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Économie

Swisscom: Fastweb sert ses parts dans Fibercop à KKR

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L'opération avait reçu le soutien de l'Etat italien qui compte prendre une participation jusqu'à 20% dans le réseau fixe, pour peser sur les choix d'une infrastructure jugée stratégique. (KEYSTONE/Karl Mathis) (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

Filiale de Swisscom, Fastweb s'est engagée à servir ses parts dans l'italien Fibercop au fonds new-yorkais KKR. L'opération s'inscrit dans le cadre de l'offre à 22 milliards d'euros lancée sur Netco, filiale de Telecom Italia, validée par la Commission européenne.

La cession de 4,5% dans Fibercop à Optics Bidco, piloté par KKR, rapportera 438,7 millions d'euros (426,3 millions de francs au cours du jour) à Fastweb, précise Swisscom dans un communiqué mercredi. Le géant bleu escompte en dégager un écart d'acquisition positif de 189 millions d'euros, comptabilisé à la rubrique "autres". "La transaction n'a aucun effet sur les perspectives financières pour l'exercice en cours", a précisé à AWP un porte-parole.

La transaction reste conditionnée au succès de l'offre de KKR sur l'ensemble des réseaux fixes primaire et secondaire de Telecom Italia (TIM), la coentreprise Fibercop de KKR, TIM et Fastweb constituant ledit réseau secondaire. Cette cession, inédite pour un opérateur européen, est vivement contestée par le principal actionnaire de Telecom Italia, le géant français des médias Vivendi, qui juge l'offre de KKR nettement insuffisante.

L'opération avait reçu le soutien de l'Etat italien qui compte prendre une participation jusqu'à 20% dans le réseau fixe, pour peser sur les choix d'une infrastructure jugée stratégique.

Le montant perçu par Fastweb correspondra au prorata de celui consenti à TIM pour sa propre participation de 58% dans Fibercop.

Le cas échéant, la finalisation du désengagement de Fastweb est agendée au troisième trimestre de l'année en cours. La transaction n'aura aucun impact sur le contrat existant entre Fastweb et Fibercop.

L'opérateur historique de télécommunications en Suisse poursuit actuellement son déploiement au sud des Alpes, avec l'acquisition annoncée pour huit milliards d'euros de la filiale mobile locale de son homologue britannique Vodafone.

Vers 10h15, la nominative Swisscom s'adjugeait 1,0% à 507,50 francs et figurait dans la meilleure moitié d'un SMI en hausse de 0,67%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Record de vente pour "l'émeraude de l'Aga Khan" chez Christie's

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La broche avait déjà fait partie de la première édition de la vente "Magnificent Jewels" de Christie's le 1er mai 1969. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une rare émeraude carrée de 37 carats montée en broche par la maison Cartier pour l'Aga Khan s'est adjugée pour 8.859.865 dollars mardi chez Christie's à Genève, un montant record aux enchères pour ce genre de pierre précieuse, a indiqué la maison de vente.

La broche, sertie de 20 diamants taille marquise, que le prince avait commandé à Cartier en 1960 et offert à son épouse Nina Dyer, a ravi le titre mondial à un bijou de la maison Bulgari, qui le détenait depuis 2011.

Cette pièce, qui comme le bijou de Cartier peut aussi se porter en pendentif, avait été offerte par Richard Burton à Elizabeth Taylor en guise de cadeau de fiançailles.

L'émeraude de 23,44 carats, elle aussi sertie de diamants, s'était vendue pour 6.578.500 dollars lors de la dispersion par Christie's à New York d'une partie de la mythique collection de bijoux de l'une des plus grandes stars d'Hollywood.

La broche qui a été adjugée mardi sur les bords du Léman avait déjà fait partie de la première édition de la vente "Magnificent Jewels" de Christie's le 1er mai 1969, dans le cadre de la collection de Nina Dyer.

C'est le bijoutier Van Cleef & Arpels qui avait alors acheté ce bijou d'exception.

Quelques années plus tard, la broche est passée aux mains de Harry Winston, le joailler américain surnommé "le roi du diamant".

Max Fawcett, chef du département bijouterie de Christie's à Genève avait prédit que le bijou séduirait les amateurs.

"Les émeraudes sont en vogue actuellement et celle-ci coche toutes les cases", selon le spécialiste sur le site de la maison de vente, ajoutant qu'une émeraude de cette qualité n'apparaît pour une vente "que tous les cinq ou six ans".

L'émeraude "est extrêmement fine et plate, ce qui fait qu'elle ressemble à une pierre de 50 carats", explique M. Fawcett.

