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Économie

Le CHUV s'offre un bloc opératoire high-tech avec robot chirurgical

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Le bloc opératoire ultra-moderne du CHUV et ses 14 salles seront opérationnels dès novembre prochain. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le CHUV inaugure un bloc opératoire high-tech avec, pour la première fois, l'intégration d'un robot chirurgical. Après cinq ans de travaux, quatorze salles équipées de technologies avancées pourront accueillir les quelque 12'000 patients opérés chaque année.

La mise en service de ce bloc opératoire central est prévue pour le 1er novembre, a indiqué mardi le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne. En attendant, l'établissement ouvrira ses portes au public le temps d'un week-end, les 11 et 12 septembre.

"Ces gros travaux de rénovation et de modernisation avaient pour objectif d'optimiser les prises en charge des patients et l'ergonomie des postes de travail, la sécurité et l'hygiène. Le nouveau bloc opératoire fait l'objet d'innovations inédites, telles qu'un robot de stockage des dispositifs médicaux et un système de géolocalisation des équipements mobiles", explique le CHUV.

"Les principales modifications par rapport aux blocs actuels ce sont des salles qui font 10 à 15 m2 de plus que celles d'aujourd'hui. La chirurgie et l'anesthésie prennent plus de place qu'il y a 40 ans, on a besoin de plus se protéger des germes qu'il y a 40 ans et on utilise plus de matériel qu'avant", relève pour Keystone-ATS Julien Didier, ingénieur biomédical au CHUV.

Coût de 105 millions de francs

Le Grand Conseil vaudois avait débloqué un crédit de 105 millions de francs afin de financer la refonte totale des infrastructures du bloc opératoire principal et la construction du bloc opératoire complémentaire. En conservant huit salles dans le bloc opératoire complémentaire, le CHUV disposera même d'un total de 22 salles équipées selon les derniers standards technologiques, souligne l'hôpital.

Tout au long des travaux débutés en mars 2017 au coeur même de l'établissement, les opérations des patients ont pu se poursuivre grâce à l'ouverture du bloc complémentaire et au recours du centre de chirurgie ambulatoire géré en partenariat avec MV Santé, précise-t-on.

Un focus particulier a été apporté au système de gestion des images. Il permettra d'afficher durant l'intervention les différentes sources vidéo nécessaires au bon déroulement des interventions (images d'endoscopie, caméra de microscopes chirurgicaux ou de champ opératoire, images radiologiques, etc) et de les partager à distance avec d'autres spécialistes. Ces images serviront également à des fins d'enseignement et de recherche, détaille encore le CHUV.

L'installation d'un robot chirurgical dans une des salles du bloc opératoire vise à amener précision, vision en trois dimensions, et ergonomie de travail optimisée. Dotée de quatre bras et d'une table d'opération connectée, cette plateforme robotique est dédiée à la pratique d'interventions majeures en chirurgie colorectale, urologique, gynécologique et ORL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Adecco a peiné au deuxième trimestre

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Le chiffre d'affaires du spécialiste du recrutement et du travail temporaire Adecco a diminué d'avril à juin de 1% à 5,78 milliards d'euros. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Adecco a connu un deuxième trimestre poussif, avec un chiffre d'affaires en baisse et un bénéfice stable. La direction s'attend à ce que la rentabilité s'améliore en seconde partie d'année par rapport aux six premiers mois.

Le chiffre d'affaires du spécialiste du recrutement et du travail temporaire a diminué d'avril à juin de 1% à 5,78 milliards d'euros (5,40 milliards de francs). En termes organiques, la croissance s'est avérée nulle, selon le communiqué paru mardi.

Le résultat opérationnel (Ebita) ajusté a plongé de 21% à 141 millions d'euros, pour une marge afférente de 2,5%, en recul de 60 points de base. Quant à la marge brute, elle a décliné à 18,9% après 19,4%.

Serrer la vis des dépenses

Le bénéfice net a stagné à 58 millions.

Si l'Ebita et la marge brute ont raté de peu le consensus de l'agence AWP, la marge Ebita s'est ressortie conforme, quand la croissance organique a fait mieux qu'attendu. Les recettes ont même dépassé les attentes les plus optimistes des analystes consultés.

