Lausanne
EN IMAGES : après la pluie, la remise en état à Lausanne
Les cieux se sont déchainés dans la nuit de lundi à mardi à Lausanne. Des images impressionnantes, inhabituelles même, circulent sur les réseaux sociaux. Et les dégâts sont importants.
Selon MétéoSuisse, pas moins de 41 mm d'eau sont tombés en l'espace de dix minutes sur la capitale vaudoise, ce qui pourrait constituer un record. Ont surtout été touchés : Lausanne, son agglomération, Epalinges et tout le secteur d'Ouchy.
Municipal en charge de la sécurité publique, Pierre-Antoine Hildbrand n’a pas pesé ses mots devant la Presse cet après-midi pour décrire ce qui s’est passé :
Les orages, accompagnés de fortes pluies et de rafales de vent, ont provoqué de nombreux incidents, souvent impressionnants : des torrents d’eau ont dévalé les rues, des arbres ont été arrachés, des murs de soutènement se sont affaissés. Des caves, des magasins ou encore des restaurants ont été inondés.
Au total, plus de 2000 appels sont arrivés à la centrale d’alarme des pompiers vaudois (118). 500 à la police de Lausanne. Et ce n’est pas fini.
Plus de 200 personnes, policiers, pompiers, protection civile, armée ou encore services de la Ville ont été, ou sont encore mobilisés. 400 interventions, tout confondu, ont été recensées dans Lausanne et sa région.
Petit tour d’horizon des dégâts, avec Michel Girod, capitaine de l'Etat-Major opérationnel Diam, le dispositif lausannois qui coordonne les secours :
À signaler aussi qu’à Bellerive, les installations pour la Coupe du monde de football ont subi quelques dégâts. L'écran géant de la fan zone a notamment été mis à mal par des vents violents.
Le secteur tour Haldimand - quais d'Ouchy est quant à lui fermé. La route a été envahie par la boue.
Ici, c’est l’armée qui est mobilisée, avec une centaine de militaires en cours de répétition dans la région. Une aide spontanée a été proposée. Leur job : remettre en état cet axe routier.
Jérémie Chenaux, chef d’Etat-Major du Groupe artillerie 1 :
Le montant des dégâts n’est pas encore chiffré. Mais selon des prévisions de l’assureur "Axa", les intempéries qui se sont abattues la nuit dernière sur la Suisse romande, et en particulier Lausanne, devraient coûter 2 millions de francs.
Concernant le bilan humain, pas de blessé. Seule une personne a dû être désincarcérée à Lausanne suite à une chute d'arbre sur sa voiture, mais sans dommage physique.
Le Municipal lausannois en charge de la sécurité publique, Pierre-Antoine Hildbrand :
Notez encore que l'Etat-major Diam qui a planifié son engagement pour une durée de 72 heures dans un premier temps se tient prêt à intervenir. La police de Lausanne recommande par ailleurs à la population de ne pas se promener dans les parcs.
Lausanne
Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo
Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.
Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.
Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais
Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.
L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.
Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.
Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.
Le Valais ne comprend pas
Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."
Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."
Résolution vaudoise
Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.
Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.
"Trouver un chemin"
Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.
Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".
Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex
Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.
La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.
Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.
Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.
Aide directe et indirecte
Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.
"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.
En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.
Pétition
Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.
Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Cann-L à Lausanne ravitaille 800 personnes en cannabis
Ouvert il y a quatre mois, le point de vente Cann-L accueille désormais 800 personnes à Lausanne. Quelque 330 autres attendent leur inclusion et une trentaine prend rendez-vous chaque semaine. Les ventes de cannabis représentent l’équivalent de 10% du marché illégal.
Le projet Cann-L, qui s'adresse aux personnes majeures vivant à Lausanne et déjà consommatrices de cannabis, atteint une population assez peu connue jusqu’ici, écrit la Ville de Lausanne mardi dans un communiqué. Parmi les 800 participants, 78% sont des hommes et près de 70% consomment du cannabis depuis plus de 10 ans, décrit-elle dans son bilan après quatre mois.
Leur moyenne d'âge est de 37 ans (18-80 ans). Un peu plus de la moitié en consomment quotidiennement ou presque. Par ailleurs, 330 personnes sont en attente d’inclusion. Et une trentaine d'intéressés prennent rendez-vous chaque semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Notification automatique: Nombre d'interventions en hausse pour les Pompiers en 2018 | Radio LFM