Rejoignez-nous

Suisse

Magdalena Martullo-Blocher veut une nouvelle centrale nucléaire

Publié

,

le

La conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR) estime que la Suisse ne peut pas se passer de ses centrales nucléaires (Archives © KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Suisse est menacée par une pénurie d'électricité, selon la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR). Il faut donc poursuivre l'exploitation des centrales nucléaires existantes et, à terme, en construire une nouvelle, estime-t-elle.

L'énergie photovoltaïque, hydroélectrique ou les importations d'électricité en provenance de l'UE ne permettront pas de combler le déficit en électricité, indique Mme Martullo-Blocher dans une interview publiée jeudi dans le Blick. La Suisse ne peut pas se permettre de fermer ses centrales nucléaires et de perdre un tiers de sa production d'électricité, souligne-t-elle.

Et d'ajouter que la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga doit maintenant prendre ses responsabilités et résoudre le problème de la pénurie d'électricité. Elle doit déterminer avec les exploitants de centrales nucléaires comment prolonger de manière sûre et efficace la durée d'exploitation des installations existantes.

Selon les experts, une prolongation de dix ans serait possible, indique l'élue UDC. Dans le cas d'une concession, on suppose une durée d'exploitation de 50 ans. La dernière centrale serait débranchée en 2035, soit demain à l'échelle de la production électrique, relève-t-elle.

Centrale à gaz

Elle reconnaît que la prolongation de la durée de vie des centrales aura un coup mais que celui-ci sera faible comparé aux pannes de courant qui pourraient autrement paralyser toute la Suisse.

Mme Martullo-Blocher ajoute que Simonetta Sommaruga doit en outre négocier avec l'UE; on verrait ainsi rapidement si l'UE peut fournir de l'électricité.

La ministre de l'énergie devrait en outre prévoir comme filet de sécurité une centrale à gaz, estime la conseillère nationale. Et d'ajouter qu'à terme, de nouvelles technologies telles que la géothermie, l'hydrogène mais aussi l'énergie nucléaire doivent être prises en considération. La Suisse est déjà le troisième pays le plus cher d'Europe pour l'électricité industrielle, relève-t-elle.

Quatre centrales nucléaires sont actuellement en service en Suisse: Beznau I et II, Leibstadt et Gösgen. La centrale de Mühleberg (BE) a été mise hors service à la fin 2019. Les dates d'arrêts des autres réacteurs n'ont pas encore été fixées.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

Franz Ruppen nouveau président du Conseil d'Etat

Publié

le

Le conseiller d'Etat UDC Franz Ruppen prend les rênes du gouvernement valaisan dès le 1er mai et jusqu'au 30 avril 2025 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Franz Ruppen accède ce mercredi à la présidence du gouvernement valaisan. L'élu UDC, chef du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement, succède à Christophe Darbellay.

La période de présidence s'étend du 1er mai au 30 avril de l'année suivante, rappelle mercredi le canton dans un communiqué. Elu au Conseil d'Etat en mars 2021, Franz Ruppen était vice-président depuis une année, un rôle qu'endossera désormais le socialiste Mathias Reynard.

Tout au long de son année de présidence, Franz Ruppen entend mettre "un soin particulier à l’élaboration de réponses globales pour des dossiers qui dépassent de plus en plus souvent le cadre d’un seul département", poursuit le canton. En ce sens, il souhaite "'tisser des liens entre les départements, entre la plaine et la montagne ou encore entre le Haut et le Bas-Valais".

Parmi les projets d'envergure en cours, il s'agira notamment de faire avancer la numérisation de l’administration, de poursuivre le développement du campus Energypolis ou encore la construction de l’autoroute A9.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Structure d'accueil de l'enfance: une CCT exigée en Valais

Publié

le

Le syndicat SCIV a réitéré mercredi, à l'occasion du 1er mai, son appel à la fédération des communes valaisannes pour qu'une discussion s'engage avec le personnel des structures d'accueil de jour de l'enfance. (© SCIV)

Le personnel actif dans les structures d'accueil de jour de l'enfance veut une convention collective de travail (CCT). En toile de fond notamment, le constat de grandes disparités de salaires entre les communes et la pénurie de personnel formé.

"La différence de salaires pour deux personnes ayant les mêmes qualifications et la même ancienneté peut aller jusqu'à 1000 francs par mois simplement parce qu'elles travaillent dans des communes voisines", indique d'emblée Marcel Bayard président du syndicat SCIV. La situation doit changer, ajoute-t-il lors d'une action solidarité à Martigny (VS).

En Valais, les structures d'accueil de jour de l'enfance sont communales. "Les disparités entre les employés se creusent parce que les salaires de base, les échelles de progression, ou encore la prime d'ancienneté dépendent du budget communal. A cela s'ajoute encore l'adaptation ou non au renchérissement", ajoute Marcel Bayard.

Pétition restée sans réponse

Ce constat et bien d'autres émanent d'une étude sur les conditions de travail menée auprès du personnel de la branche en décembre 2022. Il a eu comme effet parallèle de renforcer rapidement la mobilisation et une pétition a été lancée pour la création d'une CCT. En un mois, 1379 signatures (parmi les 2500 employés de la branche) ont été récoltées et le document a été remis à la Fédération des communes valaisannes (FCV) le 28 février.

