Rejoignez-nous

Suisse

Une Suisse unie dit "oui, je le veux" au mariage pour tous (presse)

Publié

,

le

La presse se réjouit d'une Suisse unie disant "oui" au mariage pour tous (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Une Suisse unie, "respectueuse et progressiste" a dit dimanche "oui, je le veux" à l'unanimité au mariage pour tous, se réjouit lundi la presse romande. Le regard sur l'homosexualité s'est normalisé et les homosexuels sont devenus des "citoyens 'lamba'", selon elle.

Avec 64,1% de "oui" et l'unanimité des cantons, "le 26 septembre fera partie de ces dimanches historiques, par l'ampleur et la clarté du résultat", relève Le Temps. Le quotidien pointe l'avantage de la lenteur du processus parlementaire en Suisse, qui a duré sept ans. "Le texte produit est complet et plutôt progressiste", intégrant aussi la naturalisation facilitée, l'adoption conjointe et la procréation médicalement assistée pour les couples lesbiens.

Les Suisses "aspirent à une société plus juste et plus respectueuse", ajoute le journal lémanique, soulignant que "les 63% de 'oui' à la loi contre l’homophobie de février 2020 avaient donné le ton". Mais "qui aurait cru il y a vingt ans que la Suisse plébisciterait un jour le mariage pour tous?", s'interrogent 24 Heures et La Tribune de Genève, pour qui "ce 'oui' montre à quelle vitesse les mentalités évoluent".

En juin 2005, rappellent les quotidiens lémaniques, "on ne parlait ni d'adoption ni de procréation médicalement assistée", lorsque les Suisses ont validé par 58% des voix le partenariat enregistré. "Moins de dix ans plus tard, une majorité de centre-gauche entérinait pourtant au Parlement un nouveau projet qui permettait l'adoption de l'enfant du partenaire".

Une victoire du Parlement

Et "ce dimanche, près de deux tiers des votants ont approuvé le mariage pour tous. Et pas la version light ou au rabais comme l'avaient un temps envisagé les autorités politiques, qui craignaient d'intégrer le don de sperme de peur d'alourdir le projet", s'exclament 24 Heures et La Tribune de Genève.

Pour La Liberté, cette victoire est à mettre au crédit d'un Parlement "rafraîchi et modernisé par les élections de 2019". "L'arrivée d'une nouvelle génération [...] a contribué à faire bouger les lignes de crête", abonde dans le même sens Le Courrier. Les chambres fédérales sont plus en phase avec une société plus tolérante, "que le vivre ensemble et l'acceptation des différences ne divisent plus", poursuit le journal genevois.

"L'arc-en-ciel qui est sorti des urnes hier reflète dans le ciel helvétique la diversité de la société d'aujourd'hui", estime Le Quotidien Jurassien. "La tradition a cédé devant l'évolution, vers davantage d'ouverture et de tolérance", sans clivage ville-campagne et Röstigraben.

Même en Valais, où est "né" le référendum contre la loi, relève Le Nouvelliste. En adoubant par 55,5% des voix le projet, le canton a réussi à s'affranchir "ce week-end de son histoire compliquée avec la bannière arc-en ciel", en dépit "des affiches gores [des opposants à la loi, ndlr] pensées ici aussi, mais si mal réfléchies qu'elles ont davantage fait peur aux citoyens raisonnables qu'aux enfants effrayés".

Cette campagne-choc des opposants, estime Le Journal du Jura, avec "des affiches présentant des pères zombies ou des bébés-produits étiquetés", n'a pas convaincu. Pas plus "que leur argumentation du 'droit à l'enfant' versus 'le droit de l'enfant'". Ils ont "largement échoué", ajoute-t-il, "arc-boutés sur leur conception passéiste de la société où le couple ne peut être composé que d'un homme et d'une femme".

Une modification "libérale"

Pour ArcInfo, l'attitude des partis de centre-droit a été déterminante. "Le PLR a martelé que cette modification du code civil est bienvenue et 'libérale', le mot magique. Et au niveau suisse, le PDC (ou Centre) a soutenu le texte, malgré des divergences internes [...] Les couples de même sexe ne constituent plus un enjeu politique et c'est tant mieux".

Désormais, les homosexuels sont perçus comme des "citoyens 'lambda', analyse La Liberté. "Au-delà des droits matériels et des traitements médicaux, ces couples et familles acquièrent quelque chose de tout aussi important: la chance d'être considérés comme des gens normaux, d'être regardés comme tout le monde", des citoyens "qui tombent amoureux, se marient, projettent de fonder une famille et d’avoir des enfants".

Une victoire des enfants

La Neue Zuercher Zeitung parle, elle, d'un jalon important franchit en Suisse dans l'histoire du mariage, "comparable à la réforme de 1988, lorsque le mariage patriarcal a été aboli". Le "oui" au mariage pour tous donne l'espoir que la Suisse peut encore se renouveler, ajoute le journal libéral.

C'est d'ailleurs ce que souhaite le Tages-Anzeiger, "avec plus de rapidité", pour "les prochains grands débats sociopolitiques", comme le congé parental, la garde des enfants ou encore l'égalité.

Cette victoire est aussi celle des enfants, qui vivent dans des couples homosexuels, constate le Blick. "Il ne s'agit pas seulement de romance, mais de droits". Et notamment du droit de connaître sa filiation, qui "est une préoccupation légitime", note la Luzerner Zeitung.

