Lausanne
Vaudoise aréna: l'audit externe ne relève aucune faute grave
L'audit externe sur les difficiles conditions de travail à la Vaudoise aréna n'a relevé aucune faute grave ni de travail illégal de nuit. La gouvernance sera toutefois revue mais aucune démission n'a été annoncée, ni à la direction ni au Conseil d'administration (CA).
"Il y a eu des carences et des faiblesses dans l'organisation et le management liés à la nouvelle ampleur de l'exploitation" de la Vaudoise aréna, a reconnu mardi Alain Gillièron, vice-président du CA du Centre sportif de Malley (CSM SA) en présentant les résultats de l'audit devant la presse. Mais aucune faute grave ni aucune illégalité dans le travail de nuit n'ont été constatés, a-t-il résumé. "Il n'y a pas eu d'amateurisme", selon lui.
L'audit n'a pas non plus révélé de "rupture de confiance ou de conflit entre la très grande majorité du personnel, la direction et le CA. Ce dernier a donc renouvelé sa confiance au directeur Christophe Huybrechts et au président du CA Jean-Jacques Schilt, ancien syndic de Lausanne, pourtant passablement critiqués dans cette affaire.
Suivant l'audit, M. Gillièron a tout juste admis des attitudes "parfois autoritaires et peu à l'écoute" de M. Schilt et "une propension à foncer sans toujours regarder en arrière et parfois un manque d'empathie" de M. Huybrechts.
Course contre la montre
Toute l'affaire a pour toile de fond la construction de la Vaudoise aréna, qui devait à tout prix être prête pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), début janvier à Lausanne. La vingtaine d'employés du CSM ont été mis sous forte pression durant cette phase. Des durées de travail allant jusqu'à 20 heures par jour et du travail de nuit sans autorisation avaient notamment été dénoncés par les employés du nouveau complexe sportif de l'ouest lausannois.
Informé, le conseiller d'Etat vaudois en charge de l'économie Philippe Leuba avait invité le CA du CSM SA, propriétaire et exploitant de la nouvelle patinoire de Malley, à commander un audit externe. Celui-ci a livré ses conclusions le 4 mai.
Dispense officielle du canton
Il s'avère en fait que CSM SA est dispensé de demande d'autorisation pour le travail de nuit, souligne l'audit. Le canton de Vaud l'a récemment confirmé, alors que cela avait été remis en question par le syndicat Unia.
Selon l'ordonnance applicable relative à la Loi sur le travail, CSM SA "bénéficie d'un régime dérogatoire en tant qu'installation de sport et de loisirs, ainsi que d'entreprise fournissant des services destinés à des manifestations". Les suppléments pour le travail de nuit effectué ont été intégralement payées aux collaborateurs. "Cela représente 31'000 francs pour 3500 heures effectuées par 14 personnes", a précisé M. Gillièron.
Une prime de 1000 francs a en outre été versée à chaque employé pour "la charge de travail très importante" en vue des JOJ, début janvier à Lausanne.
Cinq litiges à régler
Si l'audit relève aussi un climat de travail "bon et meilleur" au printemps 2020 qu'en 2019, cinq différends sont encore à régler concernant cinq employés, actuellement en arrêt maladie et représentés par Unia. Une audience était prévue ce mercredi devant l'Office cantonal de conciliation et d'arbitrage en cas de conflits collectif de travail.
L'audit recommande malgré tout d'importantes mesures pour améliorer les conditions de travail, notamment en vue du doublement prévu du personnel d'ici la mise en exploitation complète de la Vaudoise aréna, avec l'ouverture de la piscine "pas avant janvier 2021".
Le CA a décidé d'accélérer la révision du règlement du personnel, de créer une commission du personnel ainsi qu'un poste de spécialiste en ressources humaines et un autre en finances. En cas de problème, les employés de CSM SA pourront désormais bénéficier de prestations de médiation et de soutien auprès d'un organisme externe de prévention et gestion de conflits. Enfin, l'agenda de la fin des travaux sera revu.
