Vaud
Pour un double contrôle indépendant du dossier fiscal Broulis
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Un coin de voile sera levé sur la situation fiscale de Pascal Broulis. Après trois semaines de révélations, les députés vaudois ont consacré toute la matinée de mardi à débattre de la situation fiscale du conseiller d'Etat en charge des finances.
Par 105 voix contre 22 et 15 abstentions, le Grand Conseil a adopté une détermination déposée par Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche), mais amendée par Grégory Devaud (PLR). Le texte prévoit que les déclarations d'impôt de Pascal Broulis de "ces dernières années" soient examinées par l'Inspectorat fiscal. Elles devront ensuite être validées par une expertise indépendante et externe, avant que le public soit informé.
Un peu plus tôt, le gouvernement a indiqué vouloir s’assurer que le dossier fiscal de Pascal Broulis est traité conformément à la loi. La présidente du Conseil d’Etat, Nuria Gorrite :
Le contrôle fiscal externe devrait être réalisé par le professeur de droit fiscal Xavier Oberson qui enseigne à l'Université de Genève.
Concernant la domiciliation fiscale de Pascal Broulis, Nuria Gorrite a relevé que ni Lausanne, ni Sainte-Croix n'avait remis en cause la répartition des impôts de Pascal Broulis, respectivement un tiers et deux tiers. Quant aux 15'000 francs de déduction pour frais de transport, le calcul a été jugé "cohérent" à l'Administration cantonale des impôts.
Des réponses jugées intéressantes mais incomplètes par le député d’Ensemble à Gauche Hadrien Buclin, au micro de Margaux Habert :
Pour le principal intéressé, le débat du jour a surtout permis de remettre de l'ordre dans la discussion. Pascal Broulis est au micro de Charles Super :
Les différents partis se sont aussi exprimés ce mardi au Grand Conseil. Pour le groupe des Verts, la déduction des frais de transport de Pascal Broulis pose problème. Même si le chef de groupe, Vassilis Venizelos, salue la volonté du Conseil d’Etat de faire toute la lumière :
Du côté du groupe socialiste, les réponses du gouvernement sont également saluées. Même si le Président du Parti socialiste vaudois, Stéphane Montangero, regrette que le chef des finances cantonales ait tardé à répondre aux interrogations :
Sous les applaudissements, la Vert'libérale Claire Richard a dénoncé "un lynchage médiatique. Le PLR Marc-Olivier Buffat demandait de "l'empathie" pour une famille mise sous les feux des projecteurs.
Durant la séance, Jean-Michel Dolivo, d’Ensemble à Gauche, a expliqué « l’affaire Broulis » à l’aide d’une métaphore : si une caissière vole 20 francs dans la caisse, il y a rupture de confiance, et la femme est renvoyée. Alors, faut-il comprendre que l’extrême gauche souhaite la démission du conseiller d’Etat ? Les explications d’Hadrien Buclin, membre du groupe Ensemble à Gauche au Grand Conseil :
Mais au-delà de la situation fiscale du grand argentier, « l’Affaire Broulis » a soulevé d’autres questions. La loi datant de 1956, qui permet de s’acquitter de ses impôts dans deux communes, entre celle du domicile et celle de la résidence secondaire, est mise en cause. Pour le socialiste Stéphane Montangero, auteur d’une interpellation à ce sujet, elle n’est plus vraiment d’actualité. Le Conseil d’Etat traitera cette demande. Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat :
Le Conseil d’Etat a trois mois pour répondre à cette interpellation. En revanche, le calendrier des expertises sur le dossier fiscal de Pascal Broulis doit encore être précisé par le gouvernement vaudois.
Football
À domicile, Yverdon gagne et chute
Cette fois les jeux sont faits. Yverdon est relégué en Challenge League. Malgré une victoire 3-2 contre le FC Zurich au Municipal, les Nord-Vaudois terminent le championnat de Super League à la 12e place, la faute aux victoires de Grasshopper et Winterthour.
À l'occasion de cette dernière journée de Super League, Yverdon était dans la pire posture possible. Dernier du classement, le club nord-vaudois devait impérativement gagner pour espérer se maintenir. Mais son sort dépendait aussi du résultat de ses concurrents. Grasshopper, 11e avec 36 points (à égalité avec YS) recevait St-Gall. Et Winterthour, 10e avec 37 points recevait le FC Sion. La soirée s'annonçait tendue.
Avec un peu de patience…
Qu’elle a été compliquée la première mi-temps pour Yverdon. Paul Bernardoni a dû se faire l’auteur de plusieurs belles parades, heureusement pour ses coéquipiers. Marley Aké a, par deux fois, plus ou moins réussi à s'échapper, sans succès malgré les sorties du gardien zurichois. Des actions à l'image de ce qu'a proposé YS dans ce début de match: des amorces d'occasions, sans plus.
Et alors qu'on se disait que les Nord-vaudois étaient en souffrance (notons une statistique: possession de balle à moins de 30% pour YS en première mi-temps), voilà que leurs adversaires directs enfonçaient un peu plus le couteau dans la plaie en prenant le lead dans leurs rencontres respectives.
