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Euro 2020: la défense italienne à l'épreuve

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Leonardo Bonucci, un pion essentiel de la défense italienne. (©KEYSTONE/AP/BEN STANSALL).

Vendredi en quarts de finale de l'Euro contre la Belgique à Munich, l'Italie aura besoin de l'expérience des grognards Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci face à l'affamé Romelu Lukaku. Chaud devant

"D'un côté, Bonucci-Chiellini, de l'autre, Lukaku... Qui va gagner?" La question peut rapporter gros - une place en demi-finale à Wembley - et a tourmenté cette semaine la presse italienne, qui depuis deux ans voit le redoutable attaquant belge bousculer les défenses et enfiler les buts en Serie A, avec l'Inter Milan.

Mais le milieu italien Jorginho, à qui elle était adressée, y a répondu sans stress et avec le sourire: "On espère que c'est Bonucci et Chiellini, à deux contre un..."

L'Italie a une grande confiance dans sa vénérable charnière turinoise (215 sélections à eux deux), mais un doute subsiste de la voir vendredi.

Car Giorgio Chiellini, blessé à la cuisse gauche lors du deuxième match contre la Suisse, reste incertain. Forfait lors des deux derniers matches, le capitaine a repris l'entraînement, mais la décision de le titulariser ou non ne sera sans doute prise que peu avant le coup d'envoi.

Astuce et gestes "souterrains"

En cas de nouvelle absence de Chiellini, qui à bientôt 37 ans dispute sans doute son dernier grand tournoi avec l'Italie, Bonucci serait de nouveau associé au défenseur de la Lazio Francesco Acerbi.

Depuis son arrivée à Milan, à l'été 2019, l'Italie a vu progresser "Big Rom" sous les ordres d'Antonio Conte. "Tactiquement, je suis devenu plus fort, ce qui me permet d'être plus frais devant le but", explique le Belge, champion d'Italie avec les Nerazzurri.

Pour autant, un sacré défi l'attend, d'autant plus si la charnière est reconstituée.

"Depuis plus de dix ans, Bonucci et Chiellini se connaissent à merveille", rappelle à l'AFP l'ex-international italien Aldo Serena.

"Ils ont des réflexes communs l'un par rapport à l'autre, beaucoup d'expérience et savent jouer d'astuce, utiliser des gestes un peu +souterrains+, des petites fautes, fruits de tant d'années de match ensemble", ajoute-t-il.

Lukaku n'a jamais marqué quand il était opposé aux deux ensemble, que ce soit avec la Belgique (1 victoire, 1 défaite), Manchester United (1 défaite en Ligue des champions contre la Juventus) ou l'Inter (1 victoire contre la Juve).

Il n'a pas non plus marqué quand Bonucci était aligné sans Chiellini (2 défaites avec l'Inter).

"Moches et méchants"

Outre leur immense expérience, les deux grognards azzurri ont une grosse envie de revanche après avoir raté le Mondial 2018, une première depuis 60 ans pour l'Italie. Tous deux étaient sur le terrain lors du barrage perdu contre la Suède (0-1, 0-0).

"La volonté de se refaire est immense. On a réussi à transformer la déception en enthousiasme et en envie de bien faire", expliquait avant l'Euro Chiellini, très motivé en ouverture contre la Turquie (3-0).

Bonucci ne cesse lui de marteler les mots "humilité" et "pieds sur terre": "On a entamé un chemin important. Mais si on abaisse, ne serait-ce qu'un instant, notre attention, nos sacrifices, on devient une sélection normale", disait-il avant le huitième de finale contre l'Autriche (2-1 ap).

En prévenant qu'il ne suffirait pas aux Italiens de bien jouer pour aller loin mais aussi de savoir redevenir, parfois, "moches et méchants" pour aller chercher ou préserver une victoire.

Pour éviter à Lukaku de se retrouver pris dans la tenaille Chiellini-Bonucci, le sélectionneur belge Roberto Martinez pourrait décaler son buteur sur la droite de l'attaque, selon des médias belges. La tactique avait fonctionné face au Brésil (2-1) en quart de finale du dernier Mondial et lors de la phase des poules lors de la 2e période face au Danemark (2-1).