Le CA revoit aussi la gouvernance et le management. Une nouvelle répartition des tâches et responsabilités entre la direction et le Conseil d’administration est prévue. Le cahier des charges de M. Schilt a été allégé, notamment de la gestion du personnel qui revient à M. Gillièron.
International
La Suisse à la pointe des écoles hôtelières, Lausanne en tête
Huit des dix meilleures écoles hôtelières du monde se trouvent en Suisse, selon le classement annuel établi par Quacquarelli Symonds (QS). L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) occupe elle la tête dans trois domaines.
Au total, 29 programmes suisses se classent cette année parmi les dix premiers au monde, contre 26 en 2020 et 22 en 2019, relève mercredi QS. Le système d'enseignement supérieur suisse prend ainsi le 3e rang mondial, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Le classement couvre 51 disciplines et évalue plus de 1400 universités du monde entier.
Dans quatre disciplines, les universités suisses sont même les meilleures du monde. L'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) confirme par exemple sa position de leader parmi les écoles de gestion hôtelière. Au total, huit institutions suisses figurent parmi les dix meilleures mondiales en matière de gestion de l'hôtellerie et des loisirs, dont beaucoup pour la première fois cette année.
C'est le cas de l'Hotel Institute Montreux, qui a fait un bond de la 24e à la 6e place. "L'institut a obtenu de bons résultats en grande partie grâce aux retours positifs des employeurs sur les diplômés", a indiqué à Keystone-ATS Jack Moran, porte-parole de QS. Ce dernier a toujours constaté que la Suisse propose une formation de pointe en matière d'hospitalité.
L'EPFZ parmi les 10 premiers dans 15 disciplines
L'EPFZ a de nouveau obtenu la première place mondiale dans trois branches, à savoir les sciences de la Terre et de la Mer, la géologie et la géophysique. Dans douze autres disciplines, elle se classe parmi les dix premiers au monde, même si elle a reculé de quelques places dans sept de ces branches.
Selon M. Moran, il n'y a aucune raison particulière à ce léger repli de l'EPFZ. Au sommet, où la concurrence est féroce, même des changements minimes dans la "réputation académique", par exemple, peuvent entraîner une note légèrement inférieure, explique-t-il.
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) se classe quant à elle dans le top 10 en chimie, en Informatique et systèmes d'information, en Génie civil et structurel, ainsi qu'en Génie électrique et électronique. L'Université de Berne se classe 9e en médecine dentaire et la faculté commune Vetsuisse des universités de Berne et de Zurich prennent le 7e rang en médecine vétérinaire.
Quatre facteurs
L'évaluation de QS se base sur quatre facteurs-clés, pondérés différemment selon les matières. D'une part, des académiciens jugent la réputation académique des domaines des différentes hautes écoles. Les employeurs fournissent également une évaluation des diplômés. Par ailleurs, le classement évalue la productivité des chercheurs et la fréquence à laquelle leurs travaux sont cités.
Elections communales VD 2021
Le Centre lance un ticket 100% féminin pour la Municipalité de Lausanne
Dernière ligne droite avant le premier tour des élections communales dans le canton de Vaud. Ce sera ce dimanche 7 mars. Les électeurs doivent renouveler les Municipalités. Mais aussi les Conseils communaux, dans les localités concernées.
Chef lieu cantonal, Lausanne attire les convoitises : 26 candidats sont sur les rangs pour décrocher les 7 sièges de l’exécutif. Une Municipalité qui compte actuellement 3 socialistes, 2 Verts, un POP et un PLR. Tous se représentent, sauf le PS Oscar Tosato et l’écologiste Jean-Yves Pidoux.
Parmi les intéressés, il y “Le Centre”. Le parti, né de la fusion du PDC et du PBD, présente un ticket de deux noms pour la Municipalité. Deux femmes : Stéphanie Mooser, cheffe d’entreprise et conseillère communale, et Valérie Dittli, juriste et Présidente du parti cantonal.
