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Suisse

L'UDC Jean-Luc Addor condamné pour discrimination raciale

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L'UDC Jean-Luc Addor siège à Berne comme conseiller national valaisan depuis décembre 2015. (Image d'archive - ©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Tribunal fédéral a confirmé la condamnation du conseiller national UDC Jean-Luc Addor pour discrimination raciale. Le politicien dénonce dans la foulée "un procès d'intention" et n'exclut pas un recours à Strasbourg.

Les faits reprochés à Jean-Luc Addor remontent au 22 août 2014. Ce jour-là, une fusillade à la mosquée de Saint-Gall fait un mort. Quelques minutes après, l’élu fédéral écrit "On en redemande!" sur ses comptes Twitter et Facebook.

Le Tribunal d'arrondissement de Sion l'a condamné en 2017 pour discrimination raciale à 60 jours-amende avec sursis et 3000 francs d'amende. Le Tribunal cantonal du Valais a confirmé ce jugement en avril dernier. Le conseiller national UDC a fait appel les deux fois soutenant qu'il avait pratiqué "l'antiphrase", soit une forme d'ironie qui revient à dire le contraire de ce que l'on pense et/ou écrit.

"Aucun doute" quant au message

Dans une décision publiée mercredi, le Tribunal fédéral n'a pas suivi cet argumentaire notant "qu'aucun doute insurmontable ne subsiste quant à la signification du message en cause". La Cour estime qu'un lecteur moyen non averti comprend dans ce commentaire un appel à la répétition des faits. Elle y voit aussi une invitation à se réjouir de cet événement tragique.

"Le seul fait de se réjouir du mal qui arrive à quelqu'un exprime déjà une aversion constitutive de la haine. Lorsque cette jubilation s'exprime spécifiquement à l'encontre de personnes pratiquant une religion – ce qui était clairement reconnaissable en l'espèce, au vu des circonstances –, elle procède de la discrimination et de l'appel à la haine", détaille le Tribunal fédéral.

Liberté d'expression

Dans une vidéo publiée sur différents réseaux sociaux, Jean-Luc Addor dénonce "un procès d'intention" qui s'attaque à la liberté d'expression "ou du moins ce qu'il en reste dans ce pays".

"Je suis condamné pour ce que je n'ai pas dit" ce jour-là et pour des propos critiques envers l'Islam tenus auparavant. Selon sa lecture de l'arrêt, le TF "nous dit aujourd'hui qu'on ne peut plus critiquer l'Islam".

Le conseiller national a d'ores et déjà annoncé qu'il n'excluait pas un recours. "Je vais bien sûr examiner dans quelle mesure cela vaut la peine d'aller à Strasbourg" auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

Propos dénoncés

Ancien juge d'instruction et membre du barreau valaisan, Jean-Luc Addor était élu au Grand Conseil valaisan et candidat à la candidature pour le Conseil national au moment des faits. Ses propos avaient alors été dénoncés par le Conseil islamique suisse, bien que la discrimination raciale soit une infraction poursuivie d'office.

Le politicien siège à Berne comme conseiller national depuis décembre 2015. Il a été réélu lors des élections fédérales du 20 octobre dernier, en terminant premier de la liste de l’UDC du Valais romand (Arrêt 6B_644/2020 du14.10.2020)

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Suisse

Les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses

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Les coûts de la santé sont le principal souci des Suisses, mais la population regarde avec une inquiétude croissante les développements mondiaux (photo symbolique). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Les coûts de la santé restent le principal souci des Suisses. Les incertitudes géopolitiques et l'immigration prennent toutefois une place de plus en plus importante dans les esprits, selon le baromètre des préoccupations UBS 2025.

Le système de santé, en particulier les primes d'assurance maladie, inquiète 45% de la population en 2025, montre le baromètre publié mardi. Le souci s'explique par des augmentations continues des primes, une population vieillissante et une infrastructure de santé de plus en plus soumise à une pression sur les coûts.

En deuxième position, avec 31%, vient la protection de l'environnement ou le changement climatique, suivie par la prévoyance vieillesse à la troisième place (30%). Malgré les réformes récentes, comme l'introduction de la 13e rente AVS, la sécurité financière à la retraite reste un sujet brûlant.

L'immigration et la libre circulation des personnes (30%), ainsi que l'asile (27%) comptent à nouveau parmi les problèmes les plus urgents. Les relations de la Suisse avec l'Union européenne (25%) gagnent clairement en importance. Ces développements reflètent les tensions internationales actuelles et les questions en suspens concernant la voie bilatérale de la Suisse.

Donald Trump

Ce qui frappe le plus, c'est le sursaut de l'inquiétude suscitée par la présidence de Donald Trump. Quelques mois seulement après son entrée en fonction, ce sujet est passé du 41e rang (2024) au 8e rang. Il s'agit du changement le plus significatif dans le baromètre cette année. Les conflits en Ukraine (14%) et au Proche-Orient (9%) préoccupent également beaucoup plus la population que l'année dernière.

