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Suisse Romande

Le démantèlement de la raffinerie Tamoil a commencé en Valais

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Des ouvriers de l'entreprise Flückiger découpent les parois d'une citerne lors du début des travaux de démantèlement de la raffinerie Tamoil à Collombey-Muraz. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le démantèlement de la raffinerie Tamoil, située à Collombey-Muraz dans le Chablais valaisan, a commencé. Ce "moment émouvant" marque aussi le début d'une mue pour le site dont l'avenir est tourné vers l'industrie légère.

Le 13 janvier 2015, Tamoil Suisse SA, propriétaire des lieux, annonçait l'arrêt de ses activités de raffinerie. Les 238 salariés du site perdaient alors leur emploi. Comme elle s'y était engagée, la société, dont le siège social est à Vernier (GE), avait annoncé, en 2019, sa volonté de démanteler sa structure de Collombey-Muraz, faute de repreneur crédible.

Jeudi, le premier coup de pioche, retardé pour cause de Covid-19, a été donné. C'est un "moment émouvant" qui marque aussi "le nouveau départ du site de la raffinerie", affirme d'entrée le directeur de Tamoil Suisse SA, Stéphane Trachsler

Trois étapes sont prévues: le démantèlement parallèle des citernes puis des unités de production et, dans un troisième temps, celui des bâtiments et des cheminées. "95% des installations du site seront recyclées", détaille Stéphane Trachsler. Si Tamoil ne veut pas articuler de chiffres quant aux coûts de ce chantier, l'entreprise a assuré une garantie financière de 10 millions de francs à la commune bas-valaisanne.

Unités remontées ailleurs

Devant les médias rassemblés pour l'occasion, un travailleur au volant d'une machine qui déchiquète s'applique au découpage d'une des 54 citernes à démonter. Ces structures qui représentent un volume total de 461'000 m3 seront détruites l'une après l'autre d'ici fin 2022, si tout se passe comme prévu.

"Il faut compter entre deux et trois semaines pour détailler en morceaux de tailles plus ou moins similaires une seule citerne", explique Janine Flückiger, qui co-dirige l'entreprise familiale Flückiger AG à Rothrist, spécialisée dans ce genre de démontage et dont les citernes de Collombey-Muraz constituent le trentième chantier. Les pièces sont ensuite récupérées, amenées à Rothrist, fondues et réutilisées.

Parallèlement, une autre firme, l'allemande Aiotec, doit se charger du démontage "boulon par boulon" des installations de production. Agissant comme un grossiste, elle revendra à ses clients ces infrastructures "aux normes suisses" qui peuvent "encore être utilisées", souligne Stéphane Trachsler. Le directeur ne sait pas qui les rachètera, mais il suppose que les installations chablaisiennes ne seront pas remontées en Europe, qui a vu la fermeture de nombreuses raffineries ces dernières années.

Fin 2025

Une fois le démontage terminé, soit fin 2025, le site qui restera en mains de Tamoil sera réinvesti par des industries plus légères, selon un plan de réhabilitation présenté en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le gendarme de Saint-Tropez donne la réplique à Charlot

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Deux statues de cire attendent les visiteurs au Chaplin's World. (©KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les chapeaux melons côtoient les képis au Chaplin’s World. Charlie Chaplin et Louis de Funès partagent l’affiche de la nouvelle exposition temporaire du musée de Corsier-sur-Vevey. Présentée pour la première fois en Suisse, elle est à découvrir dès ce mercredi et jusqu’au 1er septembre.

Un gendarme installe son QG chez Charlot. Ceci le temps d’une exposition temporaire du Chaplin’s World mettant en lumière Charlie Chaplin et Louis de Funès. Elle est à voir dès ce mercredi et jusqu’au 1er septembre. Une exposition qui s’intéresse au rire au cinéma en mettant en regard le garçon de café et le patron de restaurant. Deux hommes qui ont offert au public un regard satirique de la société.

Il faut dire que Charlie Chaplin et Louis de Funès ne sont pas difficiles à mettre en regard. Le Français était un grand fan de Charlot, qui l’a d’ailleurs grandement inspiré. Les deux hommes n’avaient pas besoin de parler pour faire rire, mettaient tout leur corps au service de leur jeu d’acteur et tenaient la musique et la danse en haute estime. Sans compter que leurs films renfermaient un même message. Nora Ferreira, commissaire de l’exposition.

C’est la première que cette exposition est visible en Suisse. Elle a été créée par le musée français Louis de Funès pour les 40 ans de la mort de l’acteur en 2023. Un hommage à celui qui était un grand fan de Chaplin. On retrouve Nora Ferreira.

On notera que l’exposition propose notamment de découvrir plus de 300 photos et deux statues de cire grandeur nature. Le public pourra aussi tenter d’égaler le talent de danseur de ces deux amoureux du rythme, au travers d’une expérience immersive captée par un détecteur de mouvements. Nora Ferreira, commissaire de l’exposition.

« Charlie Chaplin et Louis de Funès : le geste et la parole » est à voir jusqu’au 1er septembre.

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Lausanne

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Gel en Valais: impacts locaux et marginaux sur les cultures

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Un épisode de gel de printemps modéré a été enregistré en Valais dès la nuit des 18 au 19 avril 2024. Des températures inférieures à -3°C à 5 centimètres du sol ont localement été constatées dans la plaine du Rhône (photo prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'impact de l'épisode de gel qui a duré plusieurs nuits en Valais à la mi-avril "devrait avoir un impact marginal sur le volume de la vendange 2024", même si les dégâts peuvent être importants pour certains producteurs. Le coteau a généralement été bien préservé.

"Des dégâts parfois importants ont été constatés localement sur des vignes situées dans les zones historiquement connues pour être sensibles au gel (zone de plaine, cuvettes)", précise mardi le canton dans un communiqué. La lutte par aspersion ou à l’aide de bougies, réalisée dans quelques secteurs sensibles, a permis "de limiter fortement les impacts du gel".

Une évaluation précise de la situation ne sera possible que dans les prochaines semaines, en fonction de l’évolution des cultures ainsi que des conditions climatiques, note encore le canton.

Fruits et légumes sauvés

Du côté des fruits et légumes, "aucun dégât significatif n'est signalé". Le renouvellement des systèmes d'irrigation entrepris après le gel de 2017 a de nouveau fait ses preuves. La lutte contre le gel par aspersion a été engagée très largement dans la plaine du Rhône pour protéger les cultures de fruits.

Certaines cultures au sol comme les fraises ont été recouvertes par une voile de protection qui limite les pertes de chaleur du sol et des végétaux, détaille aussi le canton. Les cultures d’abricotiers du coteau ont bénéficié du phénomène d’inversion de température, si bien que seules des luttes ponctuelles et locales se sont avérées nécessaires.

Un épisode de gel de printemps modéré a été enregistré en Valais dès la nuit des 18 au 19 avril 2024. Des températures inférieures à -3°C à 5 centimètres du sol ont localement été constatées dans la plaine du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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