"Le référendum n'a pas été vain", poursuit le journal lucernois, car non seulement l'acceptation de la loi par le peuple a donné plus de légitimité à l'égalité, mais aussi parce que les opposants ont lancé un débat important sur l'intérêt supérieur de l'enfant.

Et si le concept même du mariage n'était plus valable de nos jours, se demande la Südostschweiz? "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" est une promesse presque surhumaine, juge-t-elle.

Quoi qu'il en soit, "le mariage pour tous a montré que la Suisse est capable de s'emparer avec intelligence d'une matière extrêmement complexe, symbolique et émotionnelle", remarque Le Temps. "Il serait bon de s'en souvenir, alors que la campagne sur la loi Covid démarre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

L'étape pour McNulty, le jaune pour Ayuso

Publié

le

Brandon McNulty intouchable dans le chrono d'Oron. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Brandon McNulty a enlevé la 3e étape du Tour de Romandie, un contre-la-montre de 15,5 km à Oron. Son coéquipier au sein de l’équipe UAE Juan Ayuso endosse le maillot de leader.

L’Américain a su pleinement exploiter l’avantage de rouler avant la pluie. Il s’impose avec une marge de 13’’ sur son compatriote Magnus Sheffield. Également membre de la formation UAE, l’Autrichien Felix Grossschartner a pris la 3e place à 15’’, juste devant Ayuso qui a été relégué à 21’’.

Ce dernier abordera l’étape de samedi vers Leysin avec un avantage de 7’ sur le Belge Ilan Van Wilder, de 10’’ sur le Russe Aleksandr Vlasov et de 11’’ sur son compatriote Carlos Rodriguez. La victoire finale devrait se jouer entre ces quatre hommes. Porteur du maillot jaune lors de ce contre-la-montre, le Belge Thibau Nys n'occupe plus que la 13e place du général.

Sur le plan suisse, Yannis Voisard tire toujours parfaitement son épingle du jeu. Le Jurassien a pris la 24e place de l’étape pour figurer au 9e rang du général à 36’’ d’Ayuso. Le coureur de la formation Tudor a largement les moyens de terminer ce Tour de Romandie parmi les dix premiers.

Samedi, la quatrième étape conduira le peloton de Saillon sur les hauteurs de Leysin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Salle de réalité virtuelle pour enseigner la chimie à Fribourg

Publié

le

La première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la chimie en Suisse permettra aux étudiants en chimie d’interagir avec des molécules en trois dimensions. (© Uni Fribourg - Département de chimie)

Le département de chimie de l'Université de Fribourg a inauguré officiellement vendredi la première salle de réalité virtuelle dédiée à l’enseignement de la branche en Suisse. Le lieu permettra aux étudiants d’interagir avec des molécules en trois dimensions.

"Grâce aux nouvelles technologies, l’enseignement peut véritablement devenir interactif", a indiqué Esra Coskun, président du département de chimie, cité dans un communiqué, à l'occasion d'un événement tenu en présence de Katharina Fromm, la nouvelle rectrice de l'Universtié de Fribourg. La salle est équipée de 20 casques de réalité virtuelle.

Les étudiants pourront y manipuler directement des molécules en trois dimensions, ont précisé les organisateurs de la manifestation. "Ce qui leur permettra de se rendre compte en détail de leur structure chimique, opération qui n’est tout simplement pas possible avec des supports traditionnels en deux dimensions."

La technologie garantira par ailleurs aux étudiants d’acquérir les concepts fondamentaux de la chimie de manière attractive et interactive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Politiques culturelles: les cantons latins unissent leurs forces

Publié

le

Six ministres de la culture cantonaux de Suisse romande étaient présents vendredi à Lausanne, avec en plus la ministre tessinoise qui est intervenue par vidéoconférence. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les cantons latins veulent unir leurs forces en matière de politique culturelle. Intitulée "Vers un espace culturel romand", leur stratégie commune a été présentée vendredi à Lausanne en présence de huit ministres. Objectif: améliorer les conditions-cadres du secteur.

"La crise du Covid 19 a mis en lumière le caractère essentiel de la culture pour la population, tout en révélant la précarité économique des actrices et acteurs culturels", affirment les sept conseillers et conseillères d'Etat en charge de la culture de leur canton (Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Tessin) lors d'une conférence de presse conjointe.

La stratégie pour renforcer le secteur culturel romand s'articule en cinq axes principaux. Il s'agit de clarifier le statut juridique et économique des acteurs culturels, d'améliorer leur rémunération ainsi que leur prévoyance professionnelle, améliorer l'information et la formation, harmoniser les dispositifs de soutiens cantonaux et, enfin, mieux prendre en compte les publics dans les politiques de soutien à la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?

Publié

le

Parmi les nouvelles monétisations du jeu vidéo, on retrouve les contenus appelés freemium. A comprendre que le jeu est gratuit, mais des achats y sont intégrés. Cela peut amener à des dérives. (Image d'illustration © Unsplash)

En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.

Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.

A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.

Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

La politique prend son temps

Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Il est parfois judicieux d'adopter une approche très diplomate, envers les familiers, y compris les enfants, toutes vérité n’étant pas bonne à dire.

Les Sujets à la Une

X