"Les pierres plates ont cependant tendance à perdre leur couleur au centre, mais celle-ci est d'un vert complètement uniforme", s'émerveille t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le taux de chômage repart à la hausse au Royaume-Uni

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Après plusieurs mois de baisse, le taux de chômage est reparti à la hausse au Royaume-Uni. (archive) (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Après plusieurs mois de baisse, le taux de chômage est reparti à la hausse au Royaume-Uni lors des trois mois terminés en septembre, à 4,3% contre 4% à fin août, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

La hausse est plus importante qu'attendue par les économistes et montre une détente du marché du travail, tout comme le ralentissement de la croissance des salaires hors bonus (+4,8% sur la période), selon le rapport mensuel sur l'emploi de l'ONS.

En termes réels, c'est-à-dire une fois l'effet de l'inflation pris en compte, la hausse des revenus est stable, à 2,7%, pour les trois mois achevés en septembre.

Le nombre d'emplois vacants a quant à lui continué de baisser pour la période d'août à octobre, selon d'autres données publiées mardi par l'ONS.

"Le marché du travail, qui était extrêmement tendu, s'est assoupli, les employeurs embauchant moins de personnel que prévu (...) et le chômage s'affichant en hausse", résume Sarah Coles, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Ces chiffres sont scrutés de près par la Banque d'Angleterre (BoE), qui veille à la stabilité des prix et voit notamment la croissance des salaires comme un indicateur de pressions inflationnistes.

La BoE avait relevé son taux directeur depuis fin 2021 pour lutter contre une envolée de l'inflation, se traduisant pour les particuliers comme les entreprises britanniques par des coûts du crédit plus chers (notamment les crédits immobiliers).

Elle l'a cependant abaissé d'un quart de point, pour la deuxième fois de l'année, l'inflation étant revenue dans les clous - tout en disant craindre que le budget d'automne du gouvernement travailliste n'accroisse de nouveau les pressions inflationnistes.

De fait, ce budget présenté fin octobre "prévoyait des augmentations des salaires du secteur public et du salaire minimum", rappelle Mme Coles pour qui les salaires continueront probablement de monter "pendant un certain temps".

Mais cela n'aura qu'un temps, ajoute l'analyste, qui estime qu'à partir de 2026 des hausses des cotisations patronales annoncées dans la même présentation budgétaire pourraient au contraire freiner les hausses salariales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Compromis en vue au Parlement pour changer l'imposition du logement

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La commission compétente du Conseil des Etats est favorable à un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La taxe sur la valeur locative, y compris pour les résidences secondaires, devrait être supprimée. La commission compétente du Conseil des Etats se rallie au National pour revoir complètement le système d'imposition du logement, après des années de surplace.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

A l'origine, le Conseil des Etats ne voulait pas inclure les résidences secondaires. Le dossier s'est embourbé au Parlement. Désormais, dans un esprit de compromis, la commission de l'économie des Etats accepte le changement de système par 9 voix contre 4, annoncent mardi les services du Parlement.

A la condition que les cantons aient la possibilité de prélever un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires. Le dossier sera débattu lors de la prochaine session d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: l'inflation confirmée à 2% sur un an en octobre

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En Allemagne, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents. (archives) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL BOCKWOLDT)

L'inflation en Allemagne est repartie à la hausse en octobre après avoir atteint son plus bas niveau depuis février 2021, poussée notamment par les hausses des prix dans l'alimentaire et les services, selon des données définitives publiées mardi.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2% sur un an, soit 0,4 point de plus qu'en septembre, a indiqué l'institut de statistiques Destatis. Les prix ont augmenté de 0,4% sur un mois.

En plein cycle de baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, le taux d'inflation est ainsi remonté, après être passé sous la barre des 2% au cours des deux mois précédents, septembre 2024 (+1,6 %) et août 2024 (+1,9 %).

En octobre, les prix de l'alimentation ont augmenté de 2,3% par rapport au même mois de l'année précédente, avec une hausse particulièrement notable pour les graisses et huiles alimentaires (39,7% pour le beurre et 28,1% pour l'huile d'olive). Les consommateurs ont aussi payé plus cher les fruits (+4,2%) et les légumes (+3,2%).

Baisse de l'énergie

En revanche, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents (-5,5% en octobre après -7,6% en septembre).

L'inflation hors alimentation et énergie, surveillée de près par la BCE, était de 2,9% en glissement annuel en septembre, restant bien au-dessus de l'inflation globale.

Les prix des services, un secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, se sont appréciés de 4,0% en octobre sur un an, après 3,8% en septembre, ce qui reste nettement supérieur au renchérissement global.

Dans la zone euro, l'inflation a augmenté à 2% en octobre sur un an, tirée par les tarifs de l'alimentation, après avoir atteint le mois précédent son plus bas niveau en trois ans et demi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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