International
L'OMS et l'Allemagne lancent un centre mondial sur les pandémies
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/05/brf030-3-1000x600.jpg&description=L'OMS et l'Allemagne lancent un centre mondial sur les pandémies', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Allemagne s'unissent pour améliorer la préparation des pandémies dans le monde. Ils ont annoncé mercredi un nouveau centre de données, de surveillance et d'analyse, à Berlin, sur le modèle du CERN.
Cette infrastructure doit mener l'innovation avec des partenaires dans le monde entier pour tenter d'anticiper et de répondre aux pandémies. La chancelière allemande Angela Merkel a appelé "les partenaires du monde entier à contribuer", alors que la pandémie a montré les besoins d'une collaboration. Le nouveau centre "ouvrira dès cette année", a-t-elle dit à la presse.
Doté par l'Allemagne d'un financement d'une trentaine de millions d'euros par an pour le moment, il fera partie de l'OMS. Mais davantage de fonds seront requis, a admis le chef du programme d'urgence au sein de l'organisation Michael Ryan. Des discussions sont en cours avec le G7 et les acteurs des dispositifs de préparation des pandémies.
Elles seront élargies à tous les Etats membres au moment d'établir le budget de l'OMS. Mais le centre ne doit pas devenir un nouvel appareil "bureaucratique", ajoute M. Ryan. Du personnel supplémentaire sera attribué mais le site doit fonctionner comme le CERN à Genève, une plateforme où "d'autres personnes peuvent venir appliquer leur savoir-faire".
Mobilité, climat ou animaux
Des systèmes existent déjà au sein de l'OMS, notamment l'un d'entre eux qui sera appliqué dans plus de 50 pays d'ici la fin de l'année. Cette initiative doit permettre d'aller au-delà de la simple détection pour évaluer en permanence des composantes comme la mobilité, le climat ou les animaux pour évaluer la menace.
Outre les données et des outils d'analyse, la plateforme surveillera les dispositifs de contrôle de la maladie, l'acceptation par les populations et les mensonges propagés. Elle doit assister les responsables politiques et de santé publique pour décider rapidement d'une réponse.
Le coronavirus a révélé l'importance de "meilleures données", explique encore le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelant à utiliser davantage les nouvelles technologies. Mais il a aussi provoqué des polémiques, notamment autour de l'attitude de la Chine au début de la pandémie.
Evaluations sur la pandémie
"Il y a un consensus pour le renforcement des systèmes d'alerte", affirme toutefois M. Tedros. Selon M. Ryan, qui admet que les problèmes pour améliorer le partage de données sont "nombreux", la réaction à l'initiative, que l'OMS et l'Allemagne préparent depuis l'année dernière, est très positive.
"Nous devons identifier les menaces de pandémie et d'épidémie aussi rapidement que possible", ajoute le ministre allemand de la santé Jens Spahn. Selon lui, les rapports attendus en mai à l'Assemblée mondiale de la santé sur la réponse de l'OMS et de tous les acteurs à la pandémie appelleront tous à une relance mondiale de la préparation aux épidémies.
"Nous devons renforcer le rôle" de l'organisation face aux situations d'urgence, insiste le ministre allemand. Face à ces défis, le nouveau
Culture
Pas encore de verdict au procès Weinstein, qui se dit innocent
Les douze jurés chargés de décider d'un verdict au procès pour agressions sexuelles et viol de l'ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein n'ont pas accordé leurs violons vendredi après deux jours de délibérations. Ils reprendront leur huis clos lundi.
Alors qu'il avait renoncé à être interrogé durant les six semaines de débats, Harvey Weinstein a lui réaffirmé son innocence dans une interview au téléphone avec la chaîne locale FOX5NY, diffusée vendredi.
"J'ai des regrets d'avoir mis ma famille là-dedans, d'avoir mis ma femme là-dedans et d'avoir commis des actes immoraux (...) mais jamais illégaux, jamais criminels", a assuré l'ancien producteur de 73 ans.
L'accusé comparaît détenu mais a obtenu de dormir à l'hôpital pendant le procès, à cause de nombreux problèmes de santé.
Celui qui est devenu le visage honni du mouvement #metoo contre les violences sexuelles a aussi accusé les trois femmes qui ont témoigné contre lui au procès de l'avoir fait pour des motivations financières, une thèse déjà mise en avant par ses avocats, et qu'elles ont réfuté vigoureusement.