Deux candidates qui veulent donner un coup de frais à leur parti et qui se disent “complémentaires”, à en croire l’une d’elles, Stéphanie Mooser :
Dans leur programme, les deux candidates du Centre plaident pour “le respect”, avec “l’humain au coeur des préoccupations”.
Avec par exemple les familles. Explications de Stéphanie Mooser :
Concernant la crise du Covid et ses conséquences économiques à Lausanne, Le Centre propose d’encourager les habitants à venir consommer dans les commerces locaux.
Stéphanie Mooser, candidate à la Municipalité :
La Municipalité de Lausanne est à majorité rose-rouge-verte depuis plusieurs législatures. Ce qui commence à agacer la droite. Mais aussi Le Centre, qui estime avoir sa place à l’exécutif.
La candidate Stéphanie Mooser :
Le Centre lance donc deux candidates pour le premier tour à la Municipalité de Lausanne ce dimanche : Stéphanie Mooser et Valérie Dittli. Face à elles : 24 autres candidats, issus du PLR, du PS, de l’UDC, des Verts ou encore des Vert’libéraux.
Elections communales VD 2021
La majorité de gauche dans le viseur du centre et de la droite à Lausanne
A quoi ressemblera la Municipalité de Lausanne ces 5 prochaines années ? La population est appelée à élire son nouvel exécutif le 7 mars prochain, dans le cadre des élections communales, qui se dérouleront dans tout le canton de Vaud. Analyse des enjeux avec le politologue René Knüsel.
Sept sièges sont en jeu. Ils sont actuellement occupés par trois socialistes : Grégoire Junod, Florence Germond et Oscar Tosato. Ce dernier ne se représente pas. Deux Verts sont aussi en poste : Natacha Litzistorf et Jean-Yves Pidoux, qui ne se représente pas. Le sixième siège est occupé par le POP David Payot. Enfin, la Municipalité lausannoise compte un seul et unique représentant de droite : le PLR Pierre-Antoine Hildbrand.
Pour ce premier tour, 26 candidats, répartis sur 10 listes, sont sur les rangs.
Au final, la gauche devrait rester ultra-majoritaire, même si les Verts ont brisé la traditionnelle alliance rose-rouge-verte au 1er tour. Le PLR espère quant à lui décrocher un deuxième siège.
Tour d’horizon des enjeux avec René Knüsel. Il est politologue et professeur honoraire en sciences sociales et politiques à l’Université de Lausanne :
La droite souhaite conquérir un second siège à la Municipalité de Lausanne. Pour y parvenir, le PLR lance deux candidats, dont son sortant Pierre-Antoine Hildbrand. L’UDC propose même un ticket avec 5 candidats.
Pour le politologue René Knüsel, il n’est pas impossible de voir un deuxième représentant de droite entrer à l’exécutif. Il nous explique pourquoi :
Pour le Conseil communal lausannois, 396 candidats sont en course pour 100 sièges. Des candidates et candidats répartis sur 10 listes : Le Centrw, Les Verts et Jeunes Verts, Juste Milieu, Action nationale et chrétienne, le Parti socialiste, l’UDC, le PLR, Ensemble à Gauche, les vert'libéraux et le Parti scientifique citoyen.
La gauche est majoritaire depuis de nombreuses et compte actuellement 61 sièges au Conseil communal. Une majorité qui ne devrait pas être trop bousculée lors de ces élections.
René Knüsel, politologue et professeur honoraire en sciences sociales et politiques à l’UNIL :
Les élections communales vaudoises ce sera le dimanche 7 mars. Avec le premier tour pour les Municipalités. Le second est agendé au 28 mars.
Culture
Un livre célèbre 100 femmes qui ont fait Lausanne
Un livre retrace la vie de 100 femmes qui ont marqué de leur empreinte la ville de Lausanne. L'ouvrage, très accessible, est largement illustré par la dessinatrice Hélène Becquelin. Il sort de presse lundi.
