Suisse Romande
Raffinerie Tamoil: démantèlement garanti
Le financement d'un éventuel démantèlement de la raffinerie Tamoil à Collombey (VS) est garanti. La commune et l'entreprise ont signé mercredi un accord portant sur une garantie de 10 millions de francs.
Autant la commune que Tamoil se sont dite satisfaites d'avoir trouvé une solution, ont-ils annoncé mercredi lors d'une conférence de presse commune à Collombey (VS). L'entreprise et la commune espèrent cependant ne pas devoir faire appel à cette garantie financière.
Dès la fermeture de la raffinerie en janvier 2015, l'avenir du site a été une préoccupation pour la commune, a déclaré le président de Collombey Yannick Buttet. Dans un premier temps, la commune a exigé une garantie de 22 millions de francs. Le montant a été contesté par Tamoil, ouvrant la voie à une négociation.
Montant raisonnable
Une expertise a pu être menée qui a abouti au chiffre de 10 millions de francs. Un montant élevé, "mais raisonnable", selon Stéphane Trachsel de la direction de Tamoil. L'entreprise est également satisfaite des conclusions de l'expert.
Une partie du matériel et des machines peut être revendue pour un montant estimé à environ 4 millions de francs. Au final, un démantèlement coûterait moins de 6 millions. Mais la commune n'a pas vocation de vendre du matériel. Elle a ainsi décidé d'exiger une garantie de 10 millions de francs, a précisé Yannick Buttet.
Avenir incertain
La signature de cette garantie permet d'envisager l'avenir avec sérénité et de songer au futur du site, a dit M. Buttet. Un avenir qui n'est pas encore définitivement dessiné. Tamoil est toujours à la recherche d'éventuels acquéreurs.
Les offres ont été nombreuses, mais les sérieuses se comptent "sur les doigts d'une main", a dit M. Trachsel. Tamoil se donne jusqu'à fin 2019. Si aucune revente n'a abouti d'ici là, l'entreprise débutera alors les travaux de démantèlement du site.
Dépollution en bonne voie
Le volet environnemental, de la compétence du canton, est également en bonne voie. Un plan d'assainissement préliminaire a été approuvé par le canton. Cinq secteurs encore susceptibles de poser problème doivent être analysés.
L'entreprise espère déposer un rapport de dépollution à mi-octobre puis un plan final d'assainissement environnemental d'ici à la fin de l'année. Les travaux de dépollution pourraient débuter l'an prochain. Leur durée est estimée à quatre ans.
(ATS / KEYSTONE - MAXIME SCHMID)
Genève
L'Université de Genève se penche sur la démocratie et ses menaces
La Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE), du 11 au 15 novembre, portera sur "les incertitudes de la démocratie". Expositions, performances, tables rondes: une vingtaine d'événements inviteront à réfléchir, débattre et réagir sur cette thématique.
La manifestation débutera lundi avec une table ronde sur la question d'une inscription des Conventions de Genève au patrimoine mondial de l'humanité, au vu de la manière dont le droit international humanitaire est mis à mal dans les conflits. Ce débat sera précédé et suivi d'une lecture de l'artiste marocaine Rim Battal.
D'autres tables rondes porteront sur le rôle des médias au temps des "fake news", le sans-abrisme, la destitution des maires en Turquie, la cyber-menace, les droits des migrants, les restrictions du droit de manifester et la paix. Philippe Lazzarini s'exprimera sur l'avenir de l'UNRWA qu'il dirige et l'écrivain Kamel Daoud, lauréat du dernier Goncourt, sur les revendications identitaires.
Organisée par le Global Studies Institute de l'UNIGE avec plusieurs partenaires, la Semaine des droits humains propose aussi une série d'expositions de photographies sur les personnes sans-abri, le sexisme et les manifestations. Par ailleurs, des enfants ont créé des oeuvres sur les droits humains et une fresque pour la paix prendra place dans le hall d'Uni Mail.
www.unige.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Fondation Michalski: le geste artisan photographié au féminin
Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers au photographe Vincent Guignet et à l'écrivain Blaise Hofmann. Une exposition en témoigne du 14 novembre au 5 janvier à la Fondation Michalski à Montricher (VD).
L'exposition "Artisanes", en contrepoint de l'ouvrage paru aux éditions Noir sur Blanc, propose un parcours dans les univers de dix-neuf femmes de métier à l'oeuvre. Photos inédites, lectures, ainsi qu'un choix d'objets de leur main permettent une immersion dans la fabrique du beau, où le temps long de l'artisanat dessine un espace de liberté et de résistance.
Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d'orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d'art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, découpeuse d'art, courtepointière, bijoutière-joaillière, linograveuse, horlogère, tisserande et souffleuse de verre: leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, qui savent, pensent, créent, réparent.
Engagement des corps, ballet des outils, orchestration des mouvements, métamorphose de la matière apprivoisée: l'exposition raconte le geste artisan au féminin, enraciné dans des traditions vivantes, parfois séculaires, inlassablement répété jusqu'à la maîtrise et la réinvention.
Regards et discussions croisés
Les images sont signées Vincent Guignet. Le photographe suisse spécialisé en paysages, événements et portraits, avec une prédilection pour le noir-blanc, travaille tant pour la scène culturelle que sportive, couvrant notamment le championnat du monde MotoGP depuis 2016. Ses images ont été publiées dans la presse internationale.
Blaise Hofmann, écrivain et vigneron, a lui mis les mots sur les gestes. Auteur d'une quinzaine de romans et récits, dont "Faire paysan" (2023, prix culturel vaudois de littérature), il est également l'un des deux librettistes de la Fête des Vignerons 2019.
