Climat
En Turquie, les incendies chassent les habitants de chez eux
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Les incendies qui font rage depuis une semaine en Turquie se rapprochent mardi d'une centrale thermique à Milas, dans le Sud du pays. Des habitants continuent d'être évacués face à la progression des feux qui ont déjà fait huit morts.
"Si nous ne pouvons arrêter l'incendie par une intervention aérienne (...), il se dirigera vers la centrale thermique. La situation est très sérieuse", s'est alarmé lundi soir le maire de Milas (Sud) Muhammet Tokat dans une vidéo qu'il a partagée sur Twitter.
Mardi après-midi, le feu n'était toujours pas contrôlé et a dépassé, selon M. Tokat, "le point critique". La Turquie subit les pires incendies depuis une décennie, qui ravagent des forêts et des terres agricoles, ainsi que des zones habitées sur les côtes méditerranéennes et égéennes.
Une équipe de l'AFP dans la ville égéenne de Marmaris a vu des agriculteurs sortir leurs animaux de leurs étables en feu et les conduire vers une plage. "Une de mes vaches est morte. Elle a brûlé. Je n'ai jamais vu quelque chose comme cela. Je ne peux même pas appeler cela un feu. C'était comme une bombe", a raconté Mevlut Tarim, un paysan de Hisaronu, près de Marmaris.
Nouveau foyer en Grèce
Des touristes et des villageois effrayés ont été évacués par bateau alors que les vents violents et la chaleur propageaient les flammes. Des températures supérieures à quarante degrés dans plusieurs villes de la Turquie ont aussi provoqué une augmentation record de la consommation d'électricité, donnant lieu à des coupures de courant lundi dans les grandes villes comme Ankara et Istanbul.
En Grèce voisine, touchée aussi par les incendies et la pire canicule depuis plus de trente ans, un nouveau foyer s'est déclaré mardi à trente kilomètres au nord d'Athènes, forçant les autorités à fermer par précaution une partie de l'autoroute reliant la capitale grecque au nord et au sud du pays.
Manque de bombardiers d'eau
Sur les 156 incendies qui se sont déclarés en une semaine dans l'ensemble du pays, neuf sont toujours actifs. L'Union européenne a envoyé trois avions bombardiers d'eau, deux depuis l'Espagne et un de la Croatie, pour aider la Turquie à lutter contre les incendies.
Avant l'annonce de l'aide de l'UE, la Turquie avait emprunté des avions auprès de la Russie, de l'Ukraine, de l'Azerbaïdjan et de l'Iran. Mais le pays ressent cruellement les conséquences de la disparition graduelle de sa propre flotte de Canadairs depuis quelques années.
Le principal parti d'opposition, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), a reproché au président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir démantelé l'infrastructure d'une organisation semi-publique qui détenait dans le passé des bombardiers d'eau et qui était en charge de la lutte contre les incendies.
"Je vais pleurer de rage", a tweeté mardi M. Tokat qui avait demandé lors de ses nombreuses interventions télévisées qu'un avion bombardier soit dirigé vers Milas, en vain. Elu du CHP, M. Tokat fait partie d'un nombre croissant de voix critiques de M. Erdogan à cause de sa gestion de la crise.
Erdogan critiqué
Critiqué pour avoir mis du temps à accepter l'aide internationale, le président turc a remercié mardi sur Twitter les pays qui ont proposé leur assistance. Le chef de l'Etat turc a aussi suscité la colère de nombreux Turcs sur les réseaux sociaux pour avoir jeté des sachets de thé à des habitants confus alors qu'il visitait la ville touchée de Marmaris avec une forte escorte policière le week-end dernier.
Face aux voix croissantes sur les réseaux sociaux reprochant au gouvernement une intervention insuffisante, le chef des communications de la présidence Fahrettin Altun s'est plaint des "fausses nouvelles" qui seraient partagées pour donner l'impression d'une Turquie "faible".
