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Suisse

Dépôt d'une pétition contre la fin des radios FM

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Roger Schawinski, directeur de Radio 1, est à l'origine de la pétition contre le débranchement de la bande FM. (Image d'archives - ©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le débranchement des émetteurs radio FM fait débat. Une pétition, demandant l'annulation de la mesure, a été déposée mercredi à la Chancellerie. Plus de 60'000 personnes ont signé le texte.

Le pionnier suisse de la radio privée Roger Schawinski est à l'origine de la pétition, adressée à la ministre de la communication Simonetta Sommaruga, à l'Office fédéral de la communication (OFCOM) et à la direction générale de la SSR. Selon lui, les conséquences de la mesure seraient dévastatrices.

Plus de la moitié des voitures ne disposent pas de récepteur DAB+, pointe le directeur de Radio 1. Si la bande FM venait à être débranchée, "plusieurs millions de récepteurs radio en état de marche seraient jetés d’un seul coup à la ferraille, ce qui serait néfaste pour l’environnement". De plus, les Suisses se rabattraient sur des stations de radio étrangères, provoquant ainsi un coup dur pour les médias suisses.

Soutien de Doris Leuthard

Son texte a reçu plusieurs soutiens de poids, notamment de l'ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard. Début juin, elle avait appelé le gouvernement à reporter le délai de débranchement.

L'ex-ministre de la communication était membre du Conseil fédéral lorsque celui-ci a décidé en 2017 de débrancher les ondes ultracourtes. A l'époque, elle pensait que l'écoute de la radio sur ces ondes était en voie de disparition et que les radios numériques s'imposeraient plus rapidement en Suisse.

Dans le reste de l'Europe, la date de péremption des ondes ultracourtes varie beaucoup. En Grande-Bretagne, elle est fixée à 2032. Dans d'autres pays dont l'Allemagne, aucune date n'a encore été choisie. "La Suisse n'a pas intérêt à faire cavalier seul. Les voitures doivent pouvoir capter la radio du nord de l'Allemagne au sud de l'Italie", a mis en garde l'Argovienne.

Clap de fin au plus tard en 2024

Plusieurs interventions parlementaires ont également été déposées contre le débranchement des ondes ultracourtes. Pour le gouvernement, la décision appartient à la branche, avait-il indiqué en réaction à la prise de position de Doris Leuthard.

La SSR entend retirer ses chaînes de la bande FM en août 2022 déjà. Les radios privées ont elles fixé la date à janvier 2023. Ces dernières années, le Conseil fédéral a créé une base légale en vue du basculement vers la réception numérique. La Confédération soutient les stations financièrement dans leurs travaux d'adaptation. Le délai maximal est prévu fin 2024.

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Hockey

Le LHC déjà dos au mur ?

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Connor Hughes sera forcément sous pression jeudi soir lors de l'acte II (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Lausanne n'a pas créé la surprise dans l'acte I de la finale de National League mardi, malgré un départ idéal avec une ouverture du score dans le premier tiers.

Battu 2-1 sur la glace des Zurich Lions, le LHC se doit de réagir devant son public jeudi dès 20h.

Le capitaine Michael Raffl et ses équipiers devront se montrer plus efficaces que lors du match no 1. Après avoir exploité un "power play" à la 15e minute grâce à Damien Riat, ils n'ont notamment pas su profiter d'une nouvelle supériorité numérique au début du deuxième tiers alors qu'ils menaient encore 1-0.

Les Zurich Lions, forts de leurs 9 succès en 9 matches joués dans ces play-off, paraissent de plus en plus sereins. Ils font payer la moindre erreur à leurs adversaires, et Lausanne en a fait la cruelle expérience avec ces deux buts encaissés en un peu plus de trois minutes à la mi-match.

Dominé mardi, le "Z" a encore une fois fait parler sa force tranquille. Simon Hrubec a livré la marchandise devant le filet zurichois, avec 34 arrêts, et Derek Grant devant le but adverse, avec son 9e but dans ses play-off pour le 2-1 victorieux. Côté lausannois, on espère un retour du défenseur suédois Christian Djoos, malade et forfait pour le match no 1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 12,5 millions de francs seront en jeu. (image symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 12, 22, 29, 30 et 37. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 3 et le Joker le 125699.

Lors du prochain tirage samedi, 12,5 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

En appel, l'ex-secrétaire général réfute tout enrichissement

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L'affaire de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne et de son ex-secrétaire général, qui n'a cessé de se dégonfler et a même abouti à un acquittement, aujourd'hui rejugé en appel, ne concerne qu'une petite partie de la vraie débâcle financière du Palais de Beaulieu (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'affaire de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne a rebondi mercredi en appel au Tribunal cantonal. Acquitté en première instance en août dernier, son ex-secrétaire général s'est à nouveau défendu de tout enrichissement personnel. Le parquet, lui, demande cette fois huit mois de prison avec trois ans de sursis pour gestion déloyale aggravée.

