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Lausanne

La cathédrale de Lausanne aura de nouveaux bancs en 2022

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Le prototype du futur banc qui meublera la Cathédrale de Lausanne à l'horizon 2022. Ce banc est dote d’un dossier réversible afin d’orienter le public soit en direction du choeur, soit dans la direction opposée, face a l'orgue. Issus d?une technologie d'assemblage développée par l'EPFL, les 78 exemplaires nécessaires aux 460 places assises de la nef seront réalisés entièrement en bois de chêne des forêts de l'Etat de Vaud, pour un budget de 300'000 francs. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
La cathédrale de Lausanne va changer d'allure en 2022. Les chaises centenaires disposées dans sa nef seront remplacées par 78 nouveaux bancs. Budget de l'opération: 300'000 francs.

Ces chaises en vannerie, qui datent de 1912, sont certes "vénérables", mais elles ne sont plus adaptées aux besoins en matière de confort et d'utilisation, a expliqué la conseillère d'Etat Christelle Luisier, en charge des affaires religieuses. En compagnie de son collègue Pascal Broulis, elle a dévoilé jeudi à la presse un prototype des futurs bancs.

Ceux-ci ont la particularité d'avoir un dossier réversible. Le public pourra ainsi être orienté face au choeur de la cathédrale ou dans la direction opposée face à l'orgue. Mme Luisier a en effet rappelé que la cathédrale lausannoise, l'une des plus visitées de Suisse (475'000 visiteurs en 2019), accueillait de nombreux concerts.

Les 78 bancs de quatre ou six places permettront d'accueillir 460 personnes dans la nef, comme jusqu'ici avec les chaises. Celles-ci seront conservées en stock pour les événements avec davantage de public, sachant que l'édifice peut recevoir jusqu'à 1000 personnes assises.

Bois et fabricant vaudois

Les bancs seront fabriqués en bois de chêne issu des forêts de l'Etat de Vaud, a relevé Pascal Broulis. Le mandat de réalisation a été confié à l'entreprise lausannoise GAB Manufacture, qui sera associée à un designer de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). "Nous avons privilégié les filières courtes", a souligné le ministre en charge du patrimoine bâti.

Pascal Broulis a rappelé que le remplacement de ces chaises avait donné lieu à un débat "très intense" en 2012 devant le Parlement vaudois et qu'un premier projet avait dû être abandonné. Le nouveau projet a été initié au printemps 2019, avant d'être validé en octobre par le Grand Conseil. Il s'agit désormais d'abattre les arbres et de fabriquer les bancs. Leur inauguration est prévue pour les Fêtes de Pâques 2022.

Le remplacement des chaises s'intègre dans les travaux de restauration de la cathédrale annoncés l'été dernier. Programmés jusqu'en 2024 pour un coût de 10,1 millions de francs, ils visent notamment à prendre soin des façades de la tour du transept sud, qui souffre de dégradations. Des échafaudages sont actuellement en montage sur cette façade sud.

A noter qu'une seconde étape de restauration et conservation sera ensuite menée sur l'édifice gothique, construit entre 1170 et 1235. Ces travaux auront lieu entre 2024 et 2029 pour un montant d'environ 10 millions de francs également.

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Lausanne

Mieux protéger les abeilles sauvages

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Le Grand Conseil vaudois souhaite mieux protéger les abeilles sauvages qui souffrent de la concurrence des abeilles mellifères qui ont connu un grand essor dans les zones urbaines (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur le sort des abeilles. Dans un postulat très largement accepté, il a demandé au Conseil d'Etat de réfléchir à un meilleur encadrement des ruches d'abeilles mellifères, leur multiplication en ville portant préjudice à leurs soeurs, les abeilles sauvages.

L'abeille a la cote depuis quelques années, notamment en ville, où les implantations de ruches explosent. Certains acteurs commerciaux se sont même spécialisés dans l'installation clé en main de ruches dans des entreprises, a expliqué la députée Céline Misiego (Ensemble à gauche et POP), auteure du postulat.

Selon le recensement des ruchers - que les propriétaires sont dans l'obligation d'annoncer -, la Ville de Lausanne en compte une centaine, a détaillé le député PLR Nicolas Suter au nom de la commission ayant examiné le texte.

