Suisse
Le président de l'UDC tire sa révérence
Après le PS, c'est un autre parti gouvernemental qui va changer de président en 2020. Président de l'UDC depuis quatre ans, Albert Rösti a annoncé dimanche qu'il passera la main au printemps. Il tire les conséquences de la perte de 12 sièges aux élections fédérales.
"La décision à ce stade est obligatoire", déclare le Bernois de 52 ans dans un entretien au SonntagsBlick. "La présidence est élue tous les deux ans, mais un parti fonctionne selon un cycle de quatre ans. La tâche consiste maintenant à former un président pour les élections de 2023", affirme-t-il.
Election en mars
Son successeur sera élu le 28 mars prochain lors de l'assemblée ordinaire des délégués, a indiqué dimanche l'UDC, qui regrette le départ de son président. Le bureau de la direction fixera les modalités début 2020.
Albert Rösti concède également qu'il n'a pas l'âme d'un restructurateur mais celui d'un façonneur. "Je suis moins enclin à mener les partis cantonaux d'une main de fer". Or, selon lui, le nouveau président de l'UDC devra y consacrer plus de temps, car "il y a beaucoup de travail à y mener".
À la question de savoir si son attitude conciliante correspondait vraiment au style du parti de droite, M. Rösti répond au SonntagsBlick que justement, "un parti qui s'est développé si rapidement avait besoin d'une figure pondérée ces dernières années. Être gentil n'est pas une mauvaise chose", dit-il.
Ironie du sort
Ironie du sort, ces législatives de 2019 ont en revanche été un succès personnel pour lui. Avec 128'252 voix, ce fidèle parmi les fidèles de l'UDC a été le candidat le mieux élu au Conseil national de tout le pays.
Le Bernois compte désormais se concentrer sur son mandat au Conseil national ainsi que sur celui à temps partiel de président d'Uetendorf, commune de 6000 âmes située près de Thoune. Le quinquagénaire, père de deux enfants, souligne aussi que contrairement aux autres partis, la présidence de l'UDC n'est pas rémunérée. La question de son avenir professionnel à long terme a donc aussi pesé dans la balance.
Cet ingénieur agronome, docteur à l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ayant grandi dans une famille paysanne à Kandersteg dans l'Oberland bernois, dirige sa propre société ,"Büro Dr. Rösti". Il conseille politiciens et représentants de l'économie principalement dans les domaines de l'énergie, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'agriculture.
Échec aux États et obstacles au Conseil fédéral
Élu sous la Coupole fédérale depuis 2011 après avoir été candidat malheureux au gouvernement bernois en 2010, Albert Rösti est élu pour la première fois président de l'UDC en 2016. Il succède alors à Toni Brunner. Il est réélu à la tête du parti en 2018. Chef de campagne alémanique de l'UDC lors des fédérales de 2015, M. Rösti avait contribué au triomphe de son parti au Conseil national.
Lors de ces législatives, il échoue en revanche dans sa tentative d'entrer au Conseil des États. Arrivé troisième derrière les deux sortants Werner Luginbühl (PBD) et Hans Stöckli (PS), le candidat de l'UDC renonce à se présenter au second tour, estimant très faibles ses chances de succès.
Un autre chemin a, lui aussi, dès le début été semé d'embûches: l'accession au Conseil fédéral. À l'époque, l'un des obstacles était de taille: deux Bernois, Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann, siégeaient déjà à l'exécutif fédéral. La section bernoise l'avait donc retiré de la course.
Un modéré qui s'est durci
Au Parlement, Albert Rösti s'est concentré sur la lutte contre l'adhésion à l'UE, la politique d'asile, une politique économique libérale et la sécurité. Il a souvent été considéré comme un UDC modéré dans le ton mais ferme sur le fond, adhérant progressivement à l'aile dure du parti. Lui-même a constamment répété qu'il défendait la ligne et le programme UDC à 100%.
Une fidélité et loyauté que l'on retrouve lors de la scission de l'UDC: il préfère ne pas suivre certains de ses collègues partis pour créer le Parti bourgeois-démocratique (PBD).
Dans l'ensemble, le Bernois aura donc été au front depuis huit ans pour l'UDC. Il a par exemple été au premier plan lors de la défense de l'initiative contre l'immigration de masse, acceptée en 2014. Il s'est toujours pleinement engagé pour freiner l'immigration, renvoyer les étrangers criminels et combattre un accord institutionnel entre la Suisse et l'Union européenne.
Martullo-Blocher pas candidate
Qui désormais pour lui succéder? Difficile de trouver un favori. Le conseiller national lucernois Franz Grüter et le chef du groupe parlementaire de l'UDC, le Zougois Thomas Aeschi, ont déjà annoncé dimanche qu'ils ne seraient pas candidats. Parmi les autres papables recensés par plusieurs médias alémaniques figure Magdalena Martullo-Blocher (GR).
Interrogée dimanche par Keystone-ATS, la fille de Christoph Blocher, déjà entrepreneuse internationale et conseillère nationale, a exclu toute candidature. La présidence exige beaucoup de temps, a-t-elle justifié.
La milliardaire a en revanche laissé entendre qu'elle jouerait un rôle important dans la recherche d'un successeur à Albert Rösti et que les exigences étaient très hautes. Selon elle, l'objectif du futur dirigeant devrait notamment être de renforcer les sections cantonales, en particulier en Suisse romande où le parti est encore faible.
