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Ski: la saison 2019-2020 a été la pire depuis 20 ans dans le monde

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La Suisse, qui a maintenu ses stations ouvertes mais qui a perdu une partie des touristes étrangers, devrait observer une baisse d'environ 25% cette saison (Archives © KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La saison 2019-2020 a été la "pire" depuis une vingtaine d'années pour l'industrie du tourisme de ski dans le monde en raison de la pandémie, estime un rapport publié mardi. Il projette une saison 2020/21 plus mauvaise encore. La Suisse n'est pas épargnée.

Le nombre de journée-skieurs a baissé de 18% dans le monde entre octobre 2019 et octobre 2020 par rapport à la saison précédente, écrit le Suisse Laurent Vanat dans son rapport international 2021 du tourisme de ski et de montagne, qui fait référence.

Mi-mars 2020, la pandémie de Covid-19 a brutalement interrompu une saison d'hiver 2019-20 qui avait "très bien commencé" dans les Alpes malgré un hiver particulièrement chaud en Europe, et la quasi totalité des pays de ski ont fermé leurs stations.

Si les petites stations n'ont pas perdu un grand nombre de skieurs, celles situées en haute altitude "ont perdu deux mois de saison" au printemps 2020, explique à l'AFP Laurent Vanat, spécialiste du tourisme de ski et gérant d'un cabinet de conseil à Genève.

L'Asie plus touchée

L'Asie-Pacifique (16% du marché mondial du ski) a été plus durement touchée car atteinte en premier par l'épidémie, avec une baisse du nombre de forfaits vendus de 31%, contre 15% en France par rapport à la moyenne des dernières années.

La précédente saison, 2018-2019, avait été "la meilleure depuis vingt ans" au niveau mondial, selon le rapport de l'an passé. La fréquentation est globalement stable depuis une vingtaine d'années. Pour la saison actuelle, c'est "la grande inconnue", note M. Vanat, "il est difficile de faire encore aujourd'hui un pronostic".

Une chose est sûre: en France, l'un des rares pays à avoir fermé ses stations avec l'Italie et l'Allemagne, "ça va être une catastrophe totale", alors qu'en Chine, "ça ne s'est pas mal passé du tout", tout comme aux Etats-Unis.

Baisse de 25% en Suisse

La Suisse, qui a maintenu ses stations ouvertes mais qui a perdu une partie des touristes étrangers, devrait observer une baisse d'environ 25% cette saison, estime l'expert. "Tout le monde sait que l'hiver 2020/21 sera encore pire dans de nombreux pays", ajoute-t-il.

Il note cependant un "regain d'intérêt pour l'apprentissage du ski" en période de pandémie, où les "pistes vides (...) se sont transformées en zones d'apprentissage pour les débutants".

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La superbe réponse d'Isaac Del Toro

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Une première victoire d'étape dans un grand tour pour Isaac Del Toro. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Le maillot rose Issac Del Toro a enlevé à Bormio la 17e étape du Tour d’Italie. Il a devancé le Français Romain Bardet et l’Equatorien Richard Carapaz qui s’empare de la deuxième place du général.

A la peine la veille, le Mexicain a réagi un grand champion pour cueillir son premier succès d’étape dans un grand tour. Il a attaqué dans la descente sur Bormio pour surprendre Romain Bardet, l’ultime rescapé de l’échappée matinale, et Richard Carapaz, les deux seuls coureurs à l’accompagner dans ce final. Il avait auparavant porté une première offensive dans l’ascension du col de La Motte à laquelle seul Carapaz avait pu répondre.

Le grand perdant du jour se nomme Simon Yates qui a cédé sa deuxième place à Carapaz. Mais les positions demeurent extrêmement serrées avec une avance de 41’’ pour Del Toro sur Carapaz et de 51’’ sur Yates. Jeudi, les trois hommes vivront une étape promise aux sprinters avant les grandes explications de vendredi à Champoluc et de samedi à Sestrière.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Casper Ruud trahi par son genou

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Casper Ruud (à droite): rien à faire contre Nuno Borges... (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Finaliste en 2023 et 2024 et demi-finaliste l'an dernier, Casper Ruud a chuté au 2e tour de Roland-Garros. Diminué par une blessure au genou, le Norvégien a été éliminé par Nuno Borges (ATP 41).

Le no 8 mondial s'est incliné 2-6 6-4 6-1 6-0 devant le Portugais. On a très vite compris qu'il n'était pas vraiment en mesure de défendre ses chances en raison de cette douleur au genou. Victorieux le mois dernier du Masters 1000 de Madrid, Casper Ruud avait fait l'impasse sur le Geneva Open dont il était le tenant du titre, pour se ménager avant ces Internationaux de France. Son tableau devait le conduire théoriquement vers un quart de finale contre Carlos Alcaraz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël affirme avoir tué le chef présumé du Hamas à Gaza

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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le chef du Hamas avait été tué par Israël. (© KEYSTONE/AP/Ronen Zvulun)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu'Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

"Nous avons chassé les terroristes de notre territoire, pénétré de force dans la bande de Gaza, éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (...) Mohammed Sinouar", a-t-il déclaré lors d'une session au Parlement.

L'armée israélienne avait annoncé avoir frappé le 13 mai "un centre de commandement et de contrôle du Hamas situé dans une infrastructure souterraine terroriste, sous l'hôpital européen de Khan Younès", dans le sud de la bande de Gaza.