Plusieurs événements sont organisés autour de l'exposition. Parmi eux, une discussion croisée sur la création du livre réunira, lors du vernissage du 14 novembre, Vincent Guignet et Blaise Hofmann, ainsi que trois artisanes: Valérie de Roquemaurel, souffleuse de verre, Christel Falconnier, bijoutière-joaillière, et Marianne Dubuis, découpeuse d'art.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Fribourg à la recherche de ses matches référence
Actuellement 11e de National League avec 22 points en 19 parties, Fribourg n'est pas là où il aimerait être. Après 4 jours de vacances, les Dragons ont repris le chemin de la glace, avec le sourire.
Une première session d'entraînement de 30 minutes, puis une autre de 40. A Fribourg, on profite de la pause internationale pour ne pas perdre de l'influx. Normal, après un début de saison en deçà des attentes.
"Je pense que cette pause a fait du bien, raconte l'entraîneur Pat Emond. On a enchaîné 25 matches en huit semaines: 19 matches de championnat et 6 matches de Champions League, ça fait beaucoup. Emotionnellement, on a eu des hauts et des bas et je pense que ça fait du bien d'avoir eu une coupure."
Pour son dernier match avant la pause, Fribourg est allé récolter un point à Zurich, solide leader. Mais dans une situation comme celle que vit Gottéron actuellement, ce point sonne presque comme une défaite. "On a montré de bonnes performances dans les derniers matches, malgré des résultats pas toujours à la hauteur de nos ambitions, appuie le coach québécois. Mais la qualité de notre jeu était là. On doit bâtir sur ce match contre Zurich."
Savoir enchaîner
Cette saison, Fribourg peine à enchaîner. Une bonne performance un mardi peut être annulée par un match raté le vendredi. C'est comme si les Fribourgeois n'arrivaient pas à s'appuyer sur un match référence. "Je pense qu'il faut plus qu'un match référence, note Patrick Emond. C'est ça notre difficulté cette année. On a eu de bonnes performances parfois mal payées, mais on n'arrive pas à aligner un certain nombre de victoires qui nous permettraient de dire qu'on s'en est sorti. On joue beaucoup mieux ces temps, mais on a besoin de points. Heureusement, les gars sont très solidaires. Ils travaillent fort et tout le monde veut s'en sortir."
Lundi, Fribourg s'envole pour la Suède, car les Dragons affrontent les Växjö Lakers mardi en Champions League. Une manière de se sortir du quotidien de la National League. "Les matches de CHL pendant la saison nous ont fait du bien, analyse-t-il. Cela amène un peu d'air frais. Les gars aiment ça, ça crée une bonne ambiance. Surtout qu'on y va en charter. L'organisation nous permet de faire ce voyage-là dans des bonnes conditions."
La volonté d'un nouvel élan
Fidèle soldat de Patrick Fischer en équipe de Suisse, Christoph Bertschy n'a pas eu l'honneur d'être sélectionné cette fois-ci, mais le Fribourgeois sait que ce n'est que partie remise. "On en a parlé avec Fischer et on s'est dit que comme il y avait la Champions League et la Spengler à la fin de l'année, ce serait peut-être plus simple de me sélectionner pour les matches à Fribourg en décembre", explique-t-il.
Et le numéro 28 de Gottéron a particulièrement apprécié ces quelques jours de pause: "Cela a fait un bien fou, tant sur le plan physique que mental. Cela libère la tête et permet de revenir avec un nouvel élan. Là on va partir en Suède et on va pouvoir apprendre à se connaître d'une autre manière."
Si la Coupe d'Europe offre la chance de s'évader un peu de la morosité actuelle en championnat, la National League n'est jamais très loin. Après son retour de la Suède, la troupe de Pat Emond reçoit Berne pour un derby des Zähringen importantissime, avant de filer à Davos et de recevoir Växjö. Non vraiment, s'il faut respirer, c'est bien maintenant.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les mères travaillent plus et les jeunes veulent moins d'enfants
Les modèles familiaux ne bougent pas vraiment depuis 10 ans dans le canton de Vaud. Les femmes sont néanmoins plus actives professionnellement après avoir eu un enfant. Le non désir d'enfant augmente lui fortement.
C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Statistique Vaud. Les mères sont 84% à travailler avant la naissance de leur premier enfant, c’est 18% de plus qu’il y a 10 ans. "Parmi les femmes qui travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, 45% d’entre elles ont continué à occuper leur poste au même taux, 42% sont passées à un temps partiel entre 50% et 89% et 14% ont descendu leur taux à moins de 50%", peut-on lire dans le rapport.
Après avoir eu un enfant, le modèle familial le plus répandu est donc celui où le père continue son activité à temps plein alors que la mère réduit son taux de travail. Comment expliquer cela?
En revanche, la répartition des tâches ménagères s’est équilibrée.
On voit néanmoins un certain changement de mentalité du côté des pères.
Le fait que les femmes travaillent plus après avoir eu un enfant peut s’expliquer par le contexte économique et les prix qui augmentent, mais pas que.
Dans seulement 20% des cas, les deux parents travaillent à plein temps.
Les jeunes ne veulent pas d'un enfant unique
Près de la moitié des jeunes désirent avoir deux enfants. Un quart en veut 3 ou plus et 9% ne souhaitent avoir qu’un enfant. Concernant les jeunes qui ne veulent pas d’enfants, ils étaient 6% il y a 10 ans. Un chiffre qui a fortement augmenté aujourd’hui.
L’indicateur conjoncturel de fécondité était de 1,33 en 2023. Pour assurer le renouvellement de la population, il devrait être d’environ 2,1.
L'enquête permet également d'identifier certains besoins des familles.
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