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La menace terroriste reste élevée en Suisse, selon le SRC

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La pandémie de Covid-19 a exacerbé les rivalités entre les grandes puissances mondiales. (©EPA/ETIENNE LAURENT)

La pandémie de Covid-19 a exacerbé les rivalités entre les grandes puissances mondiales. Cette situation impacte la politique de sécurité internationale, estime le Service de renseignement de la Confédération. En Suisse, la menace terroriste reste élevée.

De nouveaux attentats, inspirés par l'Etat islamique, sont probables en Europe, relève le Service de renseignement de la Confédération dans son rapport annuel publié mardi. La Suisse fait partie des cibles d’attentats, mais elle ne constitue pas une priorité pour les djihadistes.

Sur les six premiers mois de l'année, les actes de violence ont augmenté. Ils ont été majoritairement perpétrés à l’arme blanche par des auteurs isolés. Parmi ces attentats terroristes figure probablement le meurtre commis à Morges (VD) le 12 septembre dernier, indique le SRC. Il s’agirait de la première attaque à motivation djihadiste en Suisse.

Du côté des voyages à motivation djihadiste, le dernier départ de Suisse a été enregistré en 2017. Aucune personne motivée par l’idéologie djihadiste n’est revenue de Syrie ou d’Irak depuis 2016. À quelques exceptions près, les 16 personnes rentrées en Suisse de la zone de conflit dans ces deux pays se comportent de façon discrète, selon le SRC.

Extrémistes violents

Le potentiel de violence existe aussi parmi les extrémistes de gauche et les extrémistes de droite. Au sein des milieux d’extrême gauche, la violence peut se concrétiser par une agressivité marquée lors de manifestations qui sont instrumentalisées à leurs propres fins. Celles en faveur du mouvement "Black Lives Matter en Suisse" en a été l'exemple, lit-on dans le rapport.

Les milieux d’extrême droite font actuellement preuve de retenue vis-à-vis de l’usage de la violence. Mais des indices montrent que certains d'entre eux s'entraînent à des sports de combat et possèdent des armes. En Suisse, le risque principal d'attaque pourrait venir d'auteurs isolés, qui ne sont pas membres de groupes établis.

Etats-Unis concurrencés

La lutte contre la pandémie de coronavirus constitue aussi un défi sans précédent pour la Suisse. Le SRC s'est intéressé à ses effets sur l'état de la menace. Si la pandémie ne change pas la donne, elle constitue un facteur important et renforce les tendances déjà observées au niveau international sur la sécurité.

De nouveaux indices confirment la fin d’un ordre mondial fortement marqué par les Etats-Unis, observe l'autorité. Ce changement va perdurer. Un nouvel ordre bipolaire entre les Etats-Unis et la Chine pourrait se mettre en place. Mais ses contours ne sont pas encore connus. Une évolution vers un système multipolaire est aussi envisageable.

Une série de tendances déjà identifiées de politique internationale vont encore se renforcer avec la pandémie et vraisemblablement s’accélérer, selon le SRC. La rivalité entre les Etats-Unis et la Chine pourrait aboutir à la mise en place de deux zones stratégiques exclusives. Si cette évolution se confirme, la Suisse pourrait être contrainte de choisir son camp.

La Russie de son côté cherche à consolider sa zone d'influence en Europe. Les conflits aux portes de l'Europe où Moscou joue un rôle important, en Ukraine ou au Bélarus, marquent l’environnement stratégique de la Suisse.

S’y ajoutent les menaces provenant du terrorisme et de l’instabilité à la périphérie européenne. La Syrie et la Libye, où des conflits armés sans issue font rage, sont des sources et des pays de transit de migration. Le comportement nationaliste agressif de la Turquie peut aussi avoir des conséquences sur la Suisse, tant du point de vue migratoire que du terrorisme et de l’extrémisme violent.

La Suisse espionnée

L'espionnage est l'expression de ces tensions, écrit le SRC. La Suisse, avec son industrie et ses hautes écoles, est une cible privilégiée. Certaines puissances cherchent à consolider leur position en espionnant, d'autres utilisent ce moyen pour surveiller et en intimider des opposants à l’étranger, y compris en Suisse.

Les infrastructures critiques de la Suisse n’ont jusqu’à présent jamais été directement visées par des actes de sabotage commandités par un Etat. Mais des partenaires ou des fournisseurs suisses ont pu être visés par des attaques.

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Trump condamné à des amendes pour outrage - Menace d'incarcération

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L'ancien président des Etats-Unis a écopé d'une amende de 9000 dollars pour outrage au tribunal. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le juge qui préside les débats au procès de Donald Trump à New York a condamné mardi l'ex-président américain à 9000 dollars d'amendes pour outrage au tribunal et l'a menacé d'une "incarcération" pour avoir violé son interdiction de s'en prendre aux témoins et jurés.