Selon des médias israéliens, cette frappe visait en fait Mohammed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, ex-chef suprême du Hamas tué par l'armée israélienne en octobre 2024 à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Yahya Sinouar est considéré comme le principal architecte de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Selon les experts du mouvement islamiste, Mohammed Sinouar dirigeait la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur mouvement politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment.

"Indigne et dangereux"

L'annonce intervient après qu'un haut responsable de l'ONU a jugé indigne le nouveau système d'aide mis en place par Israël dans le territoire palestinien, après une distribution chaotique ayant fait 47 blessés la veille.

L'armée israélienne a démenti mercredi avoir ouvert le feu sur la foule en marge de cette distribution à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée créée avec le soutien d'Israël et des Etats-Unis.

L'opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l'AFP.

"Environ 47 personnes ont été blessées", "la plupart par balles", et "les tirs provenaient de l'armée israélienne", a affirmé mercredi Ajith Sunghay, chef du Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

L'armée israélienne a elle fait état de "tirs de sommation en l'air" effectués par ses soldats "dans la zone à l'extérieur" du centre géré par la GHF, "en aucun cas vers les gens".

La GHF a également démenti tout tir en direction de la foule, indiquant avoir ouvert un nouveau site de distribution qui a fonctionné "sans incident". L'organisation se targue d'avoir acheminé huit camions d'aide et distribué plus de 840'000 repas mercredi.

"C'était chaotique, indigne et dangereux", a commenté le responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

Ce responsable - dont l'agence est accusée par Israël d'être une "organisation terroriste" liée au Hamas - a qualifié de "distraction par rapport aux atrocités" le nouveau modèle promu par Israël et les Etats-Unis consistant à déléguer la distribution d'aide à une société privée.

Les Palestiniens de Gaza méritent "plus que de survivre", a lancé pour sa part Sigrid Kaag, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient devant le Conseil de sécurité.

Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l'aide imposé à la bande de Gaza depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, Israël a dit avoir autorisé le passage de plusieurs centaines de camions humanitaires à entrer.

La guerre déclenchée par le Hamas est entrée mercredi dans son 600e jour sans espoir apparent dans l'immédiat de trêve ni de libération des otages détenus depuis le 7-Octobre.

Soutien aux otages

Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi.

A l'appel du Forum des familles, principale organisation israélienne plaidant pour un cessez-le-feu et la libération des otages, des centaines de personnes se sont réunis à des carrefours en Israël à 06h29 (05h29 en Suisse), heure du début de l'attaque du Hamas.

Des pancartes portant le chiffre 600 ont été placées le long des routes et des manifestants ont bloqué la principale autoroute urbaine de Tel-Aviv.

"Je veux que vous sachiez que lorsqu'Israël torpille des accords, il le fait au détriment des otages. Leurs conditions s'aggravent immédiatement, la nourriture diminue, la pression augmente et les bombardements et les actions militaires ne les sauvent pas, ils mettent leur vie en danger", a dit l'ancienne otage Arbel Yehud, lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

L'attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54'084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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France: un ex-chirurgien pédocriminel condamné à 20 ans de prison

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Joël Le Scouarnec échappe à la rétention de sûreté. (© KEYSTONE/AP/Mathieu Pattier)

Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de peine de sûreté. L'ancien chirurgien français a été reconnu coupable de viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, la plupart mineurs.

Beaucoup de victimes ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n'ait pas assorti cette peine d'une mesure de rétention de sûreté.

"Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l'accusé sont d'une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements" de l'ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l'issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.

Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa "volonté de réparer" et de son âge, a-t-elle annoncé.

Vêtu d'une veste noire, l'homme qualifié de "diable" par l'avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel "pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles", a annoncé l'un de ses avocats, Me Maxime Tessier.

Sa peine, assortie d'un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l'avocat général Stéphane Kellenberger.

L'ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants.

"Humiliée"

Le verdict de la cour a été accueilli par des cris "Honte à la justice" dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.

Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. "Quelle déception", a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d'un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.

Egalement victime, Amélie Lévêque se sent "humiliée par ce verdict". "On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu'au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?", a-t-elle dénoncé auprès de l'AFP.

"Il sortira dès 2032", selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. "Les victimes sont dans l'incompréhension et presque dans l'idée d'avoir été de nouveau abusées (...) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu'il fallait."

"Il est inexact de dire qu'en 2032 il serait remis en liberté", a opposé Me Tessier, précisant à l'AFP que "c'est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable" et nullement "une remise en liberté automatique".

"L'impensé"

D'autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict "adapté d'une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec".

"La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle", a-t-elle jugé. "Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté."

Au long de trois mois d'audience, le septuagénaire a reconnu l'ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l'une par overdose et l'autre par suicide.

Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, "une volonté de réparer", a argué sa défense.

Des mots prononcés à l'identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que "Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l'ensemble des questions qui lui étaient posées (...) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation."

"Il a tenu à assumer ses actes (...) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.

Et "rien ne permet d'affirmer qu'il présentera à l'issue de sa peine (...) une 'probabilité très élevée de récidive'."

Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu'il avait agi pendant des décennies en toute impunité.

"Vous avez été l'impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d'hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements", a dit Mme Buresi. "Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d'y croire."

Mais, a-t-elle souligné, "il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible" que le condamné finisse ses jours en prison. "En l'état, le droit ne le permet pas."

Concernant l'indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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