Culture
Sons déformés, chants parlés: Kim Gordon en concert à Berne
Une Dampfzentrale complète a accueilli mardi soir à Berne la musicienne américaine Kim Gordon pour son seul concert en Suisse. Sons déformés, chants parlés, projections vidéo, les spectateurs ont été plongés dans une atmosphère "underground" et psychédélique.
La chanteuse new-yorkaise de 71 ans faisait halte à Berne dans le cadre de sa tournée "The Collective", du nom de son deuxième album solo, sorti en mars dernier et acclamé par la critique, tant pour sa sonorité que pour les réflexions contenues dans les paroles.
Débutant son concert avec "BYE BYE", la chanson d'ouverture de l'album "The Collective", l'icône du rock alternatif chante en parlant et en dictant une série d'objets à emballer: des cigarettes au pyjama en passant par le shampoing. Elle est accompagnée par des sons déformés et des rythmes sourds.
Brutal et psychédélique
Cette chanson résume son nouvel album et le concert. Kim Gordon était accompagnée sur scène de trois musiciens, un batteur, une bassiste qui joue également du synthétiseur, et une guitariste. L'artiste a également joué de la guitare pendant quelques morceaux.
Les sons distordus des guitares et des voix ont été omniprésents durant tout le spectacle, rendant l'ensemble brutal et offrant au public un voyage presque psychédélique.
Les vidéos projetées sur scène au cours du concert montrent tantôt des images du groupe, tantôt des images plutôt abstraites, une référence à sa carrière d'artiste plasticienne.
Le concert s'est terminé par "Grass Jeans", une chanson que Kim Gordon a sortie en décembre 2021 pour récolter des fonds en faveur d'une organisation qui soutient le libre choix de l' avortement au Texas, a-t-elle expliqué en présentant la chanson, ajoutant: "Nous espérons que Trump ne gagnera pas", en référence à l'ancien président américain Donald Trump, candidat à l'élection présidentielle américaine le 5 novembre prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Beaucoup moins d'événements au Palladium à cause du bruit
La Ville de Genève doit réduire drastiquement l'utilisation de la salle du Palladium en raison des nuisances sonores causées lors de concerts, de spectacles ou de soirées festives. Cette mesure fait suite à une décision du Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) du canton.
Les résultats des mesures de bruit mettent en évidence des nuisances importantes pour les habitants des immeubles voisins récemment construits, indique jeudi la Ville de Genève dans un communiqué. Ces analyses ont été menées entre juillet et novembre 2023 suite à des plaintes des riverains.
D'une capacité de 1300 personnes, la salle du Palladium pourra accueillir un seul événement sonorisé par mois sans limite d'heure, avec un niveau sonore maximal de 93 décibels, ce qui correspond à une simple sono. Un festival, comprenant deux soirées, sera aussi autorisé une fois par année, avec un niveau supérieur à 93 décibels.
La Municipalité avait proposé une autre solution au SABRA, soit une location quotidienne des lieux, sauf le dimanche, pour des événements sonorisés se terminant à 21h00 avec un niveau sonore fixé à 93 décibels. Cette proposition a été refusée par le SABRA. La Ville de Genève "s'étonne de cette fermeté, qui tranche avec une position plus conciliante s'agissant du trafic routier".
Le Palladium est très sollicité, notamment par des associations culturelles, qui y organisent des soirées caritatives ou festives. Il existe actuellement peu d'alternative pour organiser de telles manifestations. Une étude sera menée prochainement sur l'ensemble du bâtiment afin de déterminer l'ampleur d'une future rénovation et une mise aux normes. En attendant, il devra mettre la sourdine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Pavillon Naftule, nouvelle maison de l'humour à Lausanne
Le Pavillon Naftule, la nouvelle maison de l'humour installée à Lausanne-Bellerive, ouvrira ses portes mercredi prochain. Doté d'une salle de 450 places et d'un foyer en configuration café-théâtre de 200 places, il accueillera plus de 130 représentations en trois mois. La Revue de Lausanne inaugurera les lieux.
Après une première série de représentations à Cossonay, les comédiens et danseurs de la Revue de Lausanne seront les premiers à fouler la scène de ce nouveau théâtre. Ils y présenteront dès le 13 novembre "À la Une", une création qui a cette année pour thème la presse romande.
Pour le reste, le pavillon accueillera une "programmation dantesque" de novembre à février, soulignent les organisateurs dans leur communiqué. Parmi les 130 représentations qui se succéderont au sud de la capitale vaudoise figurent "Bonne année", un spectacle exclusif de Thomas Wiesel ou "Pain Surprise", le solo improvisé de Blaise Bersinger.
A l'affiche également "Je vais bien, mais le monde va mal", premier spectacle de Benjamin Décosterd, créé au Pavillon, ainsi que la dernière représentation de "Madame Helvetia" par Nathalie Devantay.
