Suisse
Mesures pour durcir l'accès au service civil
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La vague de jeunes qui préfèrent rejoindre le service civil plutôt que l'armée doit être endiguée. Le Conseil des Etats a adopté mercredi par 26 voix contre 11 une série de mesures pour durcir l'accès au service civil. L'objet passe au National.
Pour le Conseil fédéral, l'attrait du service civil met en danger les effectifs de l'armée. Outre le nombre élevé d'admissions, il voit d'un mauvais oeil le nombre de soldats qui quittent l'armée après avoir accompli leur école de recrues pour devenir civilistes. Et le départ de cadres et de spécialistes le préoccupe tout autant, a expliqué Josef Dittli (PLR/UR) au nom de la commission.
En 2011, les admissions au service civil se montaient à 4670. Elles atteignaient 6205 en 2018, dont 2264 militaires ayant terminé leur école de recrues et 428 cadres et spécialistes. Rien qu'au premier semestre 2019, un millier de militaires instruits ont quitté l'armée pour le service civil, a précisé le ministre de l'économie Guy Parmelin.
L'effectif réglementaire de 100'000 militaires est menacé. Ces départs ont aussi un coût: les ressources et les coûts liés à l'instruction des personnes concernées sont perdus. Or, il n'y a pas de libre choix entre le service militaire et le service civil, a souligné le conseiller fédéral.
Tour de vis combattu
La gauche a refusé ce tour de vis dès l'entrée en matière. L'armée n'étant plus attractive, on veut rendre le service civil inattractif, a relevé Géraldine Savary (PS/VD). Le projet a un caractère punitif et comprend des mesures disproportionnées.
Leur effet sur les effectifs de l'armée reste à prouver. Ces chicaneries administratives pourraient notamment provoquer une hausse des départs pour raison de santé, selon la socialiste vaudoise.
Le Conseil fédéral propose huit mesures. Le Conseil des Etats en a accepté sept. Contre l'avis du gouvernement, il a estimé que les civilistes doivent pouvoir être affectés à l'étranger. Leur enlever cette possibilité n'a pas de sens, le nombre d'affectations à l'étranger étant peu élevé, a expliqué Josef Dittli.
Délai d'un an
Avec la réforme, les militaires incorporés dans l'armée au moment où ils confirment leur demande d'admission devraient attendre 12 mois avant d'être libérés de l'obligation d'accomplir leur service militaire. Ce délai doit permettre à l'armée de chercher des solutions individuelles avec ces militaires pour éviter leur départ, a expliqué Josef Dittli.
Cette mesure est une tracasserie administrative de plus, a fait valoir Daniel Jositsch (PS/ZH). Il n'y a aucune raison de bloquer le processus durant une année. Les sénateurs ont néanmoins approuvé le délai de justesse, par 20 voix contre 18 et 1 abstention.
Nombre minimum de jours
La réforme propose aussi un nombre minimum de 150 jours de service à accomplir. Suivant le moment du passage au service civil, le facteur 1,5 par rapport à la durée du service militaire pourrait augmenter pour atteindre 37,5 au maximum.
A partir du premier cours de répétition, les militaires optant pour un départ devraient ainsi faire plus de jours de service qu'actuellement. Effectuer un service de remplacement pour une question de conscience ne devrait pas avoir de caractère punitif, a plaidé en vain Claude Hêche (PS/JU).
Le socialiste s'est aussi opposé sans succès à ce que la règle qui veut que les civilistes fassent une fois et demie le nombre de jours de service militaire s'applique aussi aux cadres de l'armée. Ceux-ci bénéficient actuellement d'un facteur de 1,1.
Autre restriction adoptée par les sénateurs: les admissions ne seraient en principe plus possibles pour les militaires ayant accompli tous leurs jours de service d’instruction. Cette mesure permet de maintenir une certaine équité, a expliqué Guy Parmelin.
Médecins freinés
Les futurs médecins, vétérinaires et dentistes ne pourraient plus faire de service civil à des postes médicaux. Il a manqué 270 médecins à l'armée en 2017, a justifié le conseiller fédéral qui a été suivi par 23 voix contre 15.
Pour le reste, les délais pour accomplir le service civil seraient raccourcis et le rythme des périodes intensifié. Les civilistes devraient accomplir une période de service chaque année suivant leur admission.