Le Haut Conseil turc de l'audiovisuel (RTUK en turc) a de son côté mis en garde les chaînes de télévision contre la diffusion d'informations sur les incendies qui pourraient "provoquer la peur et l'inquiétude" au sein de la population. Le RTUK a aussi appelé les chaînes à montrer les feux qui ont pu être éteints et pas seulement des incendies en cours.
Climat
Deux randonneurs victimes d'une avalanche près de Täsch (VS)
Deux randonneurs à ski ont perdu la vie samedi dans une avalanche à l'Alphubel, près de Täsch (VS). L’identification des victimes est en cours.
Tôt samedi matin, deux randonneurs ont quitté la cabane de Täsch dans le but d'escalader l'Alphubel, indique lundi la police cantonale valaisanne dans un communiqué. À une altitude d'environ 4165 mètres, dans la zone dite "Eisnase", une avalanche s'est déclenchée et a emporté les deux personnes.
Les secours n'ont pu que constater le décès des deux victimes. L'intervention a été réalisée par Air Zermatt, des spécialistes du sauvetage et des maîtres-chiens d'avalanche.
Le Ministère public a ouvert une instruction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blatten (VS): un premier important éboulement s'est produit
Quelque 100'000 m3 de roches se sont décrochés du glacier du Birch, au-dessus de Blatten, lundi entre midi et 12h35. Au total, 200'000 m3 se sont détachés depuis vendredi. Les autorités s'attendent à un événement beaucoup plus spectaculaire à très court terme.
Trois cents habitants ont été évacués lundi matin de Blatten de manière préventive par l'état-major de conduite régional, après l'annonce par Alertswiss d'une évacuation totale du village valaisan.
Une centaine de bâtiments sont concernés par l'évacuation, a indiqué à Keystone-ATS Matthias Ebener, au nom de l'état-major. Les 300 habitants évacués ont été relogés dans le village voisin, Wiler, soit dans leur famille, soit chez des particuliers.
"Il y a encore cinq jours, personne n’aurait pensé vivre cette situation à Blatten et dans le Lötschental. Nous espérons pouvoir revenir au plus vite chez nous", a précisé, lundi après-midi, en conférence de presse, le président de Blatten, Mathias Bellwald. "Tout le monde a pu étre évacué", a-t-il certifié.
Cités par le Walliser Bote, plusieurs habitants disent "attendre l’inéluctable, ne sachant pas comment ils retrouveront leur village, après l’éboulement. Certains disent même craindre de ne plus pouvoir y habiter, voire y retourner."
Entre 2 et 5 milllions de m3 de roches
Quant aux touristes, ils ont tous été relogés, dès samedi, lors d'une première évacuation partielle de la commune. Certains ont quitté la région. La route est toujours officiellement fermée, avec des exceptions au cas par cas.
Matthias Ebener a rappelé que le risque d'éboulement, qui menace Blatten depuis plusieurs jours, est très élevé. Des fissures continuent d'être observées et le risque d'un éboulement en dessous du Bietschhorn est "imminent". Dimanche, les affaissements de la montagne étaient mesurés à 1,6 mètre, contre 8 mètres ce lundi vers midi. Au total, ils atteignent 17 mètres depuis vendredi.
Selon Alban Brigger, ingénieur au service des risques naturels du canton, entre 2 et 5 millions de m3 de roches pourraient dévaler en direction du village de Blatten. C'est ce que montrent de nouveaux calculs ce lundi. Environ 200'000 m3 de gravats se sont déjà décrochés de la falaise depuis vendredi, selon les experts.
Un scénario idéal
D’après les dernières mesures, "ce n’est plus qu’une question d’heures et non de jours avant qu'un éboulement de très grande ampleur ne se produise. S’il existe un scénario idéal dans de telles situations, ce serait qu'il n'y ait que des accidents mineurs, avoue Alban Brigger.
Le 23 août 2017, 3 millions de m3 de roches avait dévasté le petit village de montagne de Bondo, dans les Grisons. L’événement avait fait huit morts pour ce qui demeure aujourd’hui le pire événement du genre en Suisse.
