Suisse
Le système de retraite suisse en difficulté
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Les déséquilibres dans le système suisse de retraite continuent de se creuser, selon les spécialistes d'UBS. L'augmentation du nombre de retraités et l'allongement de la durée de vie pèse lourdement et creuse un fossé d'environ 1 milliard de francs.
"Les promesses de rentes de l'AVS dépassent les recettes futures de près de 170% du produit intérieur brut suisse, soit tout juste plus d'un milliard de francs", a indiqué mardi la banque aux trois clés dans un communiqué.
En cause notamment, l'augmentation rapide du nombre des rentiers par rapport à celui des actifs, a estimé l'économiste Jackie Bauer.
L'allongement de la durée de perception des rentes pèse aussi lourdement sur le système. Selon Veronica Weisser, spécialiste prévoyance chez UBS, "les personnes qui arrivent aujourd'hui à l'âge de la retraite (...) n'auront en moyenne travaillé et versé des cotisations AVS que pendant 1,8 année pour chaque année pour laquelle elles percevront une rente AVS".
"En 1948, lorsque l'AVS est entrée en vigueur, le rapport était encore de 3,4 années de cotisation par année de perception de la rente", a-t-elle rappelé.
Assouplir le départ à la retraite
Pour les experts du groupe bancaire, "si une société souhaite bénéficier d'une telle réduction de temps de vie active, elle doit accepter une diminution de la prospérité, que ce soit par le biais d'une réduction des rentes ou d'une baisse du niveau de vie pour les générations qui en assument le paiement".
Selon UBS, un assouplissement du départ à la retraite avec un relèvement lent et progressif de l'âge de référence, afin que le temps moyen de perception d'une rente corresponde environ à 20% de la durée de vie totale, réduirait de plus de moitié la lacune de financement de l'AVS.
"L'alignement prévu de l'âge de la retraite des femmes sur celui des hommes est la seule mesure de la réforme qui renforce l'équité intergénérationnelle", a encore ajouté la banque, selon laquelle son indice de prévoyance a atteint fin 2018 son plus bas niveau historique.
(KEYSTONE-ATS)
Suisse
Les frontières doivent être mieux gardées la nuit
La frontière suisse doit être mieux protégée, notamment la nuit. Contre l'avis du gouvernement, le National a soutenu mercredi par 100 voix contre 92 une motion d'Yvan Pahud (UDC/VD) en ce sens. Le Conseil des Etats devra se prononcer.
"Ma motion ne demande pas un retour aux contrôles systématiques des frontières", a dit l'UDC vaudois. Mais il faut assurer une présence suffisante et permanente de patrouilles mobiles de l'Office fédéral des douanes et de la sécurité frontalière, notamment la nuit.
L'élu justifie sa demande par l'augmentation des explosions de bancomats par des bandes étrangères. En outre, la criminalité transfrontalière augmente, notamment les cambriolages. Et de noter que la Suisse romande est particulièrement touchée par l'absence de patrouilles nocturnes, une conséquence des réductions d'effectifs selon M. Pahud.
Le contrôle et la surveillance des points de passage principaux à l'aide de moyens électroniques devraient aussi être intensifiés et systématisés.
Contrôles suffisants
Le Conseil fédéral rappelle dans sa réponse que les contrôles douaniers ont déjà lieu aujourd'hui à toute heure, selon une évaluation des risques. En outre, les gardes-frontières utilisent déjà des moyens électroniques, dont 400 caméras, pour surveiller le trafic. Les corps de police cantonaux ont complété le dispositif.
La Chambre a dans la foulée soutenu par 121 voix contre 71 une motion PLR demandant d'adapter les contrôles aux frontières en fonction des mesures de renforcement prises par les pays voisins comme l'Allemagne. D'ici fin 2025, le Conseil fédéral devra en outre présenter un rapport sur l’efficacité des mesures prises, en examinant la possibilité de les mettre en ½uvre sur le long terme.
La ministre des finances Karin Keller-Sutter, opposée aux deux textes, a rappelé que deux motions de commission allant dans le sens d'un renforcement des contrôles avaient déjà été transmises récemment au Conseil fédéral. Celui-ci devra les mettre en oeuvre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Karin Keller-Sutter ne pourra plus parler anglais à des homologues
La présidente de la Confédération risque de ne plus pouvoir parler anglais à certains de ses homologues. Le National a transmis de justesse une motion exigeant l'utilisation d'une langue suisse pour communiquer avec les organisations internationales.