Les recrues souhaitant passer au service civil devraient avoir terminé leur affectation longue de 180 jours au plus tard durant l'année qui suit leur demande. Elles ont actuellement trois ans pour le faire.
Hockey
La soirée spéciale de Killian Mottet à Fribourg
Unique buteur d'Ajoie lors de la défaite 5-1 mercredi à Fribourg, Killian Mottet a vécu une soirée particulière. Celui qui est prêté au Jura par Fribourg avait les larmes aux yeux après le match.
En sautant sur un rare rebond offert par Reto Berra pour réduire le score à 2-1, Killian Mottet avait redonné espoir aux Ajoulots. Malheureusement pour la troupe de Greg Ireland, cette réussite fut la seule de la soirée. Et le mieux observé avant la pause internationale n'a pas franchement transpiré à Fribourg. Hormis quelques contres lors d'un tiers initial où Fribourg a parfois joué avec le feu, le HCA n'a rien montré de convaincant pour essuyer sa 19e défaite en 22 parties.
Alors forcément, dans un tel contexte, les sentiments de Killian Mottet étaient partagés. "Si on gagne 2-0 et que je ne marque pas, ça me va aussi", a reconnu le Fribourgeois. Mais l'ailier de 34 ans a marqué et a eu droit à une ovation du public fribourgeois. Il a fait un signe discret en direction de ses proches sans effusion. Mais au moment de l'interview, Mottet a lutté pour retenir ses larmes.
Premier but à Berra
"J'ai entendu les applaudissements et ça m'a beaucoup touché, raconte-t-il. C'est très rare. Ce sont des moments qui marquent. Certaines personnes m'aiment, d'autres pas, c'est comme ça, c'est la vie, c'est le hockey, mais quand tu reçois une ovation pareille par les supporters adverses, c'est vrai que ça te touche énormément et je les remercie du fond du coeur."
Parce que le lieu qui unit Mottet à Fribourg est fort. S'il a décidé d'aller en prêt à Ajoie, c'est parce que la situation à Fribourg ressemblait pour lui à une voie sans issue sur le plan sportif. "C'est très spécial, explique-t-il. On n'avait pas joué pendant dix jours et j'ai pu rentrer à Fribourg pour profiter de quelques jours de pause. Logiquement, beaucoup de gens m'ont parlé de ce match. Ce n'était pas facile de s'imaginer jouer là. Après, c'est quand même une petite fierté d'avoir pu marquer un goal à Berra. Je crois que c'est le premier de ma carrière."
Une adaptation pas évidente
Désormais meilleur buteur suisse du HCA avec ce cinquième goal de la saison, Mottet est revenu sur ces premiers mois au Jura: "C'est un gros changement. J'ai fait treize ans dans cette patinoire avec souvent les mêmes joueurs. J'arrive à Porrentruy dans un vestiaire où je connais personnellement peut-être deux ou trois joueurs, les autres je dois apprendre à les connaître. J'ai un enfant aussi maintenant, ce n'est pas facile de vivre sans lui et sans ma femme. C'est un rythme à prendre, je dois m'adapter au mieux. Et au fur et à mesure que la saison avance, j'essaie de monter en puissance et d'aider l'équipe. Il y a Killian Mottet le sportif, mais il y a aussi Killian Mottet l'humain."
Après ce match à Fribourg, Ajoie va au-devant d'un week-end lémanique avec un déplacement à Lausanne vendredi et la réception de Genève samedi. Que faut-il faire pour espérer avoir le sourire et quelques points en banque? "Il faut que l'on retrouve notre jeu défensif et que l'on prenne moins de pénalités, conclut l'attaquant. Offensivement, il faut aller devant le but pour marquer et nous devons impérativement jouer soixante minutes."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Granit Xhaka, l'ambition insatiable du patron de l'équipe de Suisse
Partout où il passe, il laisse une trace indélébile. A 33 ans, que ce soit en équipe de Suisse ou à Sunderland, Granit Xhaka s'est trouvé de nouveaux défis pour assouvir son insatiable ambition.