En mettant ces ruches un peu partout, le nombre d'abeilles mellifères (à miel) augmente fortement. Elles font de la concurrence à l’abeille sauvage, qui, selon certaines estimations, pollinise de 70% à 80% de l’ensemble des espèces végétales, dont par exemple la tomate, a-t-il ajouté. C'est en combinant les abeilles domestiques avec les abeilles sauvages que l'ensemble du besoin en pollinisation est couvert.

Compétition constante

Mais l'équilibre est loin d'être atteint, car 40% des abeilles sauvages - dont l'importance n'a été reconnue qu'en 2015 - sont en danger d'extinction. Elles peinent à accéder aux fleurs, car elles se retrouvent en compétition avec ces abeilles à miel en constante augmentation, a déploré Mme Misiego. Il est urgent de réfléchir à un meilleur encadrement de cette activité, voire à une limitation du nombre de ruches, a-t-elle estimé.

Le plénum a réservé un bon accueil à la proposition. Pour le Vert Alberto Mocchi, le postulat "pose les bonnes questions. Nous avons fait fausse route avec les ruchers en ville pour favoriser la biodiversité, c'est tout l'inverse. Il faut revenir en arrière. C'était une fausse bonne idée". Au vote, le postulat a été renvoyé au Conseil d'Etat pour examen à une très large majorité, moins deux refus et quelques abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PIB: modérée en 2024, la croissance pourrait s'accélérer en 2025

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Les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu en 2023. Un bon signe pour l'économie du canton (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les nouvelles sont plutôt "assez bonnes" pour l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance. Encore modérée en 2024, cette dernière pourrait s'accélérer en 2025. Surtout, les entreprises continuent de créer des emplois à un rythme soutenu.

"Dans une conjoncture mondiale morose, l'économie vaudoise continue de se montrer robuste", ont affirmé mardi de concert à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

Le PIB du canton s'était inscrit à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%). En l'absence d'un rebond de l'économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise.

"En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l'an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue", indique-t-elle.

L'atout vaudois

"C'est une croissance molle attendue pour 2024 avec une amélioration prévue pour 2025. La situation actuelle est globalement assez bonne. Pas excellente ni très bonne, mais pas du tout mauvaise non plus. Le taux de chômage est bas et la création d'emplois est très positive", a résumé Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV.

Au dernier trimestre 2023, la création d'emplois a grimpé de 2,4% pour Vaud contre 1,7% pour la Suisse.

La formule magique qui sourit au canton de Vaud est toujours la même: une robustesse de l'économie domestique qui s'explique par la diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90. A cela s'ajoute une dynamique démographique positive avec toujours plus de consommateurs qui consomment.

Concrètement, il y a à la fois des petites PME et des multinationales, beaucoup d'innovation, des secteurs très variés allant des nouvelles technologies, et notamment le "med-tech", à l'industrie agro-alimentaire en passant par la chimie-pharmaceutique ou encore l'horlogerie. "Ce qui permet au canton de Vaud d'être moins euro-dépendant que la Suisse par exemple", a expliqué Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.

Exportations en baisse

Autre constat à mettre en évidence: une baisse de 5,1% des exportations vaudoises en 2023. "Elle est liée à la forte inflation et donc une baisse de la demande extérieure, notamment dans la zone euro", a fait remarquer M. Bologna.

Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l'an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025.

Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l'an prochain. Egalement attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l'an prochain. L'industrie des machines et l'horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025.

Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l'activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Les Zurich Lions visent un premier break

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Portieu du LHC, Connor Hughes devra encore sortir le grand jeu mardi (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'acte IV de la finale des play-off de National League se déroule ce soir à Malley, dès 20h.

Mené 2-1 dans la série, Lausanne devra imposer sa loi sur sa glace, comme les hommes de Geoff Ward l'avaient fait dans un match 2 remporté 4-2 face aux Zurich Lions.

Mais le LHC ne peut pas se permettre la moindre baisse de régime face au "Z", qui cherchera à signer le premier break dans cette finale. Il a pu le constater à nouveau samedi dans le troisième match, où les Lions zurichois ont profité d'un trou d'air de trois minutes des Vaudois pour inscrire deux buts et renverser la vapeur.

