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L'épidémie accélère et le pire est à venir

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Les semaines à venir constitueront "la phase la plus dure de la pandémie", a prévenu la chancelière allemande Angela Merkel. (©KEYSTONE/AP/Michael Sohn)

L'épidémie de Covid-19 s'accélère avec 20'000 morts comptabilisés dimanche en Belgique et 40'000 en Allemagne. La chancelière Angela Merkel a prévenu que le pire est encore à venir en attendant que les vaccinations ne fassent leur effet.

Depuis l'annonce par Pékin il y a tout juste un an, le 11 janvier 2020, du premier décès du Covid-19, un homme qui faisait ses courses sur un marché de Wuhan, le virus a tué plus d'1,9 million de personnes à travers le monde, et plongé la planète dans une crise économique sans précédent.

Un an après, la propagation rapide de nouveaux variants plus contagieux entraîne une relance des cas et un risque d'asphyxie des hôpitaux, comme au Royaume-Uni, qui a dépassé le cap des 80'000 morts, ou en Allemagne, et de nouvelles mesures restrictives à travers la planète, au Québec et en Suède notamment.

Les semaines à venir constitueront "la phase la plus dure de la pandémie" avec des personnels médicaux travaillant au maximum de leurs capacités, a prévenu la chancelière allemande Angela Merkel. Plus 80% des lits dans les services de soins intensifs du pays sont occupés.

D'autant que, a-t-elle souligné, le plein impact de l'intensification des contacts sociaux durant les périodes de Noël et du Nouvel an ne se voient pas encore dans les statistiques.

Grande-Bretagne en difficulté

La Belgique a franchi dimanche le cap des 20'000 décès liés au Covid-19. La moitié étaient des résidents de maisons de retraite. Avec un taux de 1725 décès pour un million d'habitants, cela classe la Belgique au premier rang mondial pour la mortalité rapportée à la population.

Au Royaume-Uni, le système de santé est "actuellement confronté à la plus dangereuse situation dont on puisse se souvenir", a alerté Chris Whitty, médecin-chef pour l'Angleterre. "Si le virus poursuit cette trajectoire, les hôpitaux seront en réelle difficulté, et cela tout bientôt".

En attendant la déploiement des campagnes de vaccinations, dont la lenteur est critiquée, les gouvernements, comme en France ou en Suède, durcissent les mesures pour réduire les contacts, au risque d'aggraver la morosité économique.

Inédit depuis la grippe espagnole

En France, huit nouveaux départements avancent leur couvre-feu à 18h00, au grand dam des commerces alimentaires, rejoignant quinze départements qui l'avaient fait le weekend dernier. Dans le reste du pays, le couvre-feu est fixé à 20h00. A Monaco, le couvre-feu sera avancé lundi à 19h00.

Une quarantaine de cas de contamination par le variant britannique ont pour l'heure été détectés en France, et à Marseille la situation est jugée "inquiétante" par les autorités. La France met en place enquêtes et tests pour tenter une cartographie de la diffusion de ce variant.

Au Québec, un couvre-feu nocturne est entré en vigueur samedi soir pour enrayer la seconde vague de coronavirus, mesure inédite au Canada à l'échelle d'une province depuis l'épidémie de grippe espagnole il y a un siècle.

L'accélération de l'épidémie a contraint la Suède à rompre avec la politique jusque-là moins stricte qu'ailleurs. Dès dimanche, elle peut durcir les mesures, notamment pour la première fois fermer commerces et restaurants dans des zones ciblées.

Mais les mesures suscitent aussi lassitude et révoltes: au Danemark, où les cas liés à la souche mutante britannique se multiplient, des manifestations contre les restrictions ont dégénéré samedi en affrontements et neuf personnes ont été arrêtées.

La reine montre l'exemple

Montrant l'exemple, la reine Elizabeth II, 94 ans, et son époux le prince Philip, 99 ans, ont reçu samedi leur première injection de vaccin contre le nouveau coronavirus, dans le château de Windsor, où ils sont confinés à l'ouest de Londres.

Le gouvernement a pour ambition d'avoir vacciné tous les adultes du Royaume-Uni d'ici à l'automne et a déjà pris de l'avance avec 1,5 million de personnes ayant déjà reçu leur première injection. Le pays d'Europe le plus endeuillé par la pandémie, qui a dépassé samedi la barre des 80'000 morts et 3 millions de cas, est engagé dans une course contre la montre contre le nouveau variant.

Pour aider les "pays vulnérables" à accéder eux aussi aux vaccins, le gouvernement a annoncé dimanche avoir collecté auprès de ses alliés un milliard de dollars. "Nous ne serons à l'abri de ce virus que lorsque nous serons tous à l'abri - c'est pourquoi nous nous concentrons sur une solution mondiale à un problème mondial", a déclaré le ministre ds Affaires étrangères Dominic Raab.

Les mosquées rouvrent à Gaza

Les Israéliens ont entamé dimanche leur première semaine de travail depuis l'imposition de nouvelles restrictions pour renforcer le troisième confinement national, décidé le mois dernier. Les écoles, qui étaient restées ouvertes pendant le premier confinement sont cette fois restées fermées, suite à une hausse de la contagion.

À Gaza, les mosquées ont rouvert à l'aube dimanche, suite à la décision des dirigeants islamistes du Hamas d'y autoriser la prière du dimanche au jeudi. Les mosquées resteront cependant fermées les vendredi et samedi.

Sur l'île méditerranéenne de Chypre, les autorités ont dû se résoudre à un nouveau confinement général à compter de dimanche, et pour au moins trois semaines, le deuxième après celui du printemps dernier qui avait permis à l'île de passer largement au travers de la première vague de la pandémie (une vingtaine de décès, pas plus d'une cinquantaine de cas quotidiens au plus fort de cette période).

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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