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Suisse

Grand oui au "mariage pour tous", mini oui à l'"initiative 99%"

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Une courte majorité (46%) des sondés accepte l'initiative "99%". Mais 9% des électeurs n'ont pas encore fait leur choix (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Près de 70% des Suisses sont favorables au "mariage pour tous", à cinq semaines et demie du scrutin. Ils sont par contre bien plus divisés sur le sort de l'"initiative 99%" des Jeunes socialistes, soutenue par une faible majorité (46% de oui, contre 45% de non).

Selon le sondage de gfs.bern réalisé pour le compte de la SSR, 69% des Suisses soutiennent le "mariage pour tous". Ils sont 29% à s'y opposer. Les opinions sont déjà bien formées: seuls 2% des électeurs sondés sont encore indécis.

Les parts des Suisses favorables est la même des deux côtés de la Sarine (69%). Elle s'effrite un peu au Tessin, avec 61% de oui. L'électorat UDC, les personnes qui ne font pas confiance au gouvernement et les membres des Eglises chrétiennes libres refusent en majorité l'argumentation sur l'homoparentalité, souligne vendredi gfs.bern dans son analyse.

Parmi les arguments qui font mouche en faveur de cet amendement du Code civil, 72% des sondés considèrent que le mariage pour tous est une étape vers l'égalité pour les couples du même sexe et 65% estiment que l'affection et les soins ne sont pas une question de forme de famille.

Du côté des opposants, 39% d'entre eux jugent que les enfants ont besoin de modèle des deux sexes. Une même proportion rappelle que seule l'union de l'homme et de la femme a la capacité de transmettre la vie.

Près de 10% d'indécis

Le sort de l'initiative "alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital" des Jeunes socialistes est davantage sur le balan. Une courte majorité (46%) des sondés l'accepte. Mais 9% des électeurs n'ont pas encore fait leur choix. C'est au Tessin (51%) que l'approbation est la plus forte.

L'acceptation va en diminuant de gauche à droite et atteint le creux de la vague chez le PLR (20%) pour remonter ensuite dans les rangs de l'électorat UDC (29%). Seuls les sympathisants des Verts (84%) et du PS (83%) veulent en majorité glisser un oui dans l'urne.

L'électorat Vert'libéral est divisé (51%). Les proches du Centre sont 39 % à vouloir voter pour le projet. Coude-à-coude chez les indépendants, parmi lesquels un quart n'ont pas encore déterminé leur choix.

Plus le revenu est élevé et moins l'est le consentement pour l'initiative. Les personnes qui vivent dans un foyer disposant de jusqu'à 7000 francs de revenus veulent majoritairement voter en faveur de l'initiative.

Succès à la campagne

Plus étonnant, l'approbation de l'initiative est plus élevée à la campagne que dans les régions urbanisées. Traditionnellement, les projets portés par la gauche rencontrent plus d'approbation dans un environnement urbain.

Soixante-quatre pour cent des sondés jugent qu'ils payeront moins d'impôts grâce à l'initiative et que cela profitera à l'économie. Plus de la moitié (51%) estime qu'il faut imposer le capital plus lourdement que l'économie. Enfin, 48% sont d'avis que le texte contribue à une répartition des richesses plus équitable.

Dans le camp adverse, une majorité (55%) s'oppose à un nouvel impôt qui frappe aussi la classe moyenne. Près de la moitié (49%) jugent qu'accepter l'initiative va rendre plus difficile la reprise économique pour les PME. Enfin, 46% prônent le statu quo: les actifs sont selon eux déjà taxés à un niveau élevé en Suisse.

Le premier sondage Trend SRG-SSR sur les votations du 26 septembre 2021, a été réalisé par l'Institut de recherche gfs.bern entre le 2 et le 16 août auprès de 22'427 titulaires du droit de vote. La plage d'erreur statistique est de plus ou moins 2,8 pour cent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ukraine: le Parlement veut mettre fin aux abus dans le statut S

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Le conseiller fédéral Jans a rappelé en vain que la législation actuelle punit déjà les personnes qui abusent du statut S (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse devra durcir les règles pour le statut S. Le National a accepté lundi par 120 voix contre 60 une motion demandant au Conseil fédéral plus de sévérité envers ceux qui abusent de ce statut de protection.

Le texte déposé par le sénateur Benedikt Würth (Centre/SG) vise en particulier les personnes qui renoncent à leur statut S, bénéficient d'une aide au retour et reviennent en Suisse après quelques semaines et obtiennent à nouveau le statut de protection. Pour le St-Gallois, de tels allers-retours ne sont pas tolérables.