Juste avant le retour aux vestiaires, Christian Marques a néanmoins redonné un peu d'espoir au nombreux spectateurs du Municipal. Yverdon a bénéficié d'un corner. Vegard Kongsro a tenté d'envoyer au fond en prenant le ballon de la tête. Devant la cage, Yanick Brecher a repoussé. Mais le gardien du FCZ a renvoyé la balle sur Marques qui a pu ouvrir le score.
Apothéose inutile
Après la pause, les Yverdonnois sont revenus en feu (et on ne parle pas des feux d'artifice des ultras verts et blancs). À la 52e, ils se sont créés une belle occasion avec Moussa Baradji. Mais quelques secondes plus tard, c'est William LePogam qui a doublé la mise. Le capitaine a tout fait tout seul, récupération, neutralisation de l'adversaire, entrée dans les 16m, shoot et but (53e).
Les hommes de Paolo Tramezzani, lancés, n'allaient pas s'arrêter là. Hugo Komano a encore creusé l'écart à la 58e. Lui au centre, Marley Aké sur sa gauche, tous deux courant en direction du but. Komano a fait signe à son coéquipier de lui mettre le ballon en avant avant de se faufiler entre les défenseurs zurichois pour aller marquer. Dans les tribunes, Antonio Marchesano et Varol Tasar ont laissé exploser leur joie. Mais la fête a été de courte durée. C'étaient en effet des buts pour l'honneur malheureusement. Car pendant ce temps-là, Winterthour et Grasshopper menaient 2-0.
Zurich à ensuite privé Paul Bernardoni d'un blanchissage. Une bête perte de balle de la part des Yverdonnois dont a profité Damienus Reverson. L'attaquant remettra ça dans le temps additionnel. On en restera donc là. Et Yverdon a dit au revoir à la Super League.
Abattus
En zone mixte, là où se déroulent les interviews des joueurs, l’ambiance était donc morose après le coup de sifflet final.
“L’équipe est abattue. C’est jamais facile de vivre une descente, lâche de son côté le capitaine William LePogam Peut-être même plus pour ceux qui ont eu la chance de connaître toutes les promotions.” Ce qui est frustrant, c’est de faire un pas en arrière et de se souvenir que le 15 mars, Yverdon battait Servette à la Praille et était sur une très bonne lancée. On n’aurait pas forcément imaginé le club dans cette situation à ce moment-là. Mais tout a dégringolé ensuite. Qu’est-ce qui s’est “cassé” dans cette équipe après ce fameux match?
Pour Le Pogam, ce sont les performances dans cette dernière phase du championnat qui ont fait défaut à son équipe.
Yverdon, de par la philosophie instaurée par les dirigeants, a également vu un grand nombre de joueurs débarquer et quitter le Municipal. Et ce, à chaque début de saison. Difficile d’imaginer que cela permette de créer un groupe sain et constant, capable de construire quelque chose sur le long terme. Ce jeudi, le capitaine yverdonnois n’a cependant pas voulu blâmer qui que ce soit.
Yverdon est donc relégué en Challenge League. Grasshopper jouera les barrages contre le FC Aarau. Dans l'autre moitié du tableau, le Lausanne Sport jouera une place en Europe. Ce sera samedi du côté de la Praille face au Servette FC.
Football
Yverdon relégué, GC en barrage, Winterthour sauvé
Le Relegation Group de Super League a rendu son verdict au terme de l'ultime journée jeudi soir.
Yverdon est relégué en Challenge League, alors que Grasshopper disputera un barrage face au 2e de Challenge League Aarau les 27 et 30 mai.
Les trois équipes concernées par la relégation se sont imposées jeudi. Mais le succès (3-2, après avoir mené 3-0) obtenu au Stade Municipal par Yverdon face au FC Zurich s'est avéré inutile: GC (2-0 face à St-Gall) et Winterthour (2-0 devant Sion) ont en effet également ajouté trois points à leur total.
Winterthour, qui accusait encore 12 longueurs de retard sur Yverdon - et 7 sur Grasshopper - à la fin mars, a donc sauvé sa peau grâce à un superbe "rush" final. Les hommes d'Uli Forte n'ont perdu qu'un seul de leurs neuf derniers matches de championnat, décrochant six succès durant le "money time".
A l'inverse, Yverdon paie cher la série de neuf matches sans victoire (quatre défaites, cinq nuls) débutée après un succès fêté sur la pelouse de Servette le 15 mars, série qui a pris fin ce jeudi. Intronisé fin décembre pour remplacer Alessandro Mangiarratti sur le banc, Paolo Tramezzani a échoué dans son opération maintien.
Yverdon va donc retourner à l'échelon inférieur, après un passage de deux saisons en Super League. Pour Grasshopper, le spectre d'une nouvelle relégation est toujours bien présent: le barrage face à l'ambitieux FC Aarau, qui aura l'avantage de recevoir au match retour, n'aura rien d'une partie de plaisir.
