Suisse
Les cantons doivent augmenter les réductions de primes maladie
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Les cantons devraient davantage participer aux réductions des primes d'assurance-maladie. Le National a soutenu jeudi, en le modifiant, le contre-projet indirect du Conseil fédéral à l'initiative du PS "maximum 10% du revenu pour les primes d'assurance-maladie".
L'augmentation des primes maladie pèse sur les épaules de nombreuses personnes, en particulier pour les ménages à bas ou moyens revenus. Actuellement, elle représente environ 14% du revenu, a rappelé mercredi Benjamin Roduit (Centre/VS) au nom de la commission.
Certains cantons ont baissé leurs réductions pour les primes depuis dix ans alors que celles-ci ont continuellement augmenté depuis. "Ils ne sont pas tenus de suivre l'évolution des coûts", a rappelé le conseiller fédéral Alain Berset. Et de citer l'exemple des cantons de Nidwald et de Lucerne qui ont réduit leur part aux réductions de manière importante alors que la Confédération a injecté plus d'argent depuis 2010. La moitié des cantons paient le même montant qu'en 2010.
Alors que certains citoyens renoncent à aller chez le médecin par peur de la facture, les caisses maladie sont assises sur des réserves excessives, a critiqué la gauche. La hausse des primes annoncée pour octobre pourrait s'élever à 8%. Une augmentation qui étranglera encore plus les ménages en difficulté, ont rappelé les députés du PS. Cette situation ne peut plus durer, selon Pierre-Yves Maillard (PS/VD).
Le Parti socialiste a lancé une initiative afin de soulager le budget des ménages modestes. La charge des primes d'assurance-maladie ne devrait pas dépasser 10% du revenu disponible. Au-delà, les assurés devraient bénéficier d'une réduction individuelle de prime qui serait financée pour deux tiers par la Confédération et un tiers par les cantons.
Le PLR a reconnu que ce système permettrait d'aider également les familles avec un revenu confortable qui peuvent être étouffées par les primes. Mais le texte empiète sur les compétences cantonales. Pour l'UDC, le texte ne règle pas le problème. La gauche s'est retrouvée seule à la soutenir.
Réduction liée aux coûts
Pour le ministre de la santé, l'initiative ne se concentre que sur le financement des subsides. Elle ne contient pas d'incitation à freiner la hausse des coûts de la santé. De plus, elle exige que la Confédération contribue majoritairement aux réductions, alors que les coûts de la santé sont fortement influencés par les décisions cantonales.
Le gouvernement a donc proposé un contre-projet indirect prévoyant que la part cantonale versée pour les réductions de primes soit liée aux coûts bruts de la santé, soit les primes et la participation aux coûts payés par les assurés. Le pourcentage dépendra de la charge que les primes font peser sur les 40% des assurés aux revenus les plus bas.
Lorsque les primes payées par les assurés d'un canton représentent en moyenne 18,5% ou plus de leur revenu disponible, les autorités cantonales devront consacrer 7,5% des coûts bruts pour réduire les primes des assurés. Si les primes représentent en moyenne 10% au plus du revenu disponible, le pourcentage minimal ne s’élèvera qu’à 5%.
La part fédérale resterait quant à elle inchangée à 7,5%. La charge des cantons serait augmentée de 490 millions de francs. "Les cantons n'accepteront jamais d'assumer seuls les coûts supplémentaires", a expliqué M. Roduit lors du débat d'entrée en matière. Le PVL s'est aussi montré sceptique face à cette répartition des coûts.
2,2 milliards
Par 118 voix contre 69, les députés ont renforcé le contre-projet. Les cantons seront obligés de consacrer un montant minimal à la réduction des primes. Ils devraient toutefois pouvoir prendre en compte les actes de défaut de bien. Les frais s'élèveraient à 1,3 milliard pour la Confédération et à 906 millions pour les cantons.
