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Suisse Romande

Lynx trouvé mort en Valais: le canton a déposé une plainte pénale

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Le lynx est une espèce strictement protégée et son braconnage constitue un délit de chasse poursuivi d'office. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton du Valais a annoncé vendredi avoir déposé une plainte pénale contre inconnu pour un acte de braconnage présumé d'un lynx. L'animal a été retrouvé dans la région de Crans-Montana en octobre dernier. Le rapport d'autopsie révèle la présence d'éclats de balle.

Le félin a été retrouvé dans un pierrier sur le tracé du bisse du Rho à la mi-octobre par un promeneur qui a alerté le garde-faune, a précisé à Keystone-ATS Nicolas Bourquin, chef du service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). L'animal était en décomposition.

La dépouille a été envoyée à l'Institut de pathologie animale de l'université de Berne. Le rapport d'autopsie, tombé en décembre, "a révélé la présence d'éclats de balle dont la localisation et l'étendue suggèrent un lien direct avec la mort de l'animal", indique le canton dans un communiqué.

Le lynx est une espèce strictement protégée et son braconnage constitue un délit de chasse poursuivi d'office. Le SCPF et le Département de la sécurité dont il dépend "condamnent fermement" de tels actes. Ils rappellent "qu'ils luttent activement contre le braconnage de toutes les espèces protégées, y compris du lynx".

Deux autres plaintes

Le service cantonal avait déjà déposé une plainte pénale contre inconnu en novembre 2021 pour le braconnage présumé d'un lynx sur la commune de Vernayaz, dans le Bas-Valais. L'animal avait été retrouvé mort sur l'autoroute A9 après une collision avec un véhicule, mais il avait d'abord reçu une balle.

Même cas de figure et nouvelle plainte pénale déposée pour un lynx retrouvé mort en décembre 2021 sur la route du Grand-St-Bernard après avoir été heurté par un véhicule. L'autopsie avait montré que le félin était décédé des multiples fractures induites par l'accident, mais avait aussi révélé "la présence de fragments issus, selon toute vraisemblance, de la désagrégation d'une balle".

Une étude de l'Universisté de Berne, publiée en juin 2021, avait estimé que seul le braconnage est à même d'expliquer le statut précaire du lynx en Valais, en comparaison avec les Préalpes vaudoises ou bernoises. Les chercheurs ont constaté une densité anormalement basse de lynx dans le Vieux-Pays, de l'ordre de seulement 12-20% de l'effectif attendu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Vaud: tassement des ventes de voitures électriques

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Les ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables stagnent dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Sur les 24'000 voitures neuves vendues l'an dernier dans le canton de Vaud, 59% étaient des véhicules hybrides ou électriques. Après une forte progression entre 2020 et 2022, les ventes pour ce type de modèles semblent toutefois se tasser.

Parmi les voitures neuves à propulsion alternative, les modèles hybrides associant un moteur thermique à un moteur électrique comptent pour deux tiers des ventes, contre un tiers pour les voitures purement électriques. Un modèle hybride vendu sur cinq peut être rechargé via la prise de courant, précise mardi Statistique Vaud.

La part de marché des voitures électriques et hybrides rechargeables a stagné à 27% du total des ventes de voitures neuves l'an dernier. Un véritable tassement après des hausses de 9 et 4 points de pourcentage en 2021 et 2022.

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce ralentissement, comme la hausse des prix de l'électricité et, donc, la réduction de l'écart de coût d'utilisation entre les voitures électriques et thermiques traditionnelles.

L'absence de bornes de recharge à domicile et le fait que les locataires ne puissent pas installer eux-mêmes des bornes privées constituent également des freins, poursuit le communiqué.

Vaud sur le podium

Selon Statistique Vaud, la tendance est comparable au niveau national. Et de prévenir que l'objectif de la feuille de route sur la mobilité électrique, qui vise à augmenter cette part à 50% d'ici à la fin 2025, "pourrait être plus difficile à atteindre".

Les statistiques montrent aussi que la part de voitures purement électriques atteint 3,6% dans le canton en 2023, soit davantage qu'en moyenne nationale (3,3 %). Vaud occupe le 3e rang derrière Zoug (6,8%) et Zurich (4,1%). Sur le plan régional, la part des voitures électriques est la plus élevée dans les communes du district de Nyon.