Cette pratique doit être la règle avec les organisations qui ont une langue nationale parmi leurs langues officielles, selon la motion du conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE). Il avait déposé ce texte en réaction à la décision du Groupe d'action financière (GAFI) d'utiliser l'anglais pour la prochaine évaluation de la Suisse.
Avec un tel projet, "je n'aurai plus le droit de parler en anglais avec des dirigeants d'autres pays et organisations", a déclaré la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter. Elle a rappelé que l'allemand, le français et l'italien sont les langues officielles de nombreuses organisations, dont l'UE.
"La Suisse se retrouverait à devoir amener un interprète autour de la table alors que tous les autres participants parleront anglais", a appuyé Nicolò Paganini (C/SG). En résulteraient des coûts inutiles et une atteinte à la première priorité de la Suisse, à savoir faire passer ses intérêts. Ces arguments n'ont pas pris.
Il est question de faire preuve de bon sens, a réagi Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom de la commission. Des exceptions seront évidemment tolérées, a-t-il déclaré. Les conseillers nationaux ont accepté la motion par 93 voix contre 81 et 15 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Presque toutes les personnes de plus de 65 ans utilisent internet
La fracture numérique se réduit plus vite que prévu. Selon une étude de Pro Senectute publiée mercredi, neuf seniors sur dix utilisent internet. Reste la catégorie des plus de 85 ans, pour qui l'accès au monde numérique est beaucoup plus difficile.
Selon l'étude "Digital Seniors 2025", 88% des 65-74 ans disposent de compétences numériques de base. C'est plus du double par rapport à la première enquête en 2010. Pour les 75-84 ans, la proportion est de 71%. En revanche, les personnes de plus de 85 ans sont nettement moins bien loties. Leur part passe à 43%.
On estime qu'il y aura toujours 5 à 10% de la population très âgée qui ne sera pas ou plus connectée pour des raisons de santé liées au grand âge, indique Peter Burri Follath, responsable Communication chez Pro Senectute Suisse.
Il faut continuer à tenir compte de ces personnes. Et il faut aussi respecter le choix de certaines personnes âgées de ne pas utiliser les technologies numériques.
Fini la TV ou le journal papier
L'étude révèle un fait étonnant: pour la première fois, les personnes âgées sont plus nombreuses à s'informer via des appareils numériques tels que smartphones, tablettes et ordinateurs (33%) que via les supports classiques que sont la télévision (30%), la presse écrite (22%) ou la radio (15%).
"Nous sommes surpris du tempo de ce basculement. Il faut absolument que le service public tel que la SSR, les CFF ou La Poste, prenne en compte les changements d'habitudes en matière de canaux d'informations", relève M. Burri Follath, cité dans le communiqué.
Chaque semaine, Pro Senectute reçoit des plaintes sur la disparition des guichets physiques pour servir la clientèle, rappelle M. Burri à Keystone-ATS. Pour aider les personnes à utiliser les services en ligne en toute sécurité, Pro Senectute rappelle que ses sections cantonales proposent toujours plus d'offres de soutien ciblant les besoins individuels des seniors.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Spar Suisse déficitaire au premier semestre décalé 2024/25
Spar Suisse, récemment mise en vente par son propriétaire sud-africain éponyme, a accusé sur les six premiers mois de l'exercice décalé 2024/25 une perte avant impôts de 5 millions de francs. Le détaillant avait affiché un bénéfice de 3,3 millions un an auparavant.
Le groupe attribue la contreperformance notamment à une cyberattaque qui a perturbé les ventes au mois de mars et pesé à hauteur de 2,5 millions sur le résultat.
Le chiffre d'affaires entre octobre et fin mars s'est étiolé de 5,1% en comparaison annuelle à 325,5 millions de francs, détaille un rapport intermédiaire de la maison-mère.
Spar Group a officiellement mis en vente le 27 mai ses 363 filiales en Suisse, après avoir passé en revue ses activités en Europe. Aucun repreneur n'a pour l'heure été sélectionné, mais des négociations sont en cours avec "une société d'investissement autochtone bien établie, réputée pour sa connaissance approfondie du marché et un robuste historique de gestion d'actifs et de pilotage d'entreprises".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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