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Suisse

Sulzer boucle le semestre dans le rouge, plombé par la Russie

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Sulzer a achevé le premier semestre dans le rouge, plombé par les charges liées à la fermeture des sites polonais et de l'abandon de toute activité en Russie. (archives) (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

Comme attendu, Sulzer a achevé le 1er semestre dans le rouge, plombé par les charges liées à la fermeture des sites polonais et à l'abandon de toute activité en Russie.

Malgré des ventes en légère hausse, le groupe industriel zurichois a essuyé une perte nette pour ses activités poursuivies de 48,8 millions de francs, contre un bénéfice net de 60,8 millions à fin juin 2021.

Les amortissements passés au titre de la fermeture de deux sites en Pologne et de l'arrêt des activités commerciales en Russie, se sont montés à 141,4 millions de francs, a indiqué vendredi le groupe sis à Winterthour. Au niveau du résultat opérationnel avant intérêt et impôts (Ebit), la charge s'est inscrite à 132,5 millions, entraînant une perte de 25,5 millions, contre une performance positive à hauteur de 97,4 millions à fin juin 2021.

En mai, Sulzer a fermé ses usines polonaises après avoir été inscrite sur la liste des entreprises sanctionnées dans le pays en raison de son actionnaire de référence, l'oligarque russe Viktor Vekselberg. L'entreprise a aussi quitté la Russie. Elle avait indiqué prévoir une charge unique de 125 à 135 millions de francs.

Ajusté de cet élément exceptionnel, le résultat d'exploitation des opérations poursuivies, a atteint 135,8 millions de francs, 6,5% de plus qu'un an auparavant. La marge correspondante s'est améliorée, passant de 8,5 à 9%. La performance semestrielle du groupe ne comprend pas celle du concepteur de dispositifs d'application Medmix, ancienne unité de l'entreprise qui a été externalisée et est cotée à la Bourse suisse depuis l'automne dernier.

Bond des commandes

Le chiffre d'affaires a augmenté de 0,9% par rapport au premier semestre 2021 à 1,52 milliard de francs. La croissance organique s'est élevée à 0,6%, les acquisitions ayant contribué à hauteur de 4,6 millions aux ventes et les effets de change, favorables, pour 8,3 millions.

Les entrées de commandes ont quant à elles bondi de 11,4% à 1,734,1 milliard de francs. Leur croissance organique s'est établie à 10,9% et les acquisitions ont apporté une contribution de 7,0 millions. Les effets de change ont eu un impact favorable de 5,9 millions. La marge brute des entrées d'ordres a légèrement diminué, passant de 33,1% à 32,8%.

Sulzer aborde le second semestre 2022 avec un carnet de commandes élevé de 1,89 milliard de francs, contre 1,72 milliard à fin décembre.

Alors que la perte nette s'est révélée supérieure aux attentes, les ventes et les ordres ont aussi dépassé les anticipations moyennes. Sondés par AWP, les analystes avaient en moyenne prévu une perte nette de 38,2 millions de francs, des revenus de 1,497 milliard et des commandes de 1,71 milliard.

Optimisme de mise

Dans le détail, la division des pompes, Flow Equipment, a subi un repli de ses ventes de 4,4% (5,1% en organique). La baisse dans les segment de l'énergie (-10,9%) était anticipée, car l'activité a commencé l'année avec un faible carnet de commandes. Les revenus liés aux clients de l'industrie ont eux fléchi de 2,5% et ceux pour le segment Eau ont crû de 0,6%, les acquisitions apportant 4,5 millions de francs de chiffre d'affaires.

Les ventes de la division Services ont présenté une vive croissance sur le continent américain, celle-ci suffisant largement à compenser les tassements subis dans les régions Europe, Moyen-Orient et Afrique (Emea) et Asie-Pacifique. Dans l'ensemble, les services ont enregistré une croissance des ventes de 2,8% d'une année sur l'autre (2,4% en termes organiques).

L'unité Chemtech, spécialisée dans les équipements de production pour la chimie, les ventes ont augmenté de manière significative de 9,2% (9,8% en termes organiques, en raison d'une cession au Brésil), le groupe ayant redoublé d'efforts en vue de surmonter les difficultés liées aux confinements ordonnés en Chine pour lutter contre le Covid-19.

Pour la suite de l'exercice, Sulzer anticipe la poursuite de la dynamique favorable sur ses marchés, malgré les incertitudes et une volatilité accrues. Le groupe confirme ses attentes pour l'ensemble de l'année, à savoir une croissance organique des commandes de 3 à 5% et de 2 à 4% pour le chiffre d'affaires. La rentabilité opérationnelle devrait continuer à progresser pour atteindre près de 10 % du chiffre d'affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Hockey

Fribourg-Gottéron tient bon et rejoint le dernier carré

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Killian Mottet a ouvert le score pour Fribourg en faisant le tour de la cage de Niklas Schlegel. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Fribourg-Gottéron jouera les demi-finales des play-off de National League. Les Dragons ont obtenu leur qualification en s'imposant 4-2 contre Lugano dans l'acte VII décisif.

Comme lors des six premiers matches, l'équipe qui a ouvert le score a remporté la partie. Après un round d'observation entre deux équipes jouant leur saison, Niklas Schlegel, qui venait de perdre sa canne après avoir été sauvé par son poteau, s'est fait surprendre par la vitesse de Killian Mottet derrière son but (18e).

Christoph Bertschy, pénalisé juste avant la première sirène, a ensuite donné deux longueurs d'avance aux Dragons en mettant fin au passage à un mutisme long de 16 matches. A l'instant où il est revenu sur la glace, l'attaquant a reçu une offrande de Sandro Schmid avant de tromper Schlegel entre les jambes (22e).

Le break en poche et alors qu'ils évoluaient à 5 contre 4, les Fribourgeois ont concédé un premier but tessinois. Un tir en revers précis de Daniel Carr a battu Reto Berra, lui aussi séparé de sa crosse quelques instants plus tôt (25e).

Tendu jusqu'au bout

Les hommes de Christian Dubé ont toutefois corrigé cette bévue quelques minutes plus tard en power-play. Chris DiDomenico, bien décalé par Ryan Gunderson, a redonné un peu d'air à ses couleurs d'un puissant tir sur réception (30e).

Mais en voyant Calvin Thürkauf dévier du patin un puck au fond des filets de Berra (40e), les 9095 spectateurs fribourgeois ont compris qu'ils allaient devoir retenir leur souffle jusqu'au bout. Après quatre minutes sans craquer à 4 contre 5 et un but de Bertschy dans la cage vide, ils ont finalement pu laisser éclater leur joie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser

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Le conseiller aux Etats (AG) et président du PLR Thierry Burkart juge "choquante" la rémunération de Sergio Ermotti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.

Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.

Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.

"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.

"Disproportionné et choquant"

Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".

M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.

Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.

"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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