Le Ministère public vaudois avait initialement requis dix mois de prison avec trois ans de sursis, mais le Tribunal d'arrondissement de La Côte à Nyon avait blanchi Marc Porchet pour ce seul chef d'accusation retenu. Il avait jugé qu'il n'y avait pas eu de "système Porchet", dans ce qui ne concerne qu'une petite partie de la débâcle financière du Palais de Beaulieu à Lausanne, soit six cas de refacturations.

Ses trois juges avaient même estimé qu'il y avait "une absence d'intention" de celui qui avait à l'époque une double casquette (secrétaire général de la Fondation et patron de sa fiduciaire mandatée). Le tribunal correctionnel de Nyon s'était aussi dit convaincu qu'il n'était "pas mû par un enrichissement illégitime".

Aucune faute pénale donc, mais les juges avaient retenu une "faute civile", de l'ordre de 84'000 francs, concernant les marges bénéficiaires "importantes" dans lesdites refacturations.

"Je déplore me retrouver seul"

Toutes les parties ont fait appel contre ce jugement. Le Ministère public veut remettre le curseur sur l'élément subjectif, soit la question de l'intention de la gestion déloyale. La partie plaignante - la Fondation Beaulieu aujourd'hui dissoute - souhaite obtenir une révision à la hausse du montant de l'indemnité à la charge du prévenu. La défense, elle, conteste la faute civile et les conclusions allouées à la partie plaignante".

Mercredi, Marc Porchet a redit avoir "essayé de faire du mieux possible". "Je m'excuse si je n'ai pas fait toujours tout juste ou de manière assez précise. Mais je n'ai jamais cherché à nuire ni à m'enrichir. Je me suis investi sans compter", a-t-il affirmé, estimant avoir toujours fait preuve de loyauté, valeur cardinale à ses yeux.

Aujourd'hui "surendetté" à hauteur de 700'000 francs, il s'est dit "effaré de voir que personne ne cherche à savoir où sont passés les millions de perte" de la vraie débâcle de Beaulieu. "Je déplore me retrouver seul" devant la justice.

"On se trompe de cible"

Son avocat, Me Stefan Disch, a plaidé à nouveau l'acquittement. Il a redit que son client n'était pas responsable de la déconfiture de Beaulieu. "On se trompe de cible, d'homme et sur la qualité de l'homme. La Fondation, c'était toute sa vie. Pas un instant il a été agi dans une perspective déloyale de profit à tout prix".

Il est revenu sur la genèse des premiers soupçons à l'encontre de M. Porchet sur la base de "l'audit bâclé" commandé par la Ville de Lausanne. Puis il a vertement critiqué le communiqué de presse de décembre 2017 du Conseil d'Etat annonçant le dépôt d'une plainte pénale pour malversation, articulant un montant de 27 millions de francs.

"C'est monstrueux, c'étaient des mensonges éhontés. Les faits de cette plainte sont absolument faux. M. Porchet paie le prix de ce crime de dénonciation calomnieuse depuis bientôt sept ans", a affirmé Me Disch.

Il a repris sinon dans les grandes lignes sa défense de première instance, rappelant que le tarif horaire de refacturation de 135 francs était modeste et que les marges bénéficiaires l'étaient aussi au regard des risques entrepreneuriaux pris par son client, des charges d'infrastructures à intégrer et du contexte de surcharge de travail.

"Voulue et cultivée"

Le procureur François Danthe, a, lui aussi, repris ses principaux arguments, à savoir la "double casquette porteuse d'un conflit d'intérêts patent", la "confiance trahie" envers la Fondation Beaulieu et la "gestion dysfonctionnelle".

"M. Porchet a agi de façon intentionnelle, mû par une volonté de s'enrichir personnellement", a-t-il réaffirmé. Selon lui, la structure de la gestion complexe de Beaulieu était "organisée, recherchée, voulue et cultivée".

Le verdict de la Cour d'appel du Tribunal cantonal est attendu dans les cinq jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Fin du droit de recours pour les projets de moindre importance

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Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) vise avec son projet à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les organisations environnementales ne doivent pas pouvoir faire recours contre des projets de construction de logements de petite et moyenne importance. Le National a adopté mercredi par 113 voix contre 72 un projet de commission. Le dossier part au Conseil des Etats.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne doit donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2.

La gauche et le PVL ne voulaient pas entrer en matière, relevant l'importance du droit de recours des organisations pour protéger l'environnement et le patrimoine. Lors du débat de détail, ils ont tenté en vain de faire passer des limitations moins strictes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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