Lave torrentielle
Pour Blatten, l'état-major de conduite régional avait confirmé une dynamique croissante dimanche après un vol de reconnaissance samedi. En l'espace de quelques jours, des affaissements de plusieurs mètres de profondeur et de grandes fissures ont été observés.
Un éboulement dans la région du "Petit Nesthorn", qui a également entraîné une partie du glacier de Birch, avait déclenché une lave torrentielle la semaine dernière. Celle-ci s'est arrêtée à environ 500 mètres en amont de la rivière Lonza, en dehors du village.
Le glacier de Birch est sous surveillance depuis les années 1990. La commune suppose que la fonte imminente de la neige à partir de 2500 mètres d'altitude pourrait être à l'origine de la situation de danger actuelle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Le danger subsiste dans la zone du Lötschental en aval des glaciers
La situation reste préoccupante à Blatten, dans le Lötschental, où les glaciers de Birch et du Petit Nesthorn présentent des instabilités, a indiqué dimanche l'état-major de conduite régional. Au total 92 habitants et 16 touristes ont dû quitter samedi leur maison.
Le danger est réévalué en permanence, a indiqué l'état-major. Il n'exclut pas une adaptation du périmètre d'évacuation en cas de nécessité. La veille au soir, une partie du territoire communal au sud de la Lonza a été évacuée.
Le versant de la montagne reste instable et des chutes de pierres sont sans cesse enregistrées. Les mesures actuelles ainsi qu'un vol de reconnaissance samedi matin confirment une dynamique croissante. En l'espace de quelques jours, des affaissements de plusieurs mètres de profondeur et de grandes fissures ont été observées.
L'évacuation des personnes concernées s'est déroulée samedi soir dans le calme, poursuit le communiqué. Toutes ont pu être relogées rapidement.
Un éboulement dans la région du "Petit Nesthorn", qui a également entraîné une partie du glacier de Birch, avait déclenché une lave torrentielle il y a quelques jours dans le Lötschental. Celle-ci s'est arrêtée à environ 500 mètres en amont de la rivière Lonza, en dehors du village.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Les émissions de CO2 ont baissé en Chine au 1er trimestre
L'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025 en Chine, malgré une demande d'électricité en forte progression, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique est le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Il prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici à 2030 et la neutralité carbone en 2060.
La Chine a massivement investi dans les énergies renouvelables, construisant près de deux fois plus de capacités éoliennes et solaires que tous les autres pays réunis, d'après une étude publiée l'an passé.
Porté par de nouvelles capacités éoliennes, solaires et nucléaires, le pays a vu ses émissions de CO2 reculer de 1,6% sur un an au premier trimestre, d'après Lauri Myllyvirta, analyste au centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA), un institut de recherche basé en Finlande. Les émissions ont également baissé de 1% sur les 12 mois précédent mars 2025, selon la même source.
Chine "très en retard"
Les émissions chinoises avaient déjà baissé par le passé. Mais ces réductions étaient alors liées à une réduction de la demande, comme durant les périodes de confinement pendant la pandémie de Covid-19. Cette fois, la baisse est intervenue malgré une hausse de 2,5% de la demande totale d'électricité au premier trimestre, selon le rapport, publié dans le média spécialisé Carbon Brief.
"La croissance de la production d'énergie propre dépasse désormais la croissance moyenne, actuelle et à long terme, de la demande d'électricité, réduisant ainsi l'utilisation des énergies fossiles", affirme M. Myllyvirta. "C'est la première fois qu'une telle baisse est principalement due à la croissance de la production d'électricité propre", note-t-il.
Le secteur chinois de la production d'électricité a généré 5,8% d'émissions en moins au premier trimestre. Cela a permis de compenser les hausses d'émissions liées à l'utilisation du charbon dans la métallurgie et la chimie.
Selon l'étude publiée jeudi, la Chine reste toutefois "très en retard" sur un de ses importants objectifs pour 2030, à savoir réduire son intensité carbone (les émissions de CO2 par rapport au PIB) de 65% par rapport à son niveau de 2005.
Le charbon demeure par ailleurs un élément essentiel du mélange énergétique chinois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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