Donald Trump "est prévenu que la Cour ne tolérera pas la poursuite de violations délibérées de ses ordres et que, si cela est nécessaire et approprié, elle imposera une peine d'emprisonnement", peut-on lire dans la décision écrite du juge Juan Merchan.

Le juge a rendu sa décision devant Donald Trump à l'ouverture de l'audience mardi matin, alors que le procès entre dans sa troisième semaine. Il a condamné Donald Trump à 1000 dollars d'amende par violation - neuf au total -, soit le maximum permis par la loi.

L'ancien président des Etats-Unis est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables qui auraient servi à dissimuler un paiement pour étouffer un potentiel scandale sexuel dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

Les 130'000 dollars avaient été versés à l'ancienne star de films X Stormy Daniels pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006, alors qu'il était déjà marié à son épouse Melania. Une relation qu'il dément.

Sur son réseau social

Avant l'ouverture des débats, le juge avait interdit à Donald Trump de s'en prendre publiquement aux témoins et aux jurés, ce qu'il fait régulièrement sur son réseau social Truth Social, pour éviter le risque d'intimidations.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des militants progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Attaque à l'épée à Londres, un garçon de 14 ans tué

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Un garçon de 13 ans a été tué mardi par un homme armé d'une épée dans l'est de Londres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Un garçon de 14 ans a été tué mardi, victime d'un homme armé d'une épée dans l'est de Londres. L'agresseur a aussi blessé quatre personnes, dont deux policiers, a annoncé la police

"C'est avec une grande tristesse que je peux confirmer que l'un des blessés dans l'attaque, un garçon de 14 ans, est décédé", a annoncé le responsable de la police Stuart Bell dans une déclaration à la presse. Un homme de 36 ans a été arrêté. La police a précisé que l'attaque ne semblait pas liée au terrorisme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias britanniques montrent un homme blanc, légèrement barbu, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat à capuche jaune, épée en main, marchant erratiquement devant des maisons, tandis que des voitures de police encadrent la scène.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a dénoncé un "incident choquant". "Mes pensées vont aux personnes touchées et à leur famille", a-t-il écrit sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Beat Jans soutient le pacte européen sur l'asile

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Le conseiller fédéral Beat Jans a discuté lundi et mardi à Gand (Belgique) de la mise en ½uvre du pacte européen sur l'asile et la migration. (Image symbolique) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le conseiller fédéral Beat Jans a discuté lundi et mardi avec ses homologues européens de la mise en ½uvre du pacte de l'UE sur l'asile et la migration. Du point de vue de la Suisse, le pacte est un progrès, a déclaré M. Jans mardi à l'issue de la conférence.

La mise en oeuvre du pacte ne nécessitera pas de chamboulement complet des procédures suisses, a indiqué le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP) à l'agence de presse Keystone-ATS depuis Gand, en Belgique. Il s'agira d'harmoniser les différentes données et processus avec l'Union européenne (UE), a-t-il poursuivi.

Début avril, le Parlement de l'Union européenne a approuvé une réforme dans le domaine de l'asile et de la migration. Celle-ci prévoit que les procédures d'asile aient lieu aux frontières extérieures de l'espace Schengen. Afin de soulager notamment les pays situés aux frontières sud, un mécanisme dit de solidarité est également prévu.

Certains pans seront contraignants pour la Suisse, car ils constituent des développements de l'acquis de Schengen et Dublin, précise le DFJP dans un communiqué.

Il s'agit notamment de nouvelles règles pour la procédure Dublin, d'un cadre normatif pour les situations de crise et de modifications du règlement Eurodac. La Suisse a deux ans pour reprendre ces dispositions.

Mécanisme de solidarité pas obligatoire

Le nouveau mécanisme de solidarité, qui prévoit des relocalisations ou le versement de contributions financières aux Etats qui subissent une forte pression migratoire, n'est lui pas contraignant pour la Suisse. Elle peut néanmoins décider de s'y associer. La Suisse n'est pas non plus liée par les nouvelles procédures aux frontières extérieures de Schengen.

Le chef du DFJP a encore tenu à rappeler l'importance de la sauvegarde des droits fondamentaux: le droit de demander l'asile est un droit intangible.

Le conseiller fédéral a aussi évoqué les expériences positives faites avec la procédure d'asile accélérée, introduite en 2019, et dont la Suisse pourra tirer parti pour mettre en ½uvre le pacte européen sur la migration et l'asile.

Un progrès

Les nouvelles règles seront aussi profitables pour la Suisse, car elles permettront d'endiguer les migrations secondaires et renforceront la sécurité grâce aux contrôles aux frontières extérieures. Il est prévu que les nouvelles dispositions s'appliquent à partir du milieu de 2026.

Même s'il n'est pas parfait, ce pacte est un progrès, a souligné Beat Jans: il est la preuve que l'UE peut faire avancer les choses dans le domaine de l'asile et des migrations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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