Les cantons devront aussi fixer un montant maximal. Cela devrait les inciter à freiner la hausse des coûts de la santé. Le Conseil fédéral a aussi soutenu ce point.
De plus, les réductions pour les assurances complémentaires devraient être payées séparément, à hauteur de cinq huitièmes par la Confédération. Cela permettra de libérer plus de deux milliards pour la réduction des primes d'assurance.
Le coût est élevé, mais il devrait permettre d'atteindre le retrait de l'initiative et donc la mise en oeuvre immédiate de solutions au bénéfice de la population, a avancé Philippe Nantermod (PLR/VS). Le contre-projet n'a pas trouvé grâce aux yeux de l'UDC qui l'a rejeté au vote sur l'ensemble. Le texte a toutefois été adopté par 121 voix contre 67.
Le dossier passe au Conseil des Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Verbier Festival: longer un bisse et s'offrir un concert
Outre une soixantaine de concerts, le Verbier Festival propose des événements au grand air. Parmi ceux-ci, une balade musicale s'est déroulée vendredi au pied du glacier du Trient.
Depuis le col de la Forclaz, plusieurs dizaines de "mélomanes sportifs" ont pu suivre le tracé du bisse du Trient, entre forêts et panoramas grandioses, jusqu'à une buvette nichée dans la vallée.
Après environ une heure et demie de marche, le silence contemplatif des promeneurs face au glacier s'est mué en un moment d'admiration de plusieurs jeunes prodiges de l'académie du Verbier Festival. Un trio (violon, violoncelle, piano) offert plusieurs morceaux dans un décor loin des habituelles salles de concert.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
SolarStratos a volé autour du Cervin
L'avion solaire SolarStratos a poursuivi vendredi ses vols préparatoires en vue de sa tentative de record d'altitude à 10'000 m. Parti de Sion et avec Raphaël Domjan aux commandes, HB-SXA est monté à plus de 4000 m.
L'avion a notamment effectué des passages devant le Cervin. De quoi revenir avec quelques photos emblématiques du vol, mais aussi de se préparer pour la tentative à 10'000 m, ce qui serait la plus haute altitude jamais atteinte par un avion solaire électrique habité.
Jusqu'ici basé à Payerne (VD), SolarStratos a pris ses quartiers pour l'été à l'aéroport de Sion. L'équipe dit désormais attendre "la première fenêtre météo favorable" pour monter à 10'000 m en profitant des courants thermiques estivaux.
L'été dernier, SolarStratos avait effectué une première tentative, s'arrêtant toutefois à 5963 m. Il n'avait ainsi pas battu le record d'altitude de 9235 m réalisé par Bertrand Piccard sur Solar Impulse.
Confiance
"Avec tout le travail accompli depuis l'été dernier, les enseignements récoltés, une capacité de batteries augmentée et la nouvelle hélice à pas variable plus performante pour les vols d’altitude, toute l'équipe est parée pour tenter de relever ce défi, dernier jalon avant le vol jusqu'à la stratosphère", affirme Raphaël Domjan, cité vendredi dans le communiqué.
Avec ce projet, l'aventurier neuchâtelois et son équipe veulent démontrer, notamment aux jeunes générations, que "les énergies renouvelables, dont le solaire, permettent de continuer à réaliser des rêves, comme celui de continuer à voler, même dans un avenir décarboné."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les CMS vaudois mobilisés face aux fortes chaleurs
Même si les températures sont actuellement un peu plus clémentes, les centres médico-sociaux (CMS) vaudois demeurent sur le qui-vive. A tout moment, ils peuvent réactiver diverses actions pour protéger les clients les plus vulnérables face à la canicule.
Les CMS se trouvent en ce moment en phase de "veille canicule", période qui court du 15 mai au 15 septembre. Toutefois, si les températures devaient encore grimper comme au début de l'été, le plan canicule serait à nouveau enclenché.
Une telle décision est prise par la Direction générale de la santé du canton de Vaud (DGS), en collaboration avec MétéoSuisse, explique Blandine Strub, consultante cantonale à l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile (AVASAD) et en charge du dossier "canicule".