La motion propose de retirer le statut S, ou de ne pas le renouveler, si une personne concernée quitte la Suisse par exemple plus de 15 jours, si elle a bénéficié d'une aide au retour ou si elle a obtenu son statut de manière abusive. Par ailleurs, le statut de protection ne devrait être accordé qu'une seule fois dans l'espace Dublin.

Ce serait faire justice envers ceux qui ont besoin de protection, a déclaré Piero Marchesi (UDC/TI) pour la commission. Les réactions de cantons et de communes ne laissent pas de doute sur la nécessité de lutter contre les abus, a ajouté Nicolo Paganini (PEV/SG). La gauche et le Conseil fédéral ont répété que la législation actuelle remplit déjà les exigences de la motion, sans succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Les équipes suisses pourront utiliser les armoiries

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L'écusson suisse sur le maillot de l'équipe nationale de hockey sur glace fait polémique (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les équipes suisses de sport pourront utiliser les armoiries de la Confédération sur leurs tricots sans demander d'autorisation. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral de changer la loi, à la suite de la polémique aux derniers mondiaux de hockey sur glace.

La croix suisse ou le drapeau suisse (croix blanche dans un carré rouge) peuvent être utilisés sans problème sur des tricots nationaux. Par contre, sous forme d'écusson, celles-ci sont réservées à la Confédération.

Depuis 2017 et l'entrée en vigueur du projet "Swissness", les conditions sont devenues plus strictes. Si elles sont utilisées de bonne foi, des exceptions sont permises, par exemple pour Victorinox ou le TCS. Le Conseil fédéral doit donner une autorisation exceptionnelle.

La polémique avait rebondi lors des récents championnats du monde de hockey en Tchéquie. Les armoiries suisses figurent sur les maillots des équipes nationales féminines et masculines de hockey sur glace et des équipes de tous les niveaux de la relève. Or, en 2018, l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI) a fait savoir à la fédération de hockey sur glace que l'utilisation des armoiries suisses par l'équipe nationale était abusive.

Deux motions similaires déposées dans les deux Chambres, par le député Matthias Aebischer (PS/BE) et par le sénateur Damian Müller (PLR/LU), demandent que les équipes nationales puissent légalement utiliser les armoiries suisses. Lundi, le National a soutenu par 137 voix contre 24 le texte de M. Müller, déjà accepté par le Conseil des Etats. M. Aebischer a annoncé retirer son texte dans la foulée.

Pour la commission, Sylvain Freymond (UDC/VD) a avancé que les équipes nationales sont "un symbole puissant de cohésion et de représentation". Elles n'utilisent pas les armoiries "de manière commerciale et abusive, mais les honorent". Il s'agit de leur offrir une "reconnaissance légitime".

"Une marque"

La Confédération doit continuer à être la seule à pouvoir utiliser les armoiries suisses, sous forme d'écusson, a contré le conseiller fédéral Beat Jans. Il s'agit d'une "marque", que la Confédération utilise pour ses documents officiels.

L'IPI a constaté que les conditions d'octroi d'un droit de poursuivre l'usage n'étaient pas remplies. La fédération de hockey a ensuite contesté cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral. Ce dernier a donné raison en octobre dernier à l'IPI.

Depuis, un accord a été trouvé entre les deux parties, a relevé M. Jans, ajoutant donc qu'il n'y a plus besoin d'agir. L'IPI et la fédération de hockey ont signé une convention qui autorise l'utilisation du maillot actuel avec les armoiries jusqu'à fin 2026. La fédération a reconnu avoir fait une erreur et accepté de changer de tricot dès le 1er janvier 2027.

Il n'y a pas besoin de changer la loi pour trouver des solutions, a argué le conseiller fédéral. Et d'estimer qu'il ne faut pas "ouvrir la boîte de Pandore" alors que ce cas particulier a été réglé. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'e-ID suisse à bout touchant au Parlement

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Les Suisses auront accès à une e-ID dès 2026. Elle sera gratuite et non obligatoire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La nouvelle e-ID suisse est pratiquement sous toit au Parlement. Le Conseil national a accepté lundi les modifications proposées par la Chambre des cantons et y a encore apporté quelques précisions techniques. Les Suisses devraient avoir accès à une e-ID dès 2026.