Le destin de ces femmes fait écho aux débats actuels sur la place des femmes et leur reconnaissance par la société, explique jeudi la ville dans un communiqué. L'ouvrage a été réalisé par un groupe d'expertes sous la houlette de la déléguée à l'égalité de la ville.
Ces courts récits, faciles à lire, illustrent les obstacles auxquels ces femmes se sont heurtées en raison de leur genre. Mais aussi leurs succès. L'ouvrage s'ouvre avec Elisa Serment (1865-1957), garde-malade diplômée de La Source devenue une pionnière féministe.
De Jaquette de Clause (XVe siècle) à Mère Sofia, les personnalités choisies sont toutes décédées. On n'y trouvera donc pas certaines figures plus récentes, comme Yvette Jaggi. Ces femmes sont nées à Lausanne, y ont vécu ou ont fait rayonner la ville dans le monde.
Gravir des montagnes
Parmi les militantes, Antoinette Quinche (1896-1979) s'engage en faveur du suffrage féminin, accordé en 1959 dans le canton de Vaud. Elle entre en pionnière au Collège classique cantonal: il est réservé aux garçons, jusqu'à ce que son père exige de voir le règlement interdisant à une fille de suivre les cours: il n'y en a pas. En 1923, elle et Linette Combe sont les premières Vaudoises à obtenir un doctorat en droit de l'Université de Lausanne.
Dans un autre registre, Henriette d'Angeville (1794-1871) s'attaque à un bastion masculin: l'alpinisme. Elle est la première femme à avoir gravi le Mont-Blanc et à avoir elle-même financé et organisé son expédition. Elle tiendra un journal toute sa vie, dont le dernier tome est conservé au Musée historique de Lausanne.
Tennis ou pédagogie
Lolette Payot (1911-1988) était la meilleure joueuse de tennis de l'histoire suisse avant l'arrivée de Martina Hingis. Classée deux fois au quatrième rang mondial, elle a des parents qui géraient le club de Montchoisi, où elle enseignera. Le livre revient aussi sur des parcours de scientifiques, philanthropes, artistes ou pédagogues.
Cet ouvrage de 150 pages s'inscrit dans un projet de valorisation des femmes dans la mémoire collective, car trop souvent, l'espace public a été pensé par et pour les hommes. Plusieurs de ces femmes font déjà ou feront l'objet d'une visibilisation dans la ville par la pose de plaques commémoratives ou l'attribution de noms de rues, annonce la ville.
Lausanne
Lausanne veut augmenter sa canopée
La surface recouverte par les feuilles d'arbres à Lausanne doit passer à 30% d'ici 2040, contre 20% actuellement du territoire urbain. Cet "Objectif canopée", destiné notamment à rafraîchir la ville, constitue la première déclinaison du Plan climat dévoilé en janvier par la Municipalité.
"L'arbre rafraîchit la ville, stocke du CO2, infiltre les précipitations et retient les particules fines", rappelle jeudi la Ville de Lausanne. Pour atteindre son objectif, la capitale vaudoise doit créer 186 hectares de surface de canopée supplémentaire, soit une augmentation de 50%. Cela représente 25'000 arbres d'une couronne de 75 m2 de surface chacun.
Dans un premier temps, un montant d'un million de francs est dégagé. La capitale vaudoise explique que le coût de plantation d'un arbre varie entre 1000 francs dans parc à plus de 20'000 francs dans un milieu construit s'il faut par exemple déplacer des canalisations.
"Il importe aujourd'hui de planter autant que possible, dans de bonnes conditions et au bon endroit, en prenant en compte les enjeux climatiques (îlots de chaleur), paysagers, patrimoniaux, écologiques et sociaux", poursuit la Ville de Lausanne dans son communiqué.
Le choix des futurs arbres est aussi crucial, sachant qu'il faut trouver des essences qui s'adapteront au climat lausannois de demain. Parallèlement, il est aussi prévu de laisser le feuillage se développer "généreusement", avec un recours limité de la taille.
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