La direction s'attend à ce que la marge brute s'enrobe au cours du trimestre entamé et prévoit de limiter la dépense, hors éléments exceptionnels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Droits de douane: les entreprises suisses confiantes

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Le message de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter sur X concernant les droits de douane, devant un portrait du président américain Donald Trump. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les droits de douane de 39% imposés par les Etats-Unis à la Suisse ne semblaient guère inquiéter dans l'immédiat les entreprises contactées par l'agence AWP. Certaines ne voient qu'un "impact limité" sur leurs affaires, tandis que d'autres se montrent attentistes.

Lindt & Sprüngli a assuré lundi que les 39% de droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Suisse le 1er août n'auront qu'un "effet limité" sur ses affaires. Le chocolatier zurichois dit évaluer différentes options pour les gérer.

"La grande majorité des produits Lindt & Sprüngli vendus aux Etats-Unis sont fabriqués localement dans l'usine de production de Stratham, dans le New Hampshire", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP.

Le chimiste de la construction Sika ne prévoit actuellement aucune mesure en réaction aux annonces de Donald Trump formulées vendredi. Alors que les ventes au pays à la bannière étoilée représentent 23% du chiffre d'affaires du groupe zougois, "comme presque 100% des produits et solutions vendus aux Etats-Unis sont fabriqués dans le pays même, Sika est bien protégé contre l'influence directe des droits de douane", a assuré lundi une porte-parole auprès d'AWP.

De son côté, le spécialiste de l'audition assistée Sonova part du principe que ses dispositifs portatifs et implants cochléaires ne seront pas soumis aux droits de douane américains. Le géant zurichois s'en réfère au registre fédéral de l'administration étasunienne, ainsi qu'à un guide établi par les autorités douanières.

"Ces produits sont exemptés de droits de douane, quelle que soit leur origine," souligne une porte-parole, interrogée par l'agence AWP. L'exemption repose sur un accord international reconnu par les Etats-Unis.

Emmi ne s'inquiète pas non plus outre mesure. Contacté par AWP, le fabricant de produits laitiers lucernois explique "produire localement pour le marché local". L'entreprise dispose de sites de production au Wisconsin, au New Jersey, à New York et en Californie. "Environ 85% de nos ventes aux États-Unis sont réalisées localement", relève une porte-parole.

Selon elle, les nouvelles conditions douanières nécessitent cependant un nouvel ajustement des prix pour les spécialités fromagères exportées depuis la Suisse, comme le Gruyère AOP. Au deuxième trimestre de cette année, Emmi avait déjà été contraint d'augmenter les prix de ces spécialités fromagères en raison de l'évolution des tarifs douaniers et des taux de change.

Attendre et voir venir

Pour le fabricant saint-gallois de vannes industrielles VAT Group, il est prématuré, à ce stade, de tirer des conclusions sur l'impact financier potentiel de la nouvelle structure tarifaire sur la marche des affaires. Le spécialiste des techniques de chauffage et de ventilation zurichois Belimo ne veut pas non plus se prononcer dans l'immédiat sur d'éventuelles conséquences.

Le sous-traitant pharmaceutique bâlois Lonza abonde dans le même sens. Le groupe déclare "rester confiant et suivre de près l'évolution des droits de douane américains sur les importations".

Quant au chocolatier zurichois Barry Callebaut, il dit ne pas être concerné par la réglementation actuelle. "Nous produisons hors de la Suisse pour le marché local ainsi que pour d'autres marchés non américains", rappelle une porte-parole.

Enfin, l'entreprise pharmaceutique bâloise Sandoz ne possède pas de site de production en Suisse et réalise plus de 80% de son chiffre d'affaires hors des États-Unis.

A la clôture de la Bourse suisse, le bon de participation Lindt a fondu de 1,0% à 11'850 francs, Sandoz a abandonné 1,0% à 46,22 francs, Lonza a lâché 1,1% à 565,60 francs et Vat Group a perdu 0,4% à 286,40 francs, dans un SLI en baisse de 0,22%. Sika a dégringolé de 1,3% à 190 francs tandis que la nominative Sonova a reculé de 0,09% à 222,10 francs, dans un SMI en repli de 0,15%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Moral des directeurs d'achat encore vaillant en juillet

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Le sondage s'est tenu quelques jours à peine avant le choc de l'annonce de droits de douane de 39% pour les produits helvétiques entrant aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/AP/Damian Dovarganes)

Le moral des directeurs d'achat suisses s'est légèrement assombri en juillet, alors même que le coup de massue des droits de douanes imposés par Donald Trump sur les produits helvétiques n'était pas encore connu.