Depuis, le personnel attend une réponse à leur demande de rencontre qui a accompagné la pétition. "Rien, pas même un accusé de réception", regrette le SCIV, régulièrement interpellé par certains de ses membres sur la question. "Le fait qu'on ait toujours pas de retour montre un mépris des politiques sur ce dossier", estime Mélanie Ravey, éducatrice responsable dans une Unité d'accueil pour écoliers à Sion.

"On est prêt à discuter de solutions par paliers, mais il faut qu'on puisse entamer le dialogue", abonde encore Marcel Bayard. Selon celui qui a aussi été président de commune, la création d'une CCT simplifierait aussi le travail des administrations puisqu'elle fixerait des règles claires. A l'échelle romande, Vaud et Genève disposent d'une CCT, selon le SCIV.

Une commission formulée

Contactée, la FCV, par la voix de son président Stéphane Coppey, indique de son côté "avoir pris connaissance de cette pétition et déjà informé les représentants des pétitionnaires de la suite qui sera donnée à la démarche". Une commission sera ainsi formée "avec la participation des pétitionnaires mais également du canton qui subventionne les structures de la petite enfance", ajoute-t-il.

Concernant la disparité des salaires entre les communes, la FCV indique également que "l’autonomie des communes explique cette situation et est compréhensible au vu des organisations très différentes entre les régions de notre canton".

Vers une pénurie

Dans la branche, la pénurie a déjà commencé en matière de personnel formé. "On le sent parce que certaines structures indiquent ne plus avoir de places, alors qu'en réalité elles n'ont pas assez de personnes pour faire tourner la structure", appuie SCIV inquiet de voir ce manque se creuser encore davantage.

Mélanie Ravey parle aussi d'un "important turn-over" parmi les équipes et d'une durée de carrière d'environ huit ans. Les métiers de la petite enfance doivent être revalorisés, ajoute-t-elle.

En ce sens, l'éducatrice déplore le remplacement de gens ayant une formation d'éducatrice par d'autres moins formés qui disposent d'un CFC d'assistante socio-éducative ou par des auxiliaires n'ayant aucune formation. "Il n'y a donc pas de reconnaissance du travail et de la formation, sans parler du nivellement vers le bas".

CCT soins longue durée

Mercredi, le SCIV a aussi salué l'entrée en vigueur, ce 1er mai 2024, de la nouvelle CCT pour le domaine des soins de longue durée (EMS et CMS). Une étape qui s'inscrit dans la mise en oeuvre de l’initiative populaire fédérale pour des soins infirmiers forts.

Cette CCT a permis d'harmoniser vers le haut les conditions sociales et salariales qui étaient en cours dans les EMS et les CMS du canton. Elle améliore notamment les indemnités du travail du soir, de nuit, des jours fériés ou encore le congé maternité.

Le SCIV a rappelé que la deuxième phase d'évolution de la CCT qui doit encore améliorer les conditions de travail du personnel des EMS et CMS, en les rapprochant de celles de l'Hôpital du Valais, suit actuellement son cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

La Suisse ne participera pas à Copernicus pour raison financière

Publié

le

La Suisse ne participera pas au programme de l'UE Copernicus, a décidé le Conseil fédéral. (© KEYSTONE/EPA COPERNICUS SENTINEL/EU/UROPEAN UNION, COPERNICUS EMS)

La Suisse ne participera pas au programme européen Copernicus de surveillance du changement climatique pour les années 2021 à 2027. En cause, la situation tendue des finances fédérales, indique mercredi le Conseil fédéral

Une participation viendrait grever davantage le budget fédéral déjà serré. Une éventuelle adhésion au programme à partir de 2028 sera étudiée dans le courant de la période actuelle.

La participation de la Suisse à Copernicus nécessite de négocier un accord bilatéral avec l’UE. Une grande partie des données resteront en accès libre, comme jusqu’à présent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Etat de Vaud: un ancien gymnaste nommé chef de service

Publié

le

Cédric Bovey préside le comité d'organisation de la Fête fédérale de gymnastique Lausanne 2025 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cédric Bovey, 40 ans, est le nouveau chef du Service cantonal de l'éducation physique et du sport (SEPS). L'ancien gymnaste succédera le 1er août prochain à Nicolas Imhof, qui a souhaité réorienter sa carrière après avoir passé 20 ans à ce poste.

Cédric Bovey est "particulièrement bien connu dans l'univers du sport vaudois", explique mercredi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Il est au bénéfice d'une "importante et vaste expérience", que ce soit au niveau de l'enseignement, du milieu associatif ou encore de l'univers sportif national et international.

Le nouveau chef de service est un ancien gymnaste de haut niveau. Il a été plusieurs fois titré autant aux échelons régional, cantonal ou national. Il enseigne l'éducation physique au gymnase de Burier et préside plusieurs associations dont Sport Vaud et le comité d'organisation de la Fête fédérale de gym Lausanne 2025.

Son expérience s’étend au-delà des frontières nationales. Il officie depuis 15 ans en tant qu’expert en formation pour le compte de la Fédération internationale de gymnastique et de European Gymnastics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Vous traversez une période un peu difficile en ce moment. Cependant, ce n'est pas alarmant, l’Univers cherche juste à vous enseigner la ténacité !

Les Sujets à la Une

X