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Suisse

Vers un durcissement de l'accès au service civil en Suisse

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Les effectifs du service civil doivent être réduits, estime une commission parlementaire (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le nombre d'admissions au service civil doit être réduit. La commission compétente du Conseil national suit la ligne du Conseil fédéral en soutenant par 16 voix contre 9 les mesures proposées.

Parmi les six mesures sur la table, les personnes astreintes au service militaire qui ont déjà accompli tous leurs jours de service d'instruction ne pourront plus être admises au service civil. De même, les personnes qui ont déjà accompli une partie importante de leur service militaire devront effectuer 150 jours de service civil.

Ces mesures devraient freiner les demandes d’admission au service civil pour des motifs étrangers à l'objectif initial, tout en maintenant l’accès au service civil pour les personnes ayant un conflit de conscience, estime la majorité de la commission de politique de sécurité du National. Cela contribuera à assurer durablement les effectifs de l’armée et de la protection civile, indique mardi un communiqué des services du Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des policiers saint-gallois dans le rôle de videurs

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La police saint-galloise a été sollicitée plusieurs fois à Noël pour faire partir des invités trop collants. (image symbolique) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La police cantonale saint-galloise a dû jouer les videurs à Noël. Elle a reçu plusieurs appels de personnes souhaitant se débarrasser d'invités tenaces.

Le communiqué publié vendredi ne détaille pas les interventions effectuées. Mais apparemment les appels aux forces de l'ordre ont eu l'effet escompté: "A l'arrivée de la patrouille, les gens se sont bien rendu compte que la soirée était finie", écrit la police.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nez Rouge ramène 9100 personnes à bon port

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Grâce à Nez Rouge, plus de 9000 personnes ont été conduites à bon port à Noël. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le service de transport à domicile Nez Rouge a ramené 9134 personnes chez elles en toute sécurité à Noël. 766 bénévoles ont effectué plus de 5000 trajets les 24 et 25 décembre, a annoncé Nez Rouge vendredi. L'opération se poursuit durant la nuit de la Saint-Sylvestre.

Nez Rouge est un organisme sans but lucratif, porté par des milliers de bénévoles. Le service est gratuit, mais non garanti, puisqu'il est soumis aux conditions climatiques, à l’affluence, au nombre de bénévoles et de véhicules disponibles, rappellent les organisateurs.

La nuit de la Saint-Sylvestre est extrêmement chargée pour les équipes de Nez Rouge, il faut donc compter avec des temps d’attente importants. Il est prudent de prévoir une alternative.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La galerie de drainage de Brienz (GR) montre des effets positifs

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Le glissement de terrain a ralenti à Brienz (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le flux d'éboulis en amont du village de montagne grison évacué de Brienz a continué de ralentir. Dans le village même, des vitesses de glissement aussi faibles n'avaient pas été mesurées depuis 15 ans.

Les vitesses mesurées dans le village ont continué à diminuer depuis la mi-décembre, écrit vendredi la commune d'Albula dans son bulletin d'information. Elles se situent actuellement entre 10 et 25 centimètres par an.

Les forages de drainage ont contribué à cette évolution. Au début, jusqu'à 1500 litres d'eau par minute s'écoulaient dans la galerie de drainage. Actuellement, ce sont environ 800 litres par minute.

Les vitesses de glissement ont également légèrement diminué sur la montagne. L'avenir à long terme de la population de Brienz est actuellement incertain. Les conditions sur la montagne doivent être réévaluées d'ici fin janvier. Les 90 habitants du village avaient été évacués en novembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois

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La dermato-chirurgienne Mouna Skaria est depuis quatre mois présidente des Pully Lausanne Foxes. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.

Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.

Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.

Des buvettes à la présidence

Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.

En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.

La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.

En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.

Liste d'attente

Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".

Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.

Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.

Obsolète et non adaptée

L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.

Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.

Une pionnière

Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".

"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.

Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.

A bout de bras

L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.

Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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