Thomas Matter (ZH), Roger Köppel (ZH), Marcel Dettling (SZ), Sandra Sollberger (BL), Esther Friedli (SG) ou Diana Gutjahr (TG) font partie des personnalités évoquées pour reprendre le poste.
Les socialistes aussi
Au printemps, un autre grand parti suisse vivra un changement de présidence. Après douze ans à la tête du PS, Christian Levrat a également annoncé son départ. Le poste sera repourvu le 4 avril prochain à Bâle. Les socialistes ont perdu quatre sièges au Conseil national et trois mandats au Conseil des États lors des récentes élections fédérales.
Suisse
Marc-Andrea Hüsler et Dominic Stricker ont fait le job
Il n’y a pas eu de mauvaise surprise à Bienne. La Suisse a conclu sa rencontre contre le Pérou l’issue du double pour s’imposer 3-0 et pour assurer sa place dans les Qualifiers de 2025.
Marc-Andrea Hüsler et Dominic Stricker, qui avaient été titrés en 2021 à Gstaad, se sont imposés 7-5 6-1 devant les frères Aklon et Conner Huertas Del Pino. Les deux gauchers ont enlevé neuf des dix derniers jeux de la rencontre pour apporter le point décisif. La veille, Jérôme Kym et Hüsler avaient également remporté leur simple en deux sets.
La Suisse disputera donc en février prochain les Qualifiers avec l’ambition de figurer parmi les seize équipes appelées à jouer pour la conquête du Saladier d’argent. Victorieux en Allemagne en 2023 mais battu cette année aux Pays-Bas, le capitaine Severin Lüthi et ses joueurs espèrent que le tirage au sort leur offrira une rencontre à domicile.
Tout indique que le format de la Coupe Davis sera modifié l’année prochaine. Si le Final 8 de novembre sera maintenu, la Fédération Internationale (FIT) songe à abandonner les phases de poules organisées dans quatre pays pour privilégier à l’organisation de huitièmes de finale selon la règle de l’alternance. Ce sont bien les rencontres à domicile avec leur ambiance particulière, quitte à entraîner certains accès, qui ont fait le sel de la Coupe Davis du passé, avant que Gérard Piqué et son groupe Kosmos ne la dénaturent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Des flocons sont tombés en-dessous de 1000 mètres par endroits
Avec l'arrivée du froid, les premiers flocons sont tombés par endroits en-dessous de la limite de 1000 mètres samedi. C'est notamment le cas en Suisse orientale.
Ces dernières 24 heures, il y a eu encore de violentes averses de pluie et de neige. La limite des chutes de neige s'est abaissée entre 1200 et 1500 mètres, a indiqué MeteoNews à la mi-journée.
En altitude, une couche de plusieurs centimètres de neige fraîche est tombée au-dessus de 1800 à 2000 mètres. Elle mesurait 34 cm à Arosa (GR) et 25 cm au Säntis (SG).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Accident à Thônex (GE): deux enfants très grièvement blessés
Une automobiliste de 80 ans a percuté plusieurs enfants âgés d'une dizaine d'années samedi matin après avoir perdu le contrôle de son véhicule à Thônex. Le premier bilan fait état de six blessés dont trois très gravement: deux enfants et la conductrice.
L'octogénaire est entrée par erreur dans le centre sportif de Sous-Moulin alors qu'elle voulait accéder au parking P+R. Elle roulait assez vite, a expliqué le ministère public genevois lors d'un point presse sur place.
Les enfants, âgés d'une dizaine d'années, participaient à un cours de basket et étaient sortis de la salle de sport pour boire. Quatre d'entre eux ont été blessés, deux très grièvement et les deux autres plus légèrement.
La conductrice a elle aussi été très grièvement blessée, alors qu'une autre adulte, qui accompagnait les enfants, a été plus légèrement atteinte.
Hospitalisés aux HUG
L'alerte a été donnée à 10h19. Deux patrouilles de police sont arrivées rapidement sur place et ont prodigué les premiers soins aux blessés. Tous les blessés ont été conduits aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Au total, huit véhicules de la police, deux ambulances, un hélicoptère de la Rega et six véhicules des pompiers sont intervenus. Les pompiers du Service d'Incendie et de Secours de Genève (SIS) étaient toujours sur place à la mi-journée pour contrôler l'infrastructure du bâtiment.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le PLR zurichois discute de son nouveau programme
Le PLR zurichois a discuté samedi de son nouveau programme, intitulé "Saisir les chances - pour la liberté et le progrès". Le projet prévoit notamment une limitation de l'immigration, y compris en provenance de l'Union européenne.
Le programme, envoyé il y a deux semaines à l'interne, a été discuté dans les sections locales du parti avant le congrès de samedi. Le comité directeur a reçu 67 propositions. Vingt-sept d'entre elles ont été discutées samedi.
La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a parlé d'un congrès "historique". Elle a évoqué notamment le déficit des finances fédérales et le réexamen en cours des tâches et des subventions. La ministre des finances a assuré que les libéraux-radicaux ne voulaient "pas un Etat faible, mais au contraire un Etat fort".
Seul un Etat fort, capable d'accomplir ses missions, est un Etat social et peut fixer des priorités nécessaires pour l'avenir, a affirmé la ministre des finances.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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