Lorsque la canicule sévit, diverses mesures spécifiques sont mises en ½uvre, à commencer par des prises de contact téléphoniques et/ou des visites supplémentaires à domicile.
Cela concerne surtout les personnes les plus fragiles et donc particulièrement à risque, comme celles atteintes de maladies chroniques, les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants en bas âge et les nourrissons. En 2025, les CMS accompagnent près de 23'400 clients de plus de 65 ans, ainsi qu'environ 5000 enfants.
Travail en amont
"Un important travail est effectué en amont, dès le printemps, pour identifier ces personnes vulnérables", indique Blandine Strub, contactée par Keystone-ATS. Une attention particulière est portée à celles qui, en temps normal, ne reçoivent qu'une visite par semaine, voire moins.
Si les contrôles "physiques" - signes de déshydratation, baisse de la tension artérielle - permettent de surveiller ces personnes, l'accent est mis aussi sur la santé mentale. La consultante de l'AVASAD mentionne des risques de "décompensation" chez des personnes dont l'anxiété pourrait s'accentuer, en raison par exemple d'un sommeil perturbé ou d'environnement chamboulé par la canicule.
Eviter l'isolement
"L'impact de l'isolement social est aussi particulièrement scruté", ajoute Blandine Strub, rappelant la forte mortalité durant la canicule de l'été 2003, lorsque de nombreuses personnes âgées avaient été livrées à elles-mêmes.
Pour limiter cet isolement, les équipes des CMS sont notamment chargées de transmettre des propositions et recommandations concrètes, comme des idées de "lieux frais" où pourraient se rendre ces personnes, par exemple un parc, une bibliothèque ou un cinéma. "Parfois, un simple banc sous un arbre suffit", relève-t-elle.
Blandine Strub remarque que la population a globalement "beaucoup appris" ces dernières années sur la façon de vivre en période de canicule. Cela n'empêche pas les CMS de rappeler les gestes simples à adopter, comme manger léger ou avoir constamment une bouteille d'eau sur la table, les personnes âgées ressentant moins la soif et ayant parfois tendance à oublier de boire régulièrement.
Des "trucs et astuces" sont aussi régulièrement rappelés aux clients des CMS, comme de poser une serviette humide sur la nuque, mettre une poche de glace devant un ventilateur ou fermer les stores durant la journée.
Briefing et debriefing
La responsable du dossier "canicule" à l'AVASAD souligne que des échanges réguliers ont lieu avec les communes et le canton via la DGS. Cela se traduit notamment par une séance de "briefing" au printemps puis une autre de "debriefing" à l'automne avec tous les partenaires, CMS mais aussi hôpitaux et autres EMS.
"Nous n'attendons pas que MétéoSuisse annonce de fortes chaleurs pour agir. Nous consacrons des centaines d'heures de travail dès le printemps pour nous préparer", résume Blandine Strub.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le quotidien animé de Mathieu Terisse, concierge au Montreux Palace
Mathieu Terisse travaille depuis quinze ans à la conciergerie du Fairmont Le Montreux Palace. Entre réservations, confidences et demandes spéciales, il raconte "le plus beau métier du monde", ainsi que son quotidien pendant l'effervescence du Montreux Jazz Festival (MJF).
Rien ne destinait Mathieu Terisse à travailler dans l'hôtellerie de luxe. Né dans un petit village près de Nîmes, il devient ingénieur en informatique. Un ami lui propose un job d'été comme voiturier bagagiste dans le palace montreusien. Il n'en repartira plus.
Au fil des années, l'homme qui a conservé son accent du sud gravit les échelons jusqu'à devenir concierge "aux clefs d'or". Ces prestigieux insignes posés sur les revers de sa veste "sont avant tout un gage de qualité que l'on l'atteint après environ dix ans de travail en tant que concierge", explique à Keystone-ATS celui qui est aujourd'hui assistant chef concierge.
