainsi supprimé la 18e édition qui devait se tenir du 6 au 15 mars dans 65 lieux de Genève et de ses environs. Un défilé prévu ce lundi à Berne par le Parti pirate pour demander la libération du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange a également été annulé.

La Ligue nationale de hockey sur glace a pour sa part décidé de suspendre les championnats de National League et de Swiss League en raison des risques de propagation du coronavirus. Les organisateurs du Swiss Judo Open 2020 ont annoncé que leur manifestation prévue les 7 et 8 mars à Winterthour était annulée.

Partis politiques et armée maintiennent en revanche leur activité. L'UDC, le PS et les Verts prévoient encore de se réunir en mars et avril, alors que les écoles de recrues et le cours de répétitions continuent à fonctionner normalement. Les rapports de brigades et les journées de visite sont cependant annulés jusqu'à la mi-mars.

Sur le plan économique, les premières répercussions de l'épidémie commencent à se faire sentir. Plusieurs entreprises ont fait des demandes de chômage partiel, dont onze dans le canton de Vaud, huit en Valais, trois dans le Jura, quatre dans le canton de Berne, cinq dans celui de Zurich et deux à St-Gall.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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