Les Chambres ont globalement bien accueilli le projet du Conseil fédéral pour une identité électronique (e-ID). Quelques modifications ont été ajoutées, notamment pour renforcer la protection des données personnelles.

Le Conseil des Etats a lui aussi souhaité que l'e-ID soit conservée exclusivement dans une application de la Confédération spécialement conçue à cet effet (portefeuille électronique ou wallet). Cette solution sera temporaire, a précisé Gerhard Andrey (Verts/FR) au nom de la commission.

Les fournisseurs privés de telles applications pourront être admis pour la conservation et la présentation de l'e-ID à l'avenir. Ces applications devront être reconnues par le Département fédéral de justice et police, a précisé le National. Le Conseil des Etats devra encore revenir sur ces ultimes modifications d'ordre technique.

Gratuite

La nouvelle identité électronique (e-ID) émise par la Confédération permettra de prouver son identité de manière simple, sûre et rapide. Quiconque dispose d'une carte d'identité ou d'un passeport suisse, ou encore d'un titre de séjour pour étranger, pourra demander l'obtention d'une e-ID, en ligne ou auprès du service des passeports.

Le Conseil fédéral estime que l'e-ID pourrait être disponible à partir de 2026. Il sera possible de s'en servir sur Internet, par exemple pour demander un extrait du casier judiciaire, un permis de conduire ou une attestation de résidence. Mais aussi dans le monde physique via une application sur smartphone, par exemple pour prouver son âge lors d'un achat d'alcool. Elle sera gratuite.

Concrètement, toute personne souhaitant se munir d'une e-ID devra télécharger une application, qui fonctionne comme un portefeuille. Il devra ensuite demander une e-ID auprès de Fedpol.

Pour ce faire, il devra scanner sa carte d'identité, son passeport ou son titre de séjour. Une vérification filmée en temps réel est ensuite prévue. Après vérification, Fedpol émettra une e-ID, ce qui devrait prendre quelques minutes. Les données sont les mêmes que celles sur une carte d'identité et qui sont déjà en main de Fedpol, à quoi s'ajoute le numéro AVS.

Pas obligatoire

Toutes les démarches auprès de la Confédération qui pourront se faire virtuellement, avec présentation de l'e-ID, pourront continuer à se faire physiquement. En même temps, toutes les autorités suisses seront tenues d'accepter l'e-ID comme document d'identité valable si elles acceptent le principe d'une preuve électronique de l'identité. Enfin, ces systèmes répondront aux normes internationales, de sorte que l'e-ID puisse être utilisée aussi à l'étranger.

Les coûts de mise en oeuvre jusqu'en 2028 se montent à 182 millions de francs. Les frais d'exploitation à partir de 2029 sont estimés à environ 25 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse recevra l'Espagne

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Carlos Alcaraz sera-t-il du voyage en Suisse ? (© KEYSTONE/EPA/Jorge Zapata)

La Suisse n’a pas été vernie lors du tirage au sort du Groupe mondial de Coupe Davis 2025. Elle affrontera l’Espagne qui pourrait être emmenée par Carlos Alcaraz.

Cette rencontre se déroulera en Suisse le week-end du 31 janvier/2 février. Le dernier affrontement entre les deux nations avait souri à la Roja qui s’était imposée 3-1 à Logrono en mars 2010. Quinze ans plus tard, le sort du septième Suisse – Espagne de l’histoire sera lié à la présence de Carlos Alcaraz. Le quadruple vainqueur en Grand Chelem fera-t-il le déplacement en Suisse la semaine qui suivra l’Open d’Australie ?

Une Espagne sans Carlos Alcaraz sera peut-être à la portée d’une équipe de Suisse qui s’est découvert un nouveau leader en la personne de Jérôme Kym. Par ailleurs, cette affiche pourrait, pourquoi pas, inciter Stan Wawrinka à rejouer en Coupe Davis.

Swiss Tennis arrêtera le choix du lieu de la rencontre ces prochains jours. Il n’est pas acquis que ce match se déroule au Centre national de Bienne en raison de l’engouement qu’il pourrait susciter auprès du public.

Si elle signe l’exploit, la Suisse affrontera en septembre le vainqueur de la rencontre entre la Serbie et le Danemark avec une place dans le Final 8 en jeu. La phase finale de la Coupe Davis se déroulera ces trois prochaines années en Italie. Double détentrice du titre, la "Squadra Azzurra" du no 1 mondial Jannik Sinner est qualifiée d’office pour ce Final 8.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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