L'indice PMI a légèrement diminué en juillet, glissant à 48,8 points après 49,6 points, restant ainsi sous le seuil de croissance. Le PMI se situe en dessous des 50 points depuis janvier 2023, indique lundi UBS dans son étude mensuelle préparée en collaboration avec procure.ch.

La baisse du PMI industriel est attribuée à la composante des carnets de commandes, tandis que les délais de livraison et les niveaux de stocks de matières premières ont soutenu l'indicateur. Les directeurs d'achat ont signalé des délais de livraison plus longs pour les composants électroniques et les semiconducteurs.

La composante de l'emploi, à 48,9 points, a atteint son niveau le plus élevé depuis février, indiquant une situation presque stable.

Environ la moitié des entreprises industrielles s'attendent à une augmentation des mesures protectionnistes au cours des 12 prochains mois, environ un tiers a observé une hausse de ces mesures au cours de l'année écoulée.

Le PMI pour le secteur des services a diminué de 6,7 points à 41,8 points au cours du mois sous revue, après déjà une baisse significative en juin. Cette faiblesse a été principalement due à l'activité commerciale, aux nouvelles commandes et aux carnets de commandes.

Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que "des fluctuations importantes de l'indicateur ne sont pas inhabituelles". Néanmoins, deux valeurs consécutives en dessous de la barre des 50 points suggèrent que la dynamique du secteur des services, encore robuste au printemps, s'est nettement refroidie.

L'enquête a été réalisée du 24 au 28 juillet. Pendant cette période, l'UE a conclu un accord au sujet des droits de douane avec les Etats-Unis, mais aucune annonce n'avait été encore formulée pour la Suisse.

Le 1er août, Donald Trump a annoncé une surtaxe de 39% qui frappera les biens suisses à l'entrée des Etats-Unis à partir du 7 août. Il s'agit de l'une des plus élevées du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les prix sont demeurés stables en juillet en Suisse

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L'appréciation du franc a une nouvelle fois permis de limiter l'inflation importée. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les prix à la consommation sont restés stables en juillet. Alors que l'indice des prix à la consommation (IPC) a stagné à 107,8 points au regard de juin, le renchérissement a atteint 0,2% sur un an.

A l'image du mois précédent, l'accélération des tarifs pour les produits locaux a compensé le recul plus marqué des coûts pour les biens importés.

La stabilité de l'indice par rapport au mois précédent résulte de tendances opposées, qui se sont dans l'ensemble compensées, écrit lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. L'inflation sous-jacente, soit sans les produits frais et saisonniers ainsi que l'énergie et les carburants, s'est contractée de 0,1% sur un mois et a augmenté de 0,8% en l'espace d'un an.

Les données se sont révélées conformes aux attentes. Les économistes sondés par l'agence AWP avaient en effet tablé sur un taux d'inflation entre 0,0% et 0,1% sur un an. Cependant, la variation mensuelle s'est révélée plus forte que prévu, les experts ayant misé sur une valeur entre -0,3% et -0,2%.

Alors que les prix des produits locaux ont progressé de 0,7% comparé à juillet 2024, ceux des produits importés ont chuté de 1,4%. Le tassement reflète en particulier le repli des prix du pétrole et l'appréciation du franc, notamment face au dollar, la vigueur de la devise helvétique rendant les denrées importées moins onéreuses.

Les loyers n'ont pas fini de peser

Parmi les catégories de produits, les plus fortes baisses ont été observées pour le prix du mazout (-12,7% sur un an), de l'essence (-8,2%), des transports aériens (-6%) et de la location de voiture (-4,2%).

Alors que les prix de l'alimentation et des boissons non alcoolisées ont fléchi de 0,6% en l'espace de douze mois, ceux du chocolat se sont en parallèle envolés de 13,7%. Les loyers, principal poste de dépense d'une majorité de Suisses, ont augmenté de 2,6% sur un an, maintenant le