Il faut voir à quel point le Bâlois fait l'unanimité depuis son retour en Premier League anglaise, au sein d'un club promu qui ne cesse de surprendre. Son entraîneur Régis Le Bris n'a d'ailleurs pas tardé à lui confier le brassard. "Après 10 minutes sur le terrain j'ai su qu'il serait notre capitaine", avait déclaré le technicien français en préambule de la saison de Premier League.
Trois mois plus tard, les étonnants Black Cats flirtent avec le podium alors que la plupart des observateurs les voyaient plutôt lutter contre la relégation du début à la fin de l'exercice. Dernièrement, ils se sont imposés contre Chelsea à Stamford Bridge (2-1) et ont arraché un nul face au leader Arsenal (2-2), l'ancien club de Xhaka (2016-2023).
Encensé par Rooney
Enzo Le Fée, le milieu de terrain français qui a participé à la promotion de Sunderland dans l'élite, est sous le charme: "Granit est le meilleur capitaine que j'ai eu dans ma vie." Même les anciennes légendes s'inclinent. Pour l'ancien international anglais Wayne Rooney, le Suisse est tout simplement "la meilleure recrue de la saison de Premier League."
Son arrivée à l'embouchure du Wear en avait pourtant surpris plus d'un, alors que certaines rumeurs l'envoyaient en Italie voire même en Arabie saoudite, dans la ville futuriste de Neom. Mais il a été convaincu par le projet du Franco-Suisse Kyril Louis-Dreyfus (28 ans), fils des anciens propriétaires de l'Olympique de Marseille et qui dirige désormais le club du Stadium of Light.
A Sunderland, Granit Xhaka relève "le plus grand défi de sa carrière", comme il l'a expliqué au Blick. Poussé par la ferveur des fidèles supporters des Black Cats - "des vrais fans, pas des touristes" - le milieu de terrain n'a jamais semblé aussi en forme, alors qu'il est bien plus proche de la fin que du début de sa carrière. Un seul chiffre suffit à le prouver: aucun joueur n'a parcouru plus de kilomètres que lui sur les pelouses de l'élite anglaise cette saison, selon les statistiques de Sky Sports.
Jusqu'en 2030?
Dans le meilleur championnat du monde comme avec la Suisse, le Bâlois est en mission. Avec la sélection, il s'agit pour lui de disputer une quatrième Coupe du monde consécutive, peut-être la dernière de sa carrière, même s'il n'écarte pas totalement la possibilité d'être encore compétitif en 2030. Et lorsqu'on voit un Luka Modric encore indispensable à la Croatie et l'AC Milan à 40 ans et près de 200 sélections, on peut bien imaginer Xhaka (141 capes) rester le patron de l'équipe de Suisse encore quelques années...
Ces quelques années, l'ancien joueur du Bayer Leverkusen (2023-2025) veut les mettre à profit pour s'assurer que l'exigence qu'il incarne depuis 2011 perdure après sa retraite internationale. "C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", avait-il confié lors de la tournée américaine de juin.
Il sera un "grand coach"
S'il parvenait à atteindre les derniers objectifs de son immense carrière, Granit Xhaka cimenterait un peu plus son statut de plus grand joueur suisse de l'histoire. Avant de poursuivre sur le banc son histoire d'amour avec le ballon rond, lui qui a toujours été le relais de ses entraîneurs sur le pré.
Tout indique en effet qu'il suivra un jour les traces de Mikel Arteta et Xabi Alonso, ses mentors à Arsenal et Leverkusen, qui ont, comme lui, brillé par leur intelligence de jeu au milieu du terrain. Ce n'est pas pour rien que le premier nommé, disciple de Pep Guardiola et l'un des meilleurs techniciens de la planète football, a récemment déclaré que Granit Xhaka serait un jour un "grand coach".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
"Une très bonne discussion" sur les droits de douane, dit Parmelin
Le ministre de l'économie Guy Parmelin s'est montré optimiste jeudi après sa visite à Washington pour discuter des droits de douane américains. "Nous avons eu une très bonne discussion et avons pu clarifier presque tous les points", a-t-il dit à la radio SRF.
"Dès que ces points auront été définitivement clarifiés, de plus amples informations seront communiquées", a précisé le conseiller fédéral. Selon les informations provenant des Etats-Unis, il n'a fait qu'une brève apparition devant les médias pour des raisons d'horaire.