Son interview a été diffusée au deuxième jour des délibérations des douze jurés, qui se sont séparés vendredi sans s'accorder sur un verdict.
"Nous aurons besoin de plus de temps pour délibérer", ont-ils fait savoir dans une note lue par le juge Curtis Farber.
Signe de possibles tensions, l'un d'eux a demandé à être démis de ses obligations après s'être plaint du comportement d'autres jurés. Mais le juge a catégoriquement refusé, trouvant normal que "ça puisse parfois chauffer" dans le huis clos des délibérations.
"Ne fais pas ça"
Le jury doit décider à l'unanimité si l'ancien puissant producteur, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley en 2006 et sur l'ex-mannequin Kaja Sokola la même année, en les forçant à subir un cunnilingus, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann.
Les jurés ont demandé que leur soient relus de longs extraits des témoignages de ces trois femmes, qui ont raconté comment l'accusé leur avait imposé une relation sexuelle, après les avoir attirées dans son appartement ou une chambre d'hôtel à New York.
"S'il te plaît arrête, ne fais pas ça", ont-ils entendu par la voix d'une greffière, qui relisait l'audition de Kaja Sokola.
La défense a tout fait pour discréditer ces témoignages, en soulignant que les accusatrices avaient continué de fréquenter le producteur après les agressions alléguées.
Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et d'innombrables succès ("Sexes, mensonges et vidéo", "Shakespeare in Love"), avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo.
Les enquêtes en octobre 2017 du New York Times et du New Yorker sur le tout puissant producteur, dont les films ont été auréolés de dizaines d'Oscars, avaient provoqué une onde de choc planétaire, libérant la parole de nombreuses victimes et contraignant les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.
Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé tout le procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.
Le procès s'est donc rejoué depuis mi-avril devant la cour pénale de Manhattan. Il a aussi porté sur l'agression sexuelle présumée contre Kaja Sokola, en 2006, des faits jugés pour la première fois au pénal.
A partir de sa chute, en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.
Il n'a jamais reconnu aucune agression, évoquant toujours des relations consenties.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
L'Italie corrigée en Norvège 3-0 en qualifications
L'Italie a été largement battue 3-0 par la Norvège d'Erling Haaland. Ceci lors de son premier match de qualifications pour la Coupe du monde 2026, vendredi à Oslo.
Absente des deux dernières Coupes du monde, la Squadra Azzurra a débuté de la plus mauvaise des façons sa campagne pour le prochain Mondial co-organisé par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
La dernière victoire des Norvégiens en match officiel face aux Italiens remontait à juin 1991. Grâce à ce large succès à domicile, la Norvège, qui avait déjà joué et gagné ses deux premiers matches, conforte sa place de leader du groupe I avec 9 points. Israël, vainqueur en Estonie 3-1 est troisième à trois points.
Seul le premier du groupe se qualifie directement pour le Mondial, le deuxième doit passer par un barrage. Une épreuve qui n'avait pas souri aux Azzurri lors des deux dernières éditions.
Face aux Italiens, champions d'Europe 2021, les Norvégiens ont marqué dès la 14e minute par l'attaquant de l'Atlético Madrid Alexander Sorloth, parfaitement servi par Antonio Nusa.
Passeur, le jeune joueur de Leipzig (20 ans) s'est converti en buteur vingt minutes plus tard. Puis, l'inévitable Erling Haaland a ajouté un troisième but avant la pause (42e).
L'Italie devra impérativement rectifier le tir face la Moldavie, lundi à Reggio Emilia.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sinner bat Djokovic et rejoint Alcaraz en finale
Jannik Sinner a rejoint Carlos Alcaraz vendredi pour la finale de Roland-Garros. Le no 1 mondial italien a dominé Novak Djokovic 6-4 7-5 7-6 (7/3).
Le tennisman transalpin va disputer sa troisième finale de Grand Chelem de suite en essayant de viser un quatrième titre après l'Open d'Australie 2024, l'US Open 2024 et l'Open d'Australie 2025.
"Je sais que ça sera dur contre Carlos, mes statistiques ne sont pas bonnes contre lui, on verra bien ce que je serai capable de faire", a commenté Sinner sur le court Philippe-Chatrier.
Le no 1 mondial et son dauphin Carlos Alcaraz (22 ans), la nouvelle grande rivalité du tennis mondial, se sont déjà affrontés 11 fois, avec un avantage pour l'Espagnol, sorti vainqueur à sept reprises dont les quatre dernières confrontations.
