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Suisse

Déploiement renforcé des garde-faune neuchâtelois face au loup

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Les déplacements du loup en terres neuchâteloises seront mieux suivis par les garde-faune du canton. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Face à l'avancée du loup, le Service neuchâtelois de la faune, des forêts et de la nature renforce sa présence sur le terrain. La nouvelle organisation doit permettre d'améliorer l'efficacité des agents.

Dès le mois d'août, une équipe de sept agents professionnels veillera au respect des législations sur la chasse, la pêche et la protection de la nature. Elles sensibilisera aussi les "usagers" de la nature aux bonnes pratiques, annonce mercredi le canton.

Deux nouveaux collaborateurs seront voués à ces tâches. Il ne s'agit pas d'une augmentation des effectifs mais de réaffectations, dans le cadre de la réorganisation, a expliqué à Keystone-ATS le chef du service Christophe Noël.

Cette réforme répond à deux grands défis: l'augmentation de la fréquentation des sites naturels constatée ces dernières années et, surtout, la nécessité d’une surveillance accrue liée à la présence du loup. La meute de Joux, basée au nord de Sainte-Croix (VD), à la lisière du canton, déborde parfois en terres neuchâteloises.

Garde-faune

En outre, "nous pensons que cinq à six individus isolés sont présents dans le canton. D'une façon générale, le loup progresse d'ouest en est de l'Arc jurassien", précise M. Noël. La gestion de ce grand prédateur requiert un travail important sur le terrain.

Les sept agents du service, dénommés "gardes-faune/rangers", veilleront notamment à suivre l'évolution du loup et à informer les éleveurs. Plus généralement, ils contrôleront la chasse et la pêche et surveilleront la faune et la flore.

Ces gardes-faune seront appuyés par plus de 40 auxiliaires. Ils travailleront aussi étroitement avec les gardes-forestiers communaux.

Les rangers bénéficieront également de l’aide d’ambassadrices et ambassadeurs nature chargés de sensibiliser le public dans certains secteurs du canton, comme le Creux-du-Van ou la Réserve de la vieille Thielle.

Concernant le loup, le canton a effectué un tir de régulation, l'automne dernier, sur un animal qui avait tué neuf moutons au Mont-Racine dans le Val-de-Ruz.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations

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La notice rédigée par les 19 citoyens et citoyennes offre une source d'information complémentaire aux électeurs sur l'un des objets cantonaux de votation du 24 novembre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.

Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.

Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.

"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise

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La Clinique lucernoise reste propriété du groupe LUKS (archives). (© KEYSTONE/RENE RITLER)

Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.

Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au Canton.

En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.

"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique, dans un communiqué, le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."

La renonciation se fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."

Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre

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A la peine, l'industrie helvétique du ciment voit son salut dans une reprise de la construction d'infrastructures. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.

Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.

La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).

Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable

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La conseillère d'Etat Delphine Bachmann a qualifié l'arrivée de ce nouveau partenaire de la FONGIT "d'excellente nouvelle". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.

La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.

La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.

Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.

Numérique et durabilité

"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.

La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.

Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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