512 voitures pour 1000 personnes

Parmi les autres évolutions, Statistique Vaud indique que le nombre de voitures pour 1000 personnes a diminué dans le canton, et ce plus fortement que dans le reste du pays.

En terre vaudoise, on compte 512 voitures pour 1000 personnes en 2023 (540 en moyenne suisse). Vaud occupe le quatrième rang des cantons les moins motorisés, derrière Bâle-Ville (324), Genève (418) et Zurich (482).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un comité vaudois se dresse contre la loi sur l'électricité

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Le comité vaudois opposé à la loi sur l'électricité craint notamment pour la défigurartion du paysage. Il prend notamment comme exemple le parc éolien de Sainte-Croix. (Archives © KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Défigurer le paysage, bafouer les droits populaires ou taper dans le porte-monnaie des Vaudois : ce sont les craintes d'un comité cantonal vaudois, formé pour soutenir le refus de la loi sur l'électricité soumis aux Suisses le 9 juin prochain. Les sections cantonales de l'UDC, de Paysage Libre et la Ligue vaudoise partent en campagne.

La loi sur l'électricité défigurerait le paysage vaudois, tout en bafouant les droits populaires. C'est la crainte d'un comité cantonal, composé notamment de l’UDC Vaud, de la Ligue vaudoise et de la section vaudoise de Paysage-Libre. Ils vont défendre le non à la votation fédérale sur cette loi, soumise au peuple le 9 juin prochain.

Le conseiller national UDC vaudois Yvan Pahud dénonce notamment les répercussions financières possibles.

La Ligue Vaudoise fait également partie de ce comité. Elle souligne le risque de perte d’autonomie des communes et des cantons en cas d’acceptation. Un des combats de la Ligue vaudoise. Son président, Félicien Monnier :

Félicien Monnier parle de deux visions de l’écologie qui s’affronteront dans les urnes en juin :

Diversification

Le conseiller national UDC Yvan Pahud, ainsi que le reste du comité contre la loi sur l'électricité, ne souhaitent pas laisser tomber l'éolien ou le solaire. Mais cela ne suffit pas selon le député :

Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, parle plutôt d'une diversification des sources d'énergies :

L'élu UDC sous la coupole fédérale pense d'ailleurs que les réflexions ont évoluées concernant le nucléaire :

L'exemple de Sainte-Croix

Le comité dénonce notamment l'accélération de l'éolien dans notre pays et le canton, soulignant la vingtaine de projets prévus en terres vaudoises. Une source d'énergie jugée trop intermittente, notamment par le secrétaire général de la section vaudoise de Paysage Libre, Jean-Marc Blanc :

Le secrétaire général enchaîne, en prenant l'exemple du seul parc éolien vaudois actuellement en service, celui de Sainte-Croix :

 

Rappelons que les Suisses sont appelés aux urnes pour se prononcer sur ce sujet le 9 juin prochain.

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Suisse Romande

Le parlement valaisan se penche sur sa viticulture

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Le projet devrait passer la rampe du Grand Conseil mercredi (Photo d'illustration/Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais veut moderniser son vignoble afin d'améliorer sa rentabilité et son développement. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" à 170 millions dont 53 millions à charge du canton est au menu du Grand Conseil cette semaine qui se prononce à la fois sur ce crédit-cadre et sur une modification de la loi sur l'agriculture.

Ces dernières années après des épisodes de gel ou encore de mildiou, le Conseil d'Etat est venu avec "des emplâtres sur des jambes de bois" pour soutenir la branche, a lancé lundi au parlement cantonal le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. "Mais vous nous avez régulièrement reproché de ne pas présenter une vision à long terme pour l'avenir de la viticulture. La voici".

Concrètement, des mesures de production visent à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles. Des mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer "des entités rationnelles d'exploitation" d'une surface de 3000 m2 au minimum.

"Vignoble adapté"

La facture globale du projet s’élève à 170 millions de francs. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs et 16,5 millions de francs sont à la charge de la branche.