Si l'Italien au polo vert avait laissé planer le doute sur son niveau réel à son retour sur le circuit après trois mois de suspension en raison de contrôles positifs à un anabolisant, ses adversaires à Paris ont tous été battus en trois sets.
Jusqu'à vendredi soir, la seule confrontation sur terre battue entre Sinner et le Serbe de 38 ans datait de 2021 et ce dernier s'était imposé en deux sets à Monte-Carlo. Huit duels plus tard, le bilan tourne désormais à l'avantage de l'Italien, avec cinq victoires en neuf matches, dont les quatre derniers rendez-vous.
Face à Djokovic, venu à Paris en quête d'un 25e Grand Chelem record, Jannik Sinner n'avait pas de temps à perdre vendredi soir: il a arraché le service du Serbe dès sa première possibilité à 2 jeux partout, grâce à un revers puissant.
Sinner était partout
Pourtant en pleine possession de ses moyens depuis le début du tournoi, comme lors de son match contre Zverev, le Serbe a été beaucoup moins incisif en début de match, avec 14 fautes directes dans le premier set.
Le vent qui soufflait sur le court Philippe-Chartier l'a visiblement gêné dans ses amorties, une de ses armes les plus redoutables. Avec autorité, Sinner a conclu la première manche par un jeu blanc, le troisième à ce stade, et 90% de points gagnés sur sa première balle.
Dans le deuxième set, Djokovic a tout tenté pour rester dans le coup, comme ce point magique au bout de 26 échanges à 1-0, avec toute la panoplie de coups qu'offre le tennis.
Sauf que Sinner était partout, écoeurant son adversaire incapable de le déborder, et trouvait toujours le moyen de répondre aux prises de risque du Serbe.
A 4-5, service Sinner pour le set, Djokovic s'est surpassé pour débreaker et recoller à 5-5. Mais l'Italien lui a repris sa mise en jeu et a retrouvé sa première pour valider la deuxième manche.
Le public du Central, romantique, avait beau crier tous les "Nole" du monde, rien n'y a fait dans le troisième set. Sinner a bien offert un dernier frisson aux spectateurs en donnant trois balles de set à Djokovic sur des fautes directes, sans succès.
Un jeu décisif, le premier que dispute l'Italien, que Sinner a abordé avec beaucoup de sérieux pour prévaloir sur un Djokovic visiblement usé par la régularité, la précision et la puissance de son adversaire.
Le Serbe pourra tout de même se consoler en se disant qu'il a maintenu le no 1 mondial 3h16 sur un court, soit 61 minutes de plus que son plus long match du tournoi, contre le Français Arthur Rinderknech au 1er tour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jason Joseph s'impose à Rome
Très belle prestation de Jason Joseph au meeting Diamond League de Rome. Le Bâlois de 26 ans a remporté le 110 m haies en 13''14.
Vainqueur d'un meeting à Langenthal à l'Ascension en 13'22, Joseph a fait mieux en allant chercher la victoire en 13''14. Pas forcément bien parti, le Bâlois a réussi une très belle fin de parcours et un superbe cassé pour battre l'Américain Cordell Tinch à la photo-finish. Et Cordell Tinch n'est rien de moins que le meilleur performeur mondial de l'année en 12''87!
Ce fut plus compliqué pour Angelica Moser à la perche. Championne d'Europe dans ce même stade romain, la Zurichoise a pris la 4e place avec un bond à 4m50 et trois tentatives ratées à 4m65. Une barre que seules trois femmes ont pu effacer. La victoire est allée à l'Américaine Sandi Morris avec une hauteur de 4m80.
Déception pour Simon Ehammer à la longueur. Auteur à Götzis d'un très joli bond à 8m34 lors du décathlon, l'Appenzellois n'a cette fois pas réussi à franchir les 8 mètres. Ehammer a pris la 6e place avec 7m85.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 3 jours
La chanteuse Nicole Croisille est morte à 88 ans
-
SuisseIl y a 3 jours
Soutien au maintien à domicile dans les prestations complémentaires
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels
-
LausanneIl y a 3 jours
Vaud: plus de 7000 véhicules "flashés" à l'Ascension
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Le canton présente sa vision pour sortir de la situation de pénurie
-
FootballIl y a 3 jours
Okoh de retour au LS
-
SuisseIl y a 10 heures
Straumann: jusqu'à 250 postes menacés sur le site de Villeret
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Zimbabwe va abattre des éléphants et distribuer la viande