Terrasses et bateaux
Alors que Ferrari, Porsche et autres grosses cylindrées se succèdent devant l'entrée du cinq étoiles, le quadragénaire décrit un métier varié et cependant méconnu: assister le client à chaque moment, dans toutes ses demandes, du quotidien à l'extraordinaire.
"Organiser l'arrivée, réserver des restaurants, un hélicoptère bleu ou une limousine rouge, tout est possible", sourit-il. "Un jour, une princesse saoudienne nous a demandé d'envoyer une vingtaine de poules suisses dans un palais de son pays, ce qui fut fait. Actuellement, été et festival obligent, nous avons beaucoup de demandes pour des bateaux privés, des terrasses branchées et des tickets de concert".
Liens de confiance
Parmi les principales qualités requises, la discrétion, le calme, l'anticipation, la communication et le travail d'équipe. Au fil des ans, des liens de confiance se nouent également avec la clientèle. "C'est ce qui est beau dans le métier", glisse-t-il.
D'excellentes relations tant au niveau local qu'à l'international, sont également indispensables, notamment à travers la fraternité des clefs d'or qui relie les concierges du monde entier. De bonnes jambes aussi: Mathieu Terisse effectue de 15 à 20 km par jour dans les très larges couloirs de l'hôtel. "Ils étaient conçus à l'époque pour que les dames puissent se croiser sans que leur chapeau ou leur robe ne se touchent", commente-t-il.
Concentré de demandes
Les liens avec le MJF sont "très forts". Situé au coeur de la manifestation, l'hôtel accueille une grande partie des artistes qui s'y produisent et prête également son annexe, le Petit Palace qui devient la Lake House du festival.
Pendant le MJF, les 236 chambres de l'hôtel sont toutes réservées souvent très à l'avance. "Clients lambda, mélomanes, habitués, VIP, artistes avec leurs musiciens s'y côtoient de façon très décontractée", souligne M. Terisse. "Cela représente pas loin de 500 personnes, avec leurs desideratas, leurs questions".
Les quinze jours de la manifestation sont ainsi un "concentré de demandes pour la conciergerie, ouverte jour et nuit. Cinq personnes supplémentaires viennent renforcer la dizaine de collaborateurs de la loge et ce n'est pas du luxe", note M. Terisse. Qui précise que "les novices ne sont pas autorisés à parquer les Ferrari".
Se préparer à l'inattendu
Au vu des célébrités qui se succèdent, "on se prépare au challenge et à l'inattendu. Le festival nous envoie les réservations avec ce qu'on appelle des 'riders', c'est-à-dire les préférences des artistes. Cela peut aller de la température de la chambre à des fleurs ou une eau spéciale", illustre M. Terisse.
Parfois, les demandes sont plus insolites, "il y a quelques années, une artiste américaine a souhaité que sa chambre soit entièrement drapée de blanc, y compris les fenêtres. Elle voulait vivre dans un cocon. Un désir facile à réaliser, mais qui l'a rendue très heureuse".
"Plus récemment, une chanteuse américaine qui devait se produire en soirée au début du festival était toute stressée. Sa fille mineure qui devait la rejoindre depuis les Etats-Unis était bloquée à l'aéroport; son autorisation de vol n'était pas valable. J'ai trouvé un notaire de la place qui a pu arranger la situation malgré l'heure matinale et les bureaux fermés pendant le festival".
Et de préciser que le service même de conciergerie est inclus dans le tarif de la chambre. Si le concierge fait appel à des prestataires externes, cela sera refacturé au client.
Equilibrer sa vie
Derrière son desk face à l'entrée, Mathieu Terisse n'est pas seulement tombé amoureux de son métier et du Montreux Palace, mais également de la région, de sa nature. "Randonner, faire du vélo, du ski, cueillir des champignons, cela équilibre quand on vit dans le monde du luxe", confie-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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