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Suisse

Une ONG française porte plainte contre Nestlé Waters

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Chez Nestlé Waters, "ce sont 100% des marques qui sont concernées par l'utilisation de traitements interdits", ajoute l'ONG, qui pointe aussi le groupe français Sources Alma. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'ONG Foodwatch porte plainte mercredi contre Nestlé Waters, filiale du géant veveysan, au Tribunal judiciaire de Paris pour neuf infractions. Elle lui reproche d'avoir traité illégalement ses eaux en bouteille et les avoir vendues sans en informer les consommateurs.

"Personne, pas même une multinationale comme Nestlé, n'est au-dessus des lois", dénonce l'association de défense des consommateurs dans un communiqué mercredi. Foodwatch s'appuie sur une enquête de Radio France et du journal Le Monde, qui ont révélé fin janvier que la filiale du groupe romand a eu recours "à des systèmes de traitement de l'eau tels que des filtres à charbon ou des filtres UV" pour ses marques Perrier, dont la source se situe dans le sud de la France, mais aussi Vittel, Hépar et Contrex, prélevées dans les Vosges.

Chez Nestlé Waters, "ce sont 100% des marques qui sont concernées par l'utilisation de traitements interdits", ajoute l'ONG, qui pointe aussi le groupe français Sources Alma.

Pour Foodwatch, "la fraude aux eaux filtrées illégalement est comparable au scandale de la viande de cheval il y a une dizaine d'années". Celle-ci souligne qu'"il y a clairement une infraction à la réglementation, tromperie des consommateurs, gain économique et intention de tromper puisque les entreprises ont dissimulé les procédés de filtration aux contrôleurs et se sont bien gardé de donner les informations aux consommateurs ou aux distributeurs", écoulant "leurs produits pourtant non-conformes pendant des années à la fois en France mais aussi probablement sur le marché intérieur européen".

L'organisation "questionne aussi la complaisance de la France, mouillée dans cette affaire depuis plusieurs années, qui aurait dû alerter les autorités européennes et les autres Etats membres importateurs de ces eaux". Elle a interpellé par courrier la Commissaire européenne à la santé et la sécurité alimentaire.

Une enquête préliminaire pour tromperie a déjà été ouverte à une date non précisée par le parquet d'Epinal, dans les Vosges, pour tromperie à l'encontre de Nestlé Waters.

Nestlé plaide la sécurité alimentaire

Au moment des révélations de l'affaire, le minéralier a assuré auprès de l'AFP que même si ces traitements "ont toujours eu pour objectif de garantir la sécurité alimentaire", ils "ont mené l'entreprise à perdre de vue l'enjeu de conformité réglementaire". Les marques concernées sont désormais "pleinement conformes au cadre réglementaire applicable en France", a déclaré l'entreprise, qui dit avoir abandonné les traitements interdits au cours des trois dernières années.

Elle a justifié cette pratique par les "évolutions de l'environnement autour de ses sources", et la présence de "différents éléments chimiques ou microbiologiques" qui s'amoncellent au "passage de l'eau dans les nappes souterraines ou à travers son cheminement dans les tuyaux de l'usine".

En Suisse, Nestlé a reconnu avoir utilisé "des filtres au charbon actif" pour son eau minérale Henniez, dans le canton de Vaud, c'est-à-dire "des mesures de protection non conformes au cadre réglementaire" arrêtées fin 2022.

L'an dernier, Nestlé Waters a suspendu au printemps deux forages de son eau Hépar dans les Vosges en raison de "conditions climatiques qui se détériorent", avant d'annoncer la suppression de 171 emplois sur les 721 que comptait alors la filiale du géant veveysan à Vittel.

A la même époque, les célèbres bouteilles vertes de Perrier se sont faites plus rares dans les rayons des supermarchés. La multinationale expliquait alors être "confrontée à des conditions d'exploitation de plus en plus difficiles", "notamment en raison d'événements climatiques devenus plus fréquents et plus intenses, avec une alternance d'épisodes de sécheresse et de fortes pluies".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Lausanne: aucun incident majeur pendant la 1e partie de la FFG

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La place des Fêtes de Bellerive à Lausanne a accueilli quelque 50'000 personnes lors des soirées du week-end à l'occasion de la Fête fédérale de gymnastique (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La première partie de la Fête fédérale de gymnastique (FFG) s’est déroulée à Lausanne dans de très bonnes conditions sur le plan sécuritaire. Aucun incident majeur n’a été enregistré, ont communiqué les organisateurs.

Ce bilan sécuritaire positif est dû à un dispositif coordonné et réactif qui a mobilisé plus de 600 personnes pour la sécurité. Parmi eux, les forces de l’ordre, les sapeurs-pompiers, la sécurité privée, la protection civile et un important dispositif médico-sanitaire, précisent les organisateurs.

Une forte affluence a été constatée le week-end sur la place de fête à Bellerive. Quelque 50'000 personnes s'y sont rendues sur l’ensemble des soirées, ce dans un esprit festif. Aucun problème sécuritaire particulier n'a été signalé en lien avec la Fête, a indiqué lundi à Keystone-ATS Michel Gandillon, chef de la cellule communication DIAM.

Blessures légères

Le dispositif médico-sanitaire mobile disposait d'un effectif de 90 personnes par jour. Depuis jeudi, il a pris 450 personnes en charge sur les différents sites de compétition, un chiffre qui correspond à ce qui avait été imaginé, a relevé le responsable.