Lausanne devra entamer ce match avec la même intensité que celle affichée samedi par les Zurichois en début de partie. La gestion des temps faibles sera primordiale, tout comme celle des situations spéciales. Le LHC est ainsi resté "muet" en supériorité numérique samedi malgré deux opportunités, dont une alors qu'il menait encore 2-1 au début de la seconde période.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Antti Suomela: "A Lausanne, on gagne et on perd ensemble"

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Antti Suomela veut savourer chaque instant de cette finale, sa première chez les pros (© KEYSTONE/PostFinance/VALENTIN FLAURAUD)

Centre numéro un de Lausanne, Antii Suomela connaît une finale plutôt tranquille en termes de productivité.

Le Finlandais de 30 ans essaie d'aider l'équipe dans toutes les situations, alors que l'acte IV de la finale se tiendra mardi soir à Malley. "On gagne et on perd ensemble", rappelle-t-il.

Avec 9 points (4 buts) en 14 matches de play-off, Antti Suomela n'est plus le top scorer du LHC. Le Finlandais est le cinquième meilleur compteur de son organisation durant les séries derrière Lawrence Pilut (10 points), Jason Fuchs (10), Michael Raffl (9) et Jiri Sekac (9). Les deux attaquants étrangers ont le même nombre de points que leur coéquipier scandinave, mais ils ont inscrit davantage de buts.

Muet face à Zurich

Auteur d'un triplé lors du sixième match contre Davos en quarts de finale, Suomela est depuis rentré dans le rang en ce qui concerne la production offensive. Absent à l'occasion du premier match contre Fribourg, le numéro 11 des Lions vaudois en est à un assist en sept matches. Et même si l'on sait que tout se resserre en play-off, Suomela n'a pas inscrit le moindre point en trois rencontres face à Zurich qui mène 2-1 dans la série.

Ce manque de concrétisation peut inquiéter les supporters, mais pas Antti Suomela. Quand on lui demande si cela le dérange de devoir affronter différentes lignes que le match se dispute à domicile ou à Zurich, le Finlandais n'a pas le coeur qui s'emballe: "Oui, tu joues contre différents types de joueur, mais au final cela reste du hockey. Chaque joueur dans cette ligue sait jouer et chaque joueur dans cette ligue peut être dangereux. Peu importe qui tu affrontes, tu dois rester concentré."

La meilleure époque de l'année

A 30 ans, Antti Suomela vit la première finale de sa carrière professionnelle. Et le Finlandais profite du moment présent. "C'est la première fois que je suis dans une équipe qui dispute une finale et c'est un sentiment incroyable, expliquait-il à l'issue de l'entraînement de lundi. Je n'ai jamais ressenti ça avant, puisque je ne l'ai jamais vécu. C'est vraiment la meilleure époque de l'année. Il faut essayer de ne pas être trop nerveux et de rester relâché."

Relâché, mais concentré. Et les deux équipes arrivent assez bien à laisser très peu de place à l'adversaire et à faire le moins de fautes possible. "En finale, on sait que la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, alors on cherche à éviter les pénalités stupides au maximum par exemple", analyse-t-il.

"Les parties sont tellement serrées, poursuit-il. Parfois tu te retrouves dans l'arrondi avec un joueur adverse, tu es derrière lui et il part d'un côté. Tu es peut-être en retard, alors tu dois faire attention de ne pas laisser traîner une canne vers ses patins et peut-être lui laisser un peu de marge. C'est bien sûr différent s'il pique vers le filet."

Grande confiance en soi

Ce qui frappe aussi avec cette équipe de Lausanne, c'est le sentiment que même après une défaite, les gars ne sont pas déprimés et qu'ils ont le sentiment que leur façon de jouer va leur permettre de franchir les obstacles. "On sait de quoi on est capable, chacun fait confiance à l'autre, raconte Suomela. On a joué du bon hockey toute la saison. Parfois tu perds en jouant bien et le but dans ce genre de situation, et je l'ai vécu au cours de ma carrière, c'est de ne pas monter trop haut ni de descendre trop bas."

A-t-il déjà fait partie d'une équipe avec un aussi haut niveau de confiance en elle? "C'est une très bonne question. En Amérique du nord, c'était différent. Les gars changeaient beaucoup en raison de la profondeur de l'effectif. Ici, on est ensemble depuis le début, on n'a pas trente joueurs qui peuvent arriver en cours de route. On gagne et on perd ensemble."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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