"Ça peut paraître peu, ça peut paraître beaucoup. Ça correspond en proportion à ce qu'on a investi ces vingt dernières années pour refaire par exemple le verger valaisan", a précisé Christophe Darbellay. Avec ce projet, on donne "un instrument de travail à cette génération de professionnels qui fera le vignoble de demain", c'est-à-dire un vignoble adapté aux défis du futur, qu'ils soient économiques, environnementaux, ou en lien avec la relève qui fait parfois défaut dans la viticulture.

Les fonds seront alloués à des projets déposés par des caves ou des viticulteurs, a relevé Christophe Darbellay. Un plafond de soutien est fixé à 100'000 francs par année, par exploitation afin d’assurer la répartition des soutiens.

"Projet ambitieux"

"Le PLR soutient ce projet, mais veut y apporter des modifications, car nous estimons que la loi est trop peu claire sur les conditions pour bénéficier de ce programme", a fait savoir la formation. "C'est un projet ambitieux" qui amènera "une certaine pérennité" sur le long terme, a estimé le Centre du Valais romand.

Mais pour qu'il déploie ses effets, "il faudra s'attaquer, à court terme, aux revenus actuels du vigneron, soit au marché du raisin et des vins. Sans quoi les 53 milllions risquent de rester dans les caisses cantonales. Et le projet n'ira guère plus loin que le débat politique", ajoute-t-il.

Le groupe des Vert-e-s salue le projet, mais aurait toutefois souhaité la création d'une loi cantonale dédiée à la viticulture plutôt que deux articles dans la loi sur l'agriculture. Il estime également "dommageable" que la modification législative n'inclut aucune disposition claire quant aux objectifs, ne fasse aucune référence à l'analyse agroalimentaire et manque d'une vision claire sur la question de l'évolution de la surface viticole qui inclut la problématique des vignes abandonnées.

Exceptions souhaitées

Du côté de l'UDC et du Centre germanophones, on relève l'importance d'inscrire clairement des exceptions dans la loi pour les parcelles ayant des conditions topographiques accidentées et structurelles spécifiques. Le soutien de l'UDC du Haut-Valais dépendra de cette mesure, a-t-elle fait savoir.

Il existe des vignobles en forte pente sur l'entier du territoire cantonal, a souligné Christophe Darbellay. "Si cela peut vous rassurer, on passera certaines exceptions de l'ordonnance à la loi, mais on ne veut pas dénaturer le projet", a-t-il indiqué, rappelant que la problématique du parcellaire est le plus grand problème de la viticulture valaisanne.

Plus grand de Suisse, le vignoble valaisan avec ses 4675 hectares est aussi, actuellement, divisé en quelque 75 mille parcelles et plus de vingt mille propriétaires.

Les Suisses boivent moins

Le PS s'est aussi demandé si les mesures seront suffisantes pour soutenir de façon efficace la branche et si les vignerons seront nombreux à participer. "Nous pensons qu'il faut encore beaucoup de travail, de conviction et d'explication", estime la formation qui se demande aussi si le projet tient suffisamment compte des modifications de consommation de la population suisse qui boit moins de vin.

Aucun groupe n'a combattu l'entrée en matière qui a été acceptée par 122 voix contre 1. Le projet, qui sera débattu mercredi, devrait donc, sauf surprise, passer la rampe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ligue des champions: Slavko Vincic arbitrera la finale

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Slavko Vincic dirigera la finale de la Ligue des champions (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Le Slovène Slavko Vincic arbitrera la finale de la Ligue des champions entre Borussia Dortmund et Real Madrid. Le match se jouera le samedi 1er juin à Wembley.

La commission des arbitres de l'UEFA a annoncé la désignation de Vincic (44 ans) lundi. Il avait déjà dirigé la finale de l'Europa League en 2021. Cette saison, il a officié durant le quart de finale retour de C1 entre Borussia Dortmund et Atlético Madrid (4-2).

Le Roumain Istvan Kovacs sifflera pour sa part la finale de l'Europa League à Dublin entre Bayer Leverkusen et Atalanta (22 mai). Quant à la finale de Conference League entre Olympiakos Pirée et la Fiorentina, elle sera arbitrée par le Portugais Artur Soares Dias le 29 mai à Athènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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