Rejoignez-nous

Suisse

Nouvelle faille dans le système de La Poste

Publié

,

le

Une nouvelle faille a été détectée dans le système de vote électronique de La Poste (image symbolique). (©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Une nouvelle faille relative à la vérifiabilité universelle a été découverte dans le système d'e-voting de La Poste. Selon la Chancellerie, cela confirme la nécessité d'agir. Les processus de certification et de validation seront examinés.

La Chancellerie avait déjà indiqué le 12 mars qu'une faille de sécurité importante avait été détectée dans le code source du nouveau système d'e-voting de La Poste. Ce sont les mêmes experts en informatique qui ont décelé cette seconde faille, qui concerne également la vérifiabilité universelle.

Cette dernière permet de déterminer au moyen de preuves mathématiques que des suffrages ont été manipulés. Dans le premier cas, il a pu être établi que le système ne produisait pas de preuves mathématiques concluantes permettant d’identifier d’éventuelles manipulations. Dans le deuxième cas, la faille touche une autre partie des preuves.

Selon la Chancellerie fédérale, la manipulation arbitraire des voix ne passe certes pas inaperçue en raison de ce point faible. Toutefois, les voix peuvent être changées en voix invalides, sans que cela ne soit découvert par les preuves mathématiques. Cela est dû au fait que l'erreur s'étend également à l'examen des preuves. C'est seulement si l'on s'aperçoit des votes nuls que l'on peut conclure à une attaque.

Nécessité d'agir

Cette faille confirme une "nécessité d'agir", a indiqué lundi à Keystone-ATS René Lenzin, vice-directeur de la communication à la Chancellerie. Déjà la faille décelée le 12 mars a montré que la vérifiabilité universelle et ainsi le "coeur du système" ne fonctionne pas. Le système doit détecter quand il est manipulé.

La Poste a été invitée à examiner ses processus de sécurité et à les adapter afin d'éviter de tels défauts, indique M. Lenzin. Et de confirmer qu'avec ces failles, le système de La Poste ne répond pas aux exigences légales.

Contactée, La Poste indique qu'elle est en train de clarifier les faits. Elle est en contact avec son partenaire technologique Scytl.

L'erreur aurait dans tous les cas été détectée lors du décodage et du décompte des voix car le système de e-voting de La Poste ne permet en principe pas de donner des voix nulles, relativise le géant jaune. Il peut donc être exclu qu'avec ce scénario des voix puissent être changées ou des votations manipulées de façon inaperçue.

Plus de 3000 hackers

La nouvelle faille a été rendue publique par les initiants de l'initiative pour un moratoire sur le vote électronique. Ils ont aussi souligné lundi que les critiques ont depuis longtemps dénoncé cette vérification d'intégrité comme une "idée théorique irréalisable". Maintenant il y en a aussi la démonstration pratique.

La plateforme du test d'intrusion, qui permet de signaler des failles, fermera ce lundi à minuit. Un premier bilan devrait être tiré d'ici la fin de la semaine, selon la Chancellerie.

Le test a montré que publier le code source et effectuer un test d'intrusion public était la bonne approche, note M. Lenzin. Et d'expliquer que la prochaine étape donnerait certainement lieu à nouveau à une sorte de procédure de test. Une certification et/ou un test public seraient à nouveau envisageables.

Le test d'intrusion public du système de vote électronique de La Poste a lieu depuis le 25 février. Plus de 3000 hackers du monde entier y ont pris part.

(KEYSTONE-ATS)

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Le National débat du budget 2024 de la Confédération

Publié

le

Les députés se penchent jeudi sur l'examen du budget 2024 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le National a commencé jeudi son examen du budget 2024. Avant de plonger dans les détails, le camp bourgeois a souligné l'importance de respecter le frein à l'endettement. Pour la gauche, il faut agir sur les recettes et revenir sur la hausse des dépenses de l'armée.

"Le frein à l'endettement n'est pas négociable", a souligné Alex Farinelli (PLR/TI). Sans cet instrument, c'est la sécurité de l'Etat qui est en péril. Il faudra donc que chaque nouvelle dépense soit financée ou compensée. Et le Tessinois d'en appeler à la responsabilité des cantons: "Chaque niveau institutionnel doit faire sa part."

Faisant lui aussi référence aux demandes des dernières années pour que la Confédération assume de nouvelles tâches, Markus Ritter (C/SG) a comparé le budget fédéral à une vache laitière que de plus en plus de mains voudrait traire tout en réduisant le fourrage. "Cela met la bête en danger."

Il faudra donc limiter la croissance des dépenses de la Confédération. Le Centre se battra pour que l'agriculture et le transport régional disposent de suffisamment de moyens, a toutefois souligné son collègue Philipp Matthias Bregy (C/VS).

Martin Bäumle (PVL/ZH) a aussi relevé l'importance du frein à l'endettement. Et d'ajouter qu'il faudra apprendre à fixer des priorités et que des sacrifices devront être faits de toutes parts.

Pour l'UDC, la situation actuelle est due à "la politique irresponsable du camp rose-vert", a accusé Lars Guggisberg (UDC/BE). Et de plaider: "Nous devons revenir à la raison budgétaire." Pour ce faire, le parti propose de se concentrer sur la Suisse, ce qui implique une agriculture et une armée fortes ainsi que des PME qui assurent la prospérité. Il veut également des coupes dans les frais de personnel.

Ne pas augmenter les dépenses de l'armée

Pour la gauche, il faut au contraire revenir sur l'augmentation des dépenses de l'armée. C'est le seul domaine qui n'est pas concerné par les coupes budgétaires, a relevé Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). Et d'ajouter qu'il est illusoire de croire que "plus on s'arme, plus on est en sécurité". La Genevoise a aussi souligné la nécessité d'agir sur les recettes.