Accompagné de la secrétaire d'Etat à l'économie (SECO), Helene Budliger Artieda, M. Parmelin s'est rendu à Washington dans la nuit de mercredi à jeudi. Des discussions "à différents niveaux" ont eu lieu dans l'après-midi (heure locale), a déclaré Markus Spörndli, porte-parole du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).
Echanges "très positifs"
M. Parmelin a notamment rencontré le représentant de la Maison-Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. "Les échanges ont été très positifs", a déclaré à la presse un haut responsable américain ayant participé à la réunion entre les deux hommes, cité par l'AFP.
Selon cette source requérant l'anonymat, les Suisses "sont très conscients de la nécessité de réduire" les déséquilibres commerciaux. La Maison Blanche affirme que les Etats-Unis importent plus de produits helvétiques qu'ils n'en exportent vers la Confédération.
"Ils nous ont présenté des plans en ce sens", a ajouté le responsable, cité par l'AFP, laissant entendre que les droits de douane visant les produits suisses pourraient être réduits.
Il s'agissait du troisième entretien de M. Parmelin avec les autorités américaines en quelques mois, pour tenter d'abaisser la surtaxe douanière de 39% qui frappe depuis août les produits suisses, l'une des plus élevées imposées par le président américain Donald Trump.
Peu avant l'entrée en vigueur des droits de douane de 39% en août, le Vaudois et la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter s'étaient rendus à Washington. Une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio n'avait toutefois pas abouti à un résultat concret.
Proche d'un accord, dit Bloomberg
En septembre, Guy Parmelin s'est rendu à nouveau aux Etats-Unis à la dernière minute et y a mené des discussions au niveau ministériel. Le 7 novembre, il a été annoncé que le conseiller fédéral avait à nouveau échangé avec M. Greer dans une discussion jugée "constructive".
Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau que ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.
Lundi également, évoquant la Suisse lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche lundi, Donald Trump a déclaré: "Nous travaillons à un accord pour baisser un peu leurs droits de douane". Il n'a toutefois pas voulu donner de chiffres précis, se contentant d'ajouter: "Nous travaillons sur quelque chose pour aider la Suisse".
Ce sont surtout les industries horlogère et médicale ainsi que celle des machines, des équipements électriques et des métaux qui devraient profiter de droits de douane plus bas, a indiqué UBS à l'agence AWP. L'alignement des droits de douane avec l'UE devrait en outre réduire la pression exercée sur les exportateurs suisses et éviter qu'ils ne délocalisent leur production vers l'UE ou les Etats-Unis, a souligné pour sa part la Banque cantonale de Lucerne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève s'en sort bien face à Langnau
Dans un match isolé de National League jeudi soir, Genève a remporté trois points. Les Aigles ont dominé Langnau 3-1 aux Vernets.
Ce n'est pas une partie qui restera dans les mémoires des 5841 personnes présentes en ce jeudi 13 novembre. Et c'est plutôt les Grenat qu'il s'agit de blâmer. Mais au final, les joueurs de Ville Peltonen engrangent trois points et remontent à la 4e place à un point de Lausanne et Rapperswil.
Très loin d'être flamboyant, Genève a tout de même trouvé le moyen d'ouvrir le score. Avant la première pause, Simon Lecoultre a été bien alimenté et le Combier a lancé en direction du but emmentalois. Le gardien Robin Meyer a mal évalué la trajectoire du tir qui est parti dans la lucarne, mais qui semblait arrêtable.
Quoi qu'il en soit, en inscrivant son 8e but de l'exercice, Simon Lecoultre est désormais seul meilleur buteur parmi les défenseurs. Il devance d'une réalisation Erik Brännström et Michael Kapla.
Les Aigles vont tenir ce score un peu plus de sept minutes. Sur leur premier jeu de puissance, les Tigres ont frappé de fort belle manière avec leur artificier Andre Pettersson.
Hormis les éclairs de leur première ligne et sur leur power-play, les Genevois ont montré certaines limites. Mais c'est justement sur leur unique supérioirté numérique que le GSHC a inscrit le 2-1 par Vesey (54e). Bozon a bouclé l'affaire dans la cage vide (58e). Mais les hommes de Peltonen ont certainement forgé leur victoire à la 42e lorsqu'ils ont réussi à tenir 102 secondes à 3 contre 5 sans encaisser de but.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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