GC très vite à l'abri, Winti aussi
La cause yverdonnoise fut très vite désespérée jeudi soir. Grasshopper a ainsi ouvert la marque dès la 12e minute face à St-Gall, pour prendre virtuellement trois longueurs d'avance sur la formation du Nord vaudois (avec en outre une bien moins mauvaise différence de buts). Le 2-0 des Sauterelles est tombé à la 69e.
Winterthour a également très vite débloqué la situation face à un FC Sion déjà assuré de son maintien. Une réussite de Christian Gomis à la 23e a permis aux banlieusards zurichois de dépasser GC et de s'offrir un matelas de quatre unités sur Yverdon. Et "Winti" s'est mis à l'abri à 40e, Gomis signant un doublé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Alpages vaudois: 6% des décès de bovidés dus au loup en 2024
Le loup a tué 43 bovidés et aucun ovin lors de la saison d'estivage 2024 sur les alpages vaudois. Ces chiffres sont à mettre en perspective avec les 671 bovidés et 568 ovins décédés d'autres causes (maladies, accidents, vêlage, foudre, etc) pendant la même période. La prédation reste toutefois une source importante de pression pour les éleveurs touchés, rappelle le Conseil d'Etat vaudois.
Dans le détail, entre mai et octobre 2024, la présence du loup a engendré la mort de 33 jeunes bovins, 10 veaux et 1 caprin. A cette liste, s'ajoutent 4 jeunes bovins blessés ou portés disparus. En revanche, aucun ovin n'a été tué ou blessé, indique jeudi le gouvernement vaudois en réponse à une interpellation du député socialiste Denis Corboz.
Ces informations proviennent de la banque de données fédérale sur le trafic des animaux (BDTA). Pour tous les cas de décès ou de blessures mentionnés, le loup a été formellement identifié comme l'auteur de la prédation.
Le Conseil d'Etat précise que la présence de loups provoque "d'importants dégâts indirects" comme des avortements, des blessures, une diminution de la production de lait ou de viande ainsi qu'un comportement plus agressif des troupeaux.
Lors de la saison d'estivage 2024, entre 40'000 et 43'000 bovins ont été conduits à l'alpage, tandis que l'effectif a fluctué entre 5500 et 8300 ovins.
Dans sa réponse, le Conseil d'Etat conclut que la prédation crée une grande inquiétude par rapport à l’état du troupeau et aux futures attaques potentielles pour les éleveurs touchés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Marchés: rendre possible la vente d'alcool distillé à l'emporter
Les vignerons et arboriculteurs vaudois pourront prendre des commandes et vendre à l'emporter des boissons alcoolisées distillées sur les marchés et lors de manifestations. Donnant suite à une motion PLR, le Conseil d'Etat propose au Grand Conseil une modification de la loi sur les auberges et débits de boissons (LADB).
L'objectif est précisément de permettre aux municipalités d'autoriser les prises de commandes et la vente à l'emporter de tous types de boissons alcoolisées - tant fermentées que distillées - dans le cadre des autorisations de manifestations, de foires ou de marchés qu'elles délivrent, indique jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.
Jusqu'ici, Vaud était l'un des derniers cantons romands qui n'avait pas adapté sa législation à de telles possibilités. La députée libérale-radicale Laurence Cretegny avait donc déposé une motion pour rectifier le tir, arguant qu'il était par exemple possible de vendre de la damassine ou de l'absinthe sur d'autres marchés romands. Son texte avait été largement accepté en plénum en octobre dernier.
Actuellement, l'autorisation ne peut valoir que pour les boissons alcooliques fermentées, à savoir la bière, le cidre et le vin, ce qui exclut de cette possibilité les boissons alcooliques distillées. "Ce projet de modification de la loi vise ainsi à mettre en valeur la production locale et artisanale, à uniformiser la pratique en la matière entre les différents cantons et à éviter une distorsion de concurrence avec les autres commerces", argumente le Conseil d'Etat.
A noter que le principe de l'interdiction de la vente itinérante de boissons alcoolisées, lui, est maintenu. Ce changement de loi sera prochainement débattu au Parlement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Jacques
17 avril 2018 à 09:31
La Broulismania sous enquête …
Personne vaudra se réjouir du résultat de l‘enquête fiscale sur P. Broulis. Même pas les contribuables lésés par le Fisc.VD pour des surtaxations erronées et non remboursées (art. … ). D’autres non plus et qui ont reçu du même Fisc.VD des mandats de payement avec menace de poursuite pour des montants libérées dans les délais, depuis 18 mois ! Dès lors, les contribuables lésé ne s’étonnent plus du comportement de ce milieu privilégié et intouchable.. Scandaleux !
Deriaz
17 avril 2018 à 09:39
Ceux qui jouent aux Pirates, ont-ils encore la place dans la vie publique ?
Que Diable! Il semble bien que oui, c’est démocratique…nom d’un Ulysse !