Les organisateurs citent encore les spectacles de Nathanaël Rochat, des 30 ans de carrière de Marie-Thérèse Porchet (Joseph Gorgoni), de Julie Conti, ainsi que des représentations jeune public (magie et improvisation) chaque mercredi après-midi, animées en alternance par Pierric Tenthorey et Gaëtan Bloom.
Pierre Naftule inspirateur
Créé en moins d’un an sous l’impulsion de Sébastien Corthésy et des équipes de Jokers Comedy, le Pavillon Naftule est un lieu unique en Suisse romande. Conçu par les comédiens pour les comédiens, il s'inspire des valeurs de l'écrivain, producteur et metteur en scène genevois Pierre Naftule, décédé en 2022.
Cette structure temporaire de 1200 m3, insonorisée et chauffée, est équipée d’une acoustique de pointe pour offrir une expérience confortable et immersive au public comme aux artistes. Ce théâtre de 450 places, le premier de cette envergure à Lausanne, vise à rassembler les talents suisses de l’humour dans un cadre qui leur est dédié. Le pavillon sera démonté dès le 16 février et sera ensuite remonté l'année prochaine pour la même période.
naftule.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La magie de Noël s'empare de la Riviera
Le marché de Noël de Montreux, qui fête ses 30 ans, s'étend sur la Riviera. Ainsi Vevey et Villeneuve accueilleront aussi des festivités.
L'idée de réunir ces villes pour créer Riviera Noël vient d'un besoin sécuritaire et de confort des visiteurs. "À Montreux, on arrivait joliment au bout des possibilités", avoue Yves Cornaro, directeur et président de Montreux Noël. L'élargissement de la manifestation à la Riviera permet "une vision à long terme de la région au niveau touristique." À terme, la Tour-de-Peilz devrait également rejoindre le projet.
À Vevey, l'accent sera mis sur le terroir, notamment avec un restaurant d'une centaine de places servant des spécialités vaudoises. À Villeneuve, c'est le Village des Lutins qui prend ses quartiers. Les enfants pourront y découvrir toutes sortes d'activités comme des balades à poney ou encore des ateliers créatifs. Pas de changements à Montreux hormis des espaces de circulation élargis pour les visiteurs.
Avec cette nouvelle formule, il devrait donc y avoir une meilleure fluidité à travers les marchés. L'autre point essentiel, c'est l'accessibilité à la manifestation.
La gratuité des bus concerne les lignes 201 et 204 du réseau VMCV. Elles pourront être utilisées sans billet les weekends, de 13h jusqu'à la fin du service.
Un plus pour la région
Le marché de Noël de Montreux attire chaque année plus de 500’000 personnes. Avec ce projet, ne serait-ce pas Vevey la grande gagnante?
À Lausanne, le marché de Noël a créé quelques tensions avec les commerçants. Dans le cas de Riviera Noël, c'est à Vevey qu'il y a le plus de changements. Mais selon Yves Cornaro, il n’y a pas vraiment de craintes du côté des commerçants.
Le marché de Noël sur la Riviera ouvrira le 21 novembre. Le Village des Lutins pourra lui être visité dès le 27 novembre. Les festivités dureront jusqu'à Noël du côté de Montreux et jusqu'au Nouvel An à Vevey.
Culture
L'écrivaine suisse Gabriella Zalapi battue pour le prix Médicis
La saison littéraire se poursuit en France: le prix Médicis a été remis mercredi à Julia Deck pour un roman autobiographique consacré à sa mère, "Ann d'Angleterre", aux éditions du Seuil. Elle l'a emporté avec 5 voix contre 4 contre Thomas Clerc, au troisième tour.
"Je suis très émue d'avoir ce prix", a déclaré la lauréate au restaurant La Méditerranée à Paris.
L'écrivaine et plasticienne suisse Gabriella Zalapi, formée à la Haute école d’art et de design à Genève, avait été retenue dans cette catégorie pour son roman en français "Ilaria ou la conquête de la désobéissance". Elle y raconte l'enlèvement d'une petite fille de huit ans par son père et leur cavale de deux ans à travers l'Italie des années 1980.
Le prix Médicis du roman étranger est allé au Guatémaltèque Eduardo Halfon, pour "Tarentule" (éditions Quai Voltaire). Il a recueilli quatre voix contre deux à l'Autrichien Josef Winkler, au huitième tour. "Je suis heureux, choqué d'arriver dans cette cérémonie très officielle", a commenté le lauréat.
L'Allemande établie en Suisse Katja Schönherr avait aussi été retenue dans cette catégorie avec "La famille Ruck". L'autrice, née à Dresde en 1982, y mêle satire sociale et clash des générations quand un père, sa mère et sa fille adolescente se retrouvent à cohabiter.
Le prix Médicis de l'essai a été attribué à l'Allemand Reiner Stach pour le troisième tome de sa biographie de Franz Kafka, "Les années de jeunesse". Il a fallu un seul tour, où il a récolté six voix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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