Parmi ces interventions, 404 sont imputables à des blessures légères suite aux activités sportives. Quarante-trois cas, dont la moitié dus à la chaleur, sont restés un moment en observation au sein des infirmeries. Par ailleurs, seize personnes ont été transportées en milieu hospitalier pour des investigations plus approfondies.

Côté mobilité, la circulation a été globalement fluide malgré quelques perturbations ponctuelles. La ligne de bus 2 a connu une forte affluence. Quelques retards se sont produits samedi, en raison notamment de la convergence avec la Grève féministe.

Volontaires toujours recherchés

A l’issue de ce premier week-end, les volontaires engagés ont permis de couvrir 91% des besoins de la manifestation, se réjouit le comité d'organisation. Il a lancé un nouvel appel à volontaires pour la deuxième partie de la Fête, dont les compétitions reprennent de jeudi à samedi.

La 77e Fête fédérale de gymnastique (FFG) a débuté jeudi dernier et s'achèvera dimanche par une cérémonie de clôture. Quelque 65'000 gymnastes participent à plus de 140 concours. Vingt-deux disciplines - réparties sur 27 sites et avec pas moins de 4000 juges - sont représentées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Hockey sur glace: la Suisse sélectionne déjà six joueurs de NHL

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Kevin Fiala fait partie des six sélectionnés (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Six joueurs suisses de NHL sont déjà retenus pour les Jeux olympiques d'hiver, a indiqué la Fédération (SIHF). Le reste de l'effectif sera choisi au début 2026.

Les défenseurs Roman Josi (Nashville Predators) et Jonas Siegenthaler (New Jersey Devils) font partie des premiers sélectionnés. Du côté des attaquants, Nico Hischier (New Jersey Devils), Timo Meier (New Jersey Devils), Kevin Fiala (Los Angeles Kings) et Nino Niederreiter (Winnipeg Jets) seront aussi du voyage en Italie, sous réserve de blessure.

A 235 jours du début officiel des Jeux olympiques d'hiver à Milan/Cortina, cette annonce a réjoui le sélectionneur Patrick Fischer. "Ces six joueurs sont parmi les meilleurs de NHL et des piliers de notre équipe nationale. Leur nomination anticipée nous donne une base solide pour la planification de l'équipe en vue des JO", a-t-il déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Gryon: une initiative pour préserver le plateau de Frience

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Une initiative populaire veut épargner le plateau de Frience du tourisme de masse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une initiative est lancée à Gryon (VD) pour protéger le plateau de Frience sur les hauts de la commune. Le texte, qui doit encore être validé par la Municipalité, vise à épargner "cet écrin de nature du tourisme de masse et de la construction d'hôtels", indiquent lundi les porteurs du texte, l'Association pour un tourisme écologiquement responsable (ATER).

Cette association locale, qui dit compter 154 membres, relève que la commune a mis à l'enquête une planification touristique qui prévoit jusqu'à 450 lits hôteliers et parahôteliers dans la zone. "Un projet disproportionné soumis en toute discrétion alors que le Conseil communal et la population aurait dû en être clairement informés", écrit-elle dans son communiqué.

L'ATER a fait opposition à la mise à l'enquête "afin de préserver le plateau de Frience qui est un modèle de tourisme familial". Une conciliation est prévue avec la Municipalité. Pour ne pas attendre, l'association lance toutefois une initiative "pour s'assurer que les habitants de Gryon pourront décider par eux-mêmes de l'avenir du plateau de Frience", poursuit le communiqué.

Le texte vise à interdire toutes nouvelles constructions. Mais il ne remet pas en cause les infrastructures actuelles (remonte-pentes, piste de ski, buvettes) ainsi que la future télécabine qui prévoit un arrêt intermédiaire à Frience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vers une votation à Confignon sur le PLQ des Cherpines

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Le PLQ des Cherpines, ici à l'état de maquette, fera l'objet d'une votation à Confignon (GE) (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Confignon (GE) devra se prononcer sur le Plan localisé du quartier (PLQ) des Cherpines. Le collectif d’associations citoyennes qui avait lancé un référendum contre le préavis favorable du Conseil municipal sur le PLQ a déposé lundi 700 signatures alors que 341 suffisent.

Les signatures ont été récoltées en deux semaines, a indiqué Bertrand Jacot des Combes, membre de ce collectif. Le PLQ des Cherpines présente encore trop de lacunes et d’inconnues, selon le collectif qui rassemble notamment les associations Cherpines Autrement et Sauvegarde Genève avec le soutien des partis PLR - les Libéraux-Radicaux de Confignon et Demain Confignon.

Le Conseil municipal avait donné son accord au projet en avril dernier à une courte majorité en y associant quinze conditions. Or ces conditions ne sont malheureusement nullement contraignantes pour l’Etat, selon les référendaires. Beaucoup trop d’interrogations subsistent encore concernant le financement, la densité, l’environnement et la mobilité.

Deuxième plus grand aménagement urbain derrière celui du PAV (Praille Acacias Vernet), le projet des Cherpines comprend la construction d'environ 2700 logements sur une surface de 58 hectares à cheval sur les communes de Plan-les-Ouates et Confignon. Cette dernière commune, qui fait l'objet du référendum, devrait accueillir 2400 logements, soit environ 6000 habitants, alors qu'elle en compte 4500 actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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