Un point également relevé par Felix Wettstein (Vert-e-s/SO), qui a plaidé pour davantage de moyens pour le transport régional. Et d'indiquer que les Vert-e-s décideront au cours des débats s'ils peuvent soutenir le budget.

La ministre des finances Karin Keller-Sutter a rappelé qu'il n'y avait pratiquement pas de marge de manoeuvre et enjoint les députés de proposer un contrefinancement s'ils augmentent certaines dépenses.

Le débat se poursuit par blocs thématiques. Les députés discutent pour commencer des dépenses relevant du domaine propre de la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Le budget 2024 au cœur des discussions du Grand Conseil

Publié

le

Les députés vaudois débattent du budget 2024 proposé par le Conseil d'Etat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le budget 2024 est sur la table du Grand Conseil vaudois. Les députés ont accepté l’entrée en matière mardi et terminé les premiers débats hier.

L’UDC a trouvé bien à redire sur ce budget 2024 proposé par le gouvernement vaudois, notamment sur le nombre de fonctionnaires et leur utilité. A savoir que le Conseil d’Etat prévoit plus de 470 nouveaux postes équivalent temps plein, ce qui monterait le nombre d’employés de l’Etat à près de 20’000. Selon la droite, Vaud devient un "état mastodonte".

Cédric WeissertPrésident du groupe UDC au Grand Conseil vaudois

Le PLR et les Vert’Libéraux ont aussi remis en question le nombre de fonctionnaires. Mais la gauche, notamment le Parti socialiste, n’est pas du tout de cet avis-là.

Amélie CherbuinDéputée socialiste au Grand Conseil vaudois

Le Parti Libéral Radical, lui, n’a pas déposé d’amendement, et se plutôt veut positif quant au budget proposé par le Conseil d’Etat. Il a tout de même questionné le nombre de fonctionnaires et leur utilité au sein de l’Etat, ainsi que le manque de détails sur l’argent alloué au CHUV dans ce budget 2024.

Nicolas SuterPrésident du groupe PLR au Grand Conseil vaudois

La gauche craint aussi que les enjeux sociaux et environnementaux ne soient négligés. Pour les Vert-e-s, la biodiversité est le parent pauvre de ce budget. Mais ce n’est pas le seul problème souligné par le parti écologiste.

Géraldine DubuisVice-présidente des Vert-e-s au Grand Conseil vaudois

Le budget vaudois 2024 sera encore au cœur des discussions ces prochaines semaines.

Continuer la lecture

Suisse

L'accès à Internet est devenu universel en Suisse

Publié

le

98% des ménages en Suisse déclarent disposer d’un accès à Internet à domicile. Et 90% des personnes entre 15 et 88 ans l'utilisent quotidiennement, selon les données de l'OFS. (photo symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plus de 90% de la population en Suisse utilise quotidiennement Internet. Avec la généralisation du réseau, les usages problématiques comme la désinformation ou les discours de haine touchent davantage d'internautes, relève jeudi l'Office fédéral de la statistique.

Dans la tranche d'âge des 15 à 88 ans, 92% utilisent Internet chaque jour ou presque et 78% indiquent se brancher plusieurs fois dans la journée, selon les données de l'OFS, qui se rapportent au 1er trimestre 2023. L’appareil le plus utilisé est le smartphone (96%), suivi de l’ordinateur portable (68%), de l’ordinateur fixe (47%), de la tablette (43%) et des autres appareils (37%).

En 2023, plus de la moitié de la population (51%) déclare avoir vu des informations ou contenus faux ou douteux sur des sites d’information ou sur les réseaux sociaux.

Plus d’un demi-million d'usagers reconnaissent manquer de compétences pour contrôler les contenus faux ou douteux. Et 60% des jeunes de 15 à 29 ans déclarent avoir été confrontés à des discours de haine sur la Toile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les trottinettes électriques sont pratiques, mais dangereuses

Publié

le

Le nombre d'accidents avec des trottinettes électriques explose: de 100 accidents en 2018, on a passé à 3500 cette année, selon les projections de la Suva (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre des accidents avec des trottinettes électriques s'est multiplié par 20 en peu de temps. La Suva s'attend à 3500 accidents pour cette année.

Pratiques, faciles à transporter et peu coûteuses à l'entretien, les trottinettes électriques peuvent être facilement louées dans les grandes villes suisses. Leurs nombreux atouts font qu'elles sont très appréciées dans divers groupes d'âge, note jeudi la caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (Suva).

D'un autre côté, elles contribuent à l'augmentation du nombre des accidents. Selon les statistiques des assureurs, près de 2300 accidents impliquant ces véhicules se sont produits en 2021. En 2018, une centaine d'accidents seulement avaient été enregistrés.

"Depuis, le nombre d'accidents croît de manière exponentielle", écrit la Suva, qui table sur 3500 accidents avec des trottinettes électriques pour l'année 2023.

Prudence de mise

La stabilité n'est pas très bonne sur ces engins, surtout avec des conditions météorologiques maussades. Il est très important de conduire avec prudence en raison des petites roues, de la vitesse élevée et de la forte inclinaison possible dans les virages, souligne l'assurance-accidents.

Celle-ci rappelle qu'il ne faut pas utiliser les e-trottinettes à deux, qu'il faut adapter sa conduite, porter un casque et pas d'écouteurs et être visible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Votre vigueur actuelle doit être canalisée dans des actions vous poussant vers le haut. Ajustez votre progression aux priorités du moment !

Les Sujets à la Une

X