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Économie

UBS: audience mercredi devant la Cour de cassation à Paris

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En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.(KEYSTONE/Martin Ruetschi) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La Cour de cassation examine mercredi à Paris le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français. La décision sera sans doute mise en délibéré.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français se penche ainsi sur le recours de la banque aux trois clés dans la foulée d'une autre décision de la justice française, remontant au 13 décembre 2021.

Ce jour-là, la banque aux trois clés a été condamnée à payer au total 1,8 milliard d'euros (1,7 milliard de francs au cours actuel) par la Cour d'appel de Paris, pour avoir mis en place un "système" visant à "faciliter" la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012, repérés notamment lors de réceptions, parties de chasse ou tournois de golf, afin de les convaincre d'ouvrir des comptes non-déclarés en Suisse. Au total, au procès en appel, l'accusation avait évalué à 9,6 milliards d'euros le montant des avoirs dissimulés sur la période.

Le recours déposé par UBS a suspendu la pénalité de 3,75 millions d'euros d'amende et la confiscation d'un milliard prononcées en appel. Il avait pour but de "permettre à la banque de minutieusement évaluer le verdict de la Cour d'appel et de déterminer les prochaines étapes, dans le meilleur intérêt de ses parties prenantes", expliquait alors le géant mondial de la gestion de fortune.

En 2019, en première instance, le numéro un bancaire helvétique s'était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d'euros, largement revue à la baisse en deuxième instance.

Qualité de la décision

Mercredi, la Cour de cassation ne va pas réexaminer les faits dont il est question dans cette affaire. "Sa mission consiste à vérifier que les tribunaux et cours d'appel de l'ordre judiciaire ont correctement appliqué la loi. En d'autres termes, la Cour de cassation ne se prononce pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue", précise le site internet de l'institution.

Un prononcé à l'issue de l'audience est possible, mais peu probable. La décision devrait en principe être mise en délibéré.

La Cour peut rejeter le pourvoi, si elle l'estime sans fondement. Dans ce cas, il n'y aura plus de recours possible en France pour UBS. En revanche, l'établissement pourra interpeller la justice européenne. Sinon, l'institution peut rendre un arrêt de cassation totale ou partielle. L'affaire sera alors renvoyée, entièrement ou en partie, devant une nouvelle cour d'appel.

Contactée par l'agence AWP, UBS n'a pas souhaité faire de commentaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'inflation accélère en juin aux USA

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L'accélération de l'inflation aux Etats-Unis reflète la hausse des prix de l'énergie (archives). (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

L'inflation a poursuivi sa remontée au mois de juin aux Etats-Unis pour s'établir à 2,7% sur un an, après un premier rebond un mois plus tôt, alors que les experts anticipaient un impact des droits de douane imposés par Donald Trump sur les prix à la consommation.

En juin, l'indice CPI a progressé de 2,7% en rythme annuel, contre 2,4% en mai, en ligne avec les attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. L'accélération est également marquée sur un mois, avec des prix en hausse de 0,3% en juin (contre 0,1% en mai), sous l'effet des prix de l'énergie, là encore conforme aux anticipations des analystes.

Hors prix de l'alimentation et de l'énergie, toujours volatils, l'indice a progressé de 0,2% sur un mois et 2,9% sur un an, soit une légère hausse dans les deux cas par rapport à mai. Juin a été marqué par le conflit entre Israël et l'Iran, qui avait entraîné une forte hausse des prix du pétrole, restés depuis à des nouveaux plus élevés que ce qu'ils étaient avant les douze jours d'échanges de tirs de missiles.

La hausse de l'énergie concerne également les prix de l'électricité et du gaz, qui ont connu une forte hausse d'un mois sur l'autre. Les Américains sont par ailleurs confrontés à une légère remontée des prix alimentaires ainsi que de ceux des services de santé, alors que les coûts du logement, qui a été l'un des principaux moteurs de l'inflation persistante ces derniers mois, marquent légèrement le pas.

Le président américain Donald Trump a imposé début avril 10% de droits de douane sur la quasi-totalité des produits entrant aux Etats-Unis, avec une taxe douanière pouvant monter à 25% sur l'automobile et les pièces auto et même 50% sur l'acier et l'aluminium. Les économistes ont insisté sur le risque que ces droits de douane allaient représenter en matière d'inflation. Le gouvernement américain, qui avait assuré dans un premier temps qu'il n'y aurait aucun effet, souligne désormais que l'effet devrait être mesuré et ne se faire ressentir que pour un temps limité.

La reprise de l'inflation devrait cependant pousser la banque centrale américaine (Fed) à continuer à faire preuve de prudence, alors qu'elle a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l'année. Les analystes anticipent que cette tendance devrait se poursuivre lors de la prochaine réunion, prévue à la fin du mois, si l'on en croit l'outil de veille de CME, FedWatch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

JPMorgan fait mieux qu'attendu au 2e trimestre

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L'économie américaine "reste résiliente" mais des "risques importants persistent", a averti le patron de la banque américaine JPMorgan, Jamie Dimon. (archives) (© KEYSTONE/EPA BLOOMBERG POOL/CHRIS RATCLIFFE / POOL)

La banque américaine JPMorgan Chase a annoncé mardi des résultats meilleurs qu'attendu au deuxième trimestre, malgré un recul du bénéfice net de 17% du fait de gains exceptionnels sur la même période de l'année précédente.

Le bénéfice net par action à données comparables - valeur privilégiée par les marchés - ressort à 4,96 dollars quand le consensus des analystes de FactSet anticipait 4,49 dollars.