"Big Rom", lui, se donnera le moral en consultant d'autres statistiques: il a trouvé les filets à chaque fois qu'il a rencontré le gardien italien Gianluigi Donnarumma, avec 4 buts en 4 matches contre l'AC Milan.

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Hockey

Lausanne s'est donné le droit de rêver

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La prophétie de Damien Riat s'est avérée exacte: il y aura bien un match 7 en finale (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

En remportant l'acte VI de la finale à Malley samedi soir (5-3), Lausanne s'est donné le droit de rêver au titre. Tout se jouera mardi soir à Zurich dans une finalissima qui promet.

Plus qu'une marche. La dernière. La plus difficile à gravir. Mais aussi probablement la plus excitante, celle que tout joueur ambitionne de vivre dans une carrière. Mardi à Zurich, cela sera quoi qu'il arrive la dernière manche du championnat et comme dans Highlander, il ne pourra en rester qu'un.

Pour parvenir à cette conclusion, il a fallu que le LHC renverse une troisième fois le "Z" à domicile. Durant cette finale, le LHC a profité à plein de son public. Samedi, tout a tourné en sa faveur, malgré une frayeur en fin de match. Suomela a ouvert la marque après cinq minutes. Puis dans le tiers médian, les Lions de Malley ont rugi comme jamais. Ils ont ainsi marqué quatre buts sans réplique et ont vu une réussite annulée pour une obstruction sur le gardien. Marc Crawford, le coach zurichois, a préféré reposer son titulaire Simon Hrubec à la suite du 4-0 vaudois.

Ne rien changer

Le LHC a contraint Zurich à faire des erreurs. Les Vaudois ont mis de l'intensité dans leur jeu et les joueurs de Crawford ont parfois précipité leurs gestes, d'où certaines erreurs. Mardi, la situation sera tout autre. Le coach zurichois aura le dernier changement de ligne et la possibilité de choisir quel quintette envoyer. On ne sait pas si Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, absents samedi, pourront être sur la glace. Mais Zurich possède assez de joueurs pour faire face à ces problèmes avec notamment Scott Harrington en défense.

"On n'aura rien à perdre, assène Damien Riat, double buteur lors de ce match VI. On ne va rien faire de différent, il faudra jouer le même jeu qu'à la maison. Il nous reste une étape. On n'a encore rien fait." Interrogé sur ce qui lui est passé par la tête au moment du 2-0, l'attaquant genevois n'a pas trouvé les mots: "C'était malade avec cette ambiance, je ne réalise pas encore."

Confiance en chacun

Ce que le numéro 9 des Lions lausannois réalise en revanche, c'est le chemin parcouru depuis le début de la saison. "Jamais je n'aurais cru à une telle issue lorsqu'on a commencé au mois de septembre, confie-t-il. On est monté crescendo au cours de la saison. Et depuis le début, notre état d'esprit fait notre force. On est une équipe. Quand on est face au mur, on sait qu'on va tout donner. On a confiance en ce groupe, en chacun de nous."

Jeudi à Zurich après la défaite 3-0 du LHC, Damien Riat avait donné rendez-vous à la presse mardi soir à Zurich. Samedi soir à 22h30, sa prophétie s'est révélée exacte. Alors, peut-on parler de prophète Riat? "J'ai un peu dit ça sur le ton de la boutade, tout en sachant que c'était clairement faisable pour nous, reconnaît-il. Maintenant on va récupérer et se préparer pour 60 minutes de bataille. Il n'y aura rien à perdre pour les deux équipes et je pense qu'on est prêt pour ça."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le PSG champion de France pour la 12e fois de son histoire

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Kylian Mbappe et les siens ont encore raflé le titre national. (© KEYSTONE/EPA/Christophe Petit Tesson)

Le PSG a décroché le 12e titre de champion de France de son histoire, après la défaite concédée par son dauphin Monaco à Lyon (3-2), dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1.

Avec douze points d'avance sur les Monégasques, les Parisiens ne peuvent plus être rattrapés au classement alors qu'il ne reste plus que trois journées à disputer.