La situation économique de la Suisse est toujours perçue de manière positive. Néanmoins, les préoccupations financières au quotidien augmentent. Des sujets tels que les coûts du logement (24%), les impôts et les finances fédérales (12%), ainsi que l'inflation (11%) sont de plus en plus présents. Alors que le chômage n'est presque plus considéré comme un problème (6%), la question de savoir si le revenu du ménage est suffisant passe au premier plan.

La confiance envers presque tous les acteurs politiques nationaux a diminué par rapport à l'année précédente. Dans le contexte international, la population souhaite que la Suisse adopte une attitude plus offensive. Une nette majorité estime que la politique étrangère helvétique est trop défensive et réclame davantage d'assurance dans les relations avec les grandes puissances ou les instances supranationales.

Le baromètre 2025 a pris en compte 2190 électeurs de toute la Suisse, interrogés entre juillet et août par l'institut gfs.bern. La marge d'erreur statistique de l'échantillon est de ±2,1 points de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'ONG SOS Méditerranée en difficulté financière

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SOS Méditerranée va reprendre la mer prochainement, avec un dispositif réduit. Elle promet de "lutter sans relâche pour éviter toute interruption de (sa) mission" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/JEREMIAS GONZALEZ)

L'ONG SOS Méditerranée fait face à des difficultés financières après la fin d'un partenariat à Genève. Elle doit trouver 2,7 millions de francs pour maintenir les mêmes opérations de sauvetage en mer jusqu'à fin 2026.

Elle-même confrontée à des coupes, la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec SOS Méditerranée. La contribution est réduite de 700'000 francs pour cette année et un montant de 2 millions pour 2026 sera perdu, soit un quart du budget requis pour maintenir le sauvetage en mer, avertit mardi l'ONG.

Pendant quatre ans, les deux entités ont mené ensemble plus de 150 opérations de secours auprès de milliers de personnes en Méditerranée centrale. SOS Méditerranée va devoir internaliser les activités médicales et de protection sur son navire.

Dispositif réduit

Les défis financiers sont augmentés par le besoin de renforcer ces fonctions par l'ONG. Celle-ci va reprendre la mer prochainement mais avec un dispositif réduit.

"Nos équipes ont été confrontées à des défis particulièrement intenses, notamment l'attaque violente" par les forces de sécurité libyennes l'été dernier, affirme le directeur général de SOS Méditerranée Suisse, Elliot Guy, cité dans un communiqué.

"Nous lutterons sans relâche pour éviter toute interruption de notre mission", a-t-il ajouté. Et d'appeler les soutiens à aider l'ONG, alors que la solution actuelle ne pourra être poursuivie qu'à court terme, selon lui.

En une dizaine d'années, près de 33'000 personnes sont décédées en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Depuis 2016, près de 43'000 ont été secourues par l'ONG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Condamnation à Fribourg de 71 militants antispécistes

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Plusieurs activistes étaient montés sur le toit afin d’allumer des fumigènes (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Ministère public fribourgeois a sanctionné 71 activistes antispécistes qui avaient pénétré et bloqué le 1er juillet 2024 l’abattoir de l’entreprise Micarna à Courtepin. Il leur a infligé des peines pécuniaires de jours-amende avec sursis.

"A de rares exceptions", le Ministère public les a reconnus coupables de dommages à la propriété, de contrainte, de violation de domicile, de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires, de délit contre la loi fédérale sur la protection des animaux et de délit contre la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration, indique-t-il mardi dans un communiqué.

L’enquête a révélé que la quasi-totalité des activistes membres du collectif "269 libération animale" étaient des ressortissants étrangers domiciliés essentiellement en Allemagne, en Italie et en France. Ils étaient venus en Suisse pour réaliser cette action, a précisé le Ministère public fribourgeois.

Les ordonnances pénales rendues le 27 novembre ne sont pas définitives et peuvent faire l’objet d’oppositions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: La filière ergothérapie va intégrer la Haute Ecole de Santé

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Le rattachement de la filière ergothérapie à la Haute Ecole de Santé Vaud coïncidera avec le déménagement de cette dernière sur le futur campus santé (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La filière ergothérapie sera intégrée à la Haute Ecole de Santé - Vaud (HESAV) dès la rentrée de septembre 2026. Elle était jusqu'à présent rattachée à la Haute école de travail social et de la santé à Lausanne (HETSL).

Ce changement coïncidera avec le déménagement d'HESAV sur le futur Campus Santé, à Chavannes-près-Renens, aux abords de l’Université de Lausanne (UNIL) et de l’EPFL, ont fait savoir les deux hautes écoles mardi dans un communiqué. Ce rattachement vaudra à HESAV 270 étudiants et une trentaine de collaborateurs supplémentaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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