Entre avril et juin, le groupe a engrangé un chiffre d'affaires de 44,91 milliards de dollars (35,8 milliards de francs), en recul de 11% sur un an, et le bénéfice net ressort à 14,99 milliards de dollars contre 18,15 milliards au deuxième trimestre de l'année précédente.

Le consensus avait tablé respectivement sur 43,90 milliards et 12,61 milliards.

Au deuxième trimestre 2024, JPMorgan avait notamment empoché un gain net de 7,9 milliards de dollars lié à la vente d'actions de l'émetteur de cartes de crédit Visa.

"Toutes nos lignes de métier ont réalisé de bonnes performances", a noté Jamie Dimon, patron de la banque, cité dans un communiqué, mentionnant la contrainte des clients à "naviguer dans des conditions de marchés volatiles au début du trimestre".

Dérégulation positive

L'économie américaine "reste résiliente" mais des "risques importants persistent", a ajouté celui qui est considéré comme l'un des plus puissants dirigeants au monde.

"La finalisation de la réforme fiscale et la potentielle dérégulation sont positives pour les perspectives économiques cependant, des risques importants persistent", a-t-il asséné, citant en exemple "l'incertitude liée aux droits de douane et au commerce, l'aggravation des conditions géopolitiques, les déficits budgétaires élevés et le prix élevé des actifs".

Il a assuré préparer la banque pour affronter "un grand nombre de scénarios".

Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action JPMorgan cédait 0,38%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Vaud: toujours moins de logements vacants

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La pénurie de logements sur le marché immobilier vaudois ne connait pas de répit (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nombre de logements vacants a diminué par rapport à l’année dernière dans le canton de Vaud, Au 1er juin 2025, 3932 logements étaient annoncés vacants dans le canton, dont 1173 disponibles uniquement à la vente.

Par rapport à l’année dernière, le nombre de logements vacants baisse de 270 unités (190 objets à louer et 80 destinés à la vente), écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué. Le taux provisoire se monte 0,89% au 1er juin 2025 et sera définitif en fin d’année.

Les districts du canton vivent des situations contrastées. Le taux est le plus bas dans le district de l’Ouest lausannois avec 0,47% de logements vacants puis dans le district de Lausanne avec 0,63%. Les taux les plus élevés s’observent dans les districts de Nyon avec 1,37% et d’Aigle avec 1,36%, écrit Statistique Vaud mardi dans un communiqué.

Par rapport à l’année dernière, le taux de logements vacants diminue dans les districts du Jura-Nord vaudois, d’Aigle, de Lavaux-Oron, de Morges et de la Broye-Vully. Il est stable pour les districts, de Lausanne et de l’Ouest lausannois. Il augmente dans les districts du Gros-de-Vaud, de la Riviera-Pays-d’Enhaut et de Nyon.

La plupart des logements vacants sont des trois pièces (1007 unités) ou des quatre pièces (860 unités). Par rapport à l’année précédente, le nombre de logements vacants diminue pour les logements d’une à cinq pièces et augmente pour les six pièces et plus (+26 unités).

Le taux de logements vacants est le rapport mathématique entre l’effectif des logements offerts à la vente ou à la location et l’ensemble du parc de logements au 31 décembre 2024, rappelle Statistique Vaud.

L’enquête sur les locaux industriels et commerciaux vacants, effectuée conjointement à celle sur les logements vacants, chiffre à 285’288 m2 les surfaces industrielles et commerciales vacantes disponibles dans le canton, contre 201’826 m2 en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Davantage de capitaux investis dans les start-up suisses

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Les principaux tours de financement ont eu lieu dans le secteur des biotechnologies. A elles seules, les start-up de ce domaine ont généré 705 millions de francs de capitaux. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les start-up suisses ont reçu des capitaux nettement plus importants au premier semestre de l'année, selon une étude de Swiss Venture Capital Report (SVCR). Pour la plupart de ces jeunes pousses cependant, la recherche de financement est restée difficile.

Sur les six premiers mois de l'année, environ 1,5 milliard de francs ont été investis dans les jeunes pousses en Suisse, une augmentation de 36% par rapport au premier semestre 2024, selon le rapport semestriel Swiss Venture Capital Report publié mardi et réalisé par startup.ch en collaboration avec l'Association suisse des investisseurs en capital et de financement (Seca). Il s'agit du troisième meilleur résultat jamais enregistré. Plus d'un tiers du montant provenait d'investisseurs américains.

Dans le même temps, le nombre de tours de financement a diminué au cours de la période sous revue, passant de 138 à 124, soit une baisse de 10%. Il s'agit du troisième recul consécutif.

Les principaux tours de financement ont eu lieu dans le secteur des biotechnologies. A elles seules, les start-up de ce domaine ont généré 705 millions de francs de capitaux, ce qui constitue un nouveau record. Le précédent record, établi au premier semestre 2021, s'élevait à 436 millions de francs.

Pas inquiétés par les droits de douane

Le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) et des fintechs, qui avait récemment connu un ralentissement, a également montré des signes de reprise. Par rapport au premier semestre 2024, le montant total investi dans les start-up TIC a augmenté de 86%, pour atteindre 247 millions de francs. Les start-up fintech ont quant à elles bénéficié de 153 millions de francs, soit une hausse de 93%.

Ces bons résultats ne sont toutefois pas le fruit d'un renversement de tendance général, mais sont dus à une poignée d'entreprises très performantes dans lesquelles des investisseurs internationaux ont injecté des sommes considérables.

Les investisseurs suisses s'attendent à ce que leur situation empire encore d'ici la fin de l'année, notamment en matière de levée de fonds et d'opportunités de vente d'entreprises. En revanche, ils ne semblent guère préoccupés par les conséquences de l'introduction de nouvelles barrières commerciales par l'administration américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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