Le club de la capitale peut désormais se projeter vers son objectif de triplé puisqu'il est encore en lice en Ligue des champions (demi-finales contre le Borussia Dortmund, les 1er et 7 mai) et en Coupe de France (finale face à Lyon, le 25 mai à Lille).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Timothé Cognat: "Cela n'a pas dû être très beau à voir"

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Timothé Cognat avait l'impression que le ballon allait passer sur son action décisive (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

"J'ai eu le feeling que le ballon allait passer", a lâché Timothé Cognat, auteur du but de la qualification pour Servette.

*J'ai surgi entre les deux défenseurs centraux pour le reprendre direct", a raconté Cognat, qui n'arrêtera pas de se passer le film de cette action de la 88e minute en demi-finale de la Coupe de Suisse.

L'inspiration du Lyonnais envoie le Servette FC en finale. Il y a deux mois, c'était déjà lui qui avait inscrit le but de la qualification à Razgrad en Coupe d'Europe." Les matches à enjeu m'inspirent", sourit le no 8 grenat, interrogé en zone mixte

Les deux premiers matches livrés cette année à la Schützenwiese n'avaient pas été, sur le plan comptable, une très belle opération pour le Servette FC avec un nul 3-3 et une défaite 1-0. Mais des leçons ont su être tirées. "Cette demi-finale n'a pas dû être très belle à regarder, glisse Timothé Cognat. Il fallait être solide, dans l'impact et dans les duels. Il fallait aussi bien être en place pour ne pas laisser d'espaces à Winterthour qui est une très bonne équipe à domicile. C'est vraiment difficile de venir ici. Beaucoup s'y sont cassé les dents".

Pour les Servettiens, le troisième voyage dans la cinquième ville de Suisse efface évidemment le souvenir des deux premiers. Il leur offre, surtout, cette finale de Coupe de Suisse que leurs supporters attendaient depuis si longtemps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Servette, vingt-trois ans après

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Timothé Cognat (au centre) a offert la qualification à Servette en marquant dans les dernières minutes de jeu (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Après une trop longue attente de 23 ans, le Servette FC goûtera à nouveau à l'ivresse d'une finale de la Coupe de Suisse. Les Grenat affronteront le FC Lugano le 2 juin au Wankdorf.

Le Servette FC s'est qualifié à la faveur de son succès 1-0 à Winterthour dimanche. Il a été acquis sur une réussite de Timothé Cognat à la 88e minute. Le no 8 des Grenat a armé une frappe imparable du gauche après un centre de Keigo Tsunemoto qui avait été décalé par Steve Rouiller.

Les Grenat ont eu le bonheur de marquer sur leur première véritable occasion, comme devait le rappeler perfidement le speaker du stade. Ce but a été l'½uvre d'un joueur qui avait été déjà été décisif en Conférence League à Razgrad, où il avait inscrit le but de la qualification. Il a, aussi, été amené par les deux hommes qui sont sans doute les deux meilleurs joueurs servettiens de la saison.

Cette qualification pour la finale de la Coupe de Suisse récompense la très belle saison des Grenat. Mais elle ne sera magnifique que si le Servette FC s'impose le 2 juin prochain. Le passé plaide en faveur des Genevois, qui avaient battu Lugano 2-0 en 1971 dans la seule finale ayant opposé à ce jour les deux équipes.

Le dos rond

Le dos rond pendant près d'une demi-heure avant de mettre le nez à la fenêtre: telle fut l'approche du Servette FC pour cette demi-finale. Le souvenir des deux rencontres de Super League, le 3-3 du 23 janvier et la défaite 1-0 du 30 mars, était encore bien présent dans les têtes des Grenat. Ne pas s'exposer aux ruptures adverses était le mot d'ordre.

Avec les deux têtes de Takuma Nishimura et les deux tentatives de Bendeguz Bolla, le Servette FC n'oubliait pas de rappeler en fin de première période pourquoi il était le favori logique de la rencontre. Mais il n'en avait pas encore fait assez pour vraiment mériter de la gagner.

Jusqu'à la 88e minute, le scénario ne bougeait pas. Les hommes de René Weiler avaient, certes, l'initiative du jeu, sans toutefois se livrer pleinement. Ils ont attendu le bon moment pour frapper, le moment où leurs individualités pouvaient enfin faire parler leur classe. Car de la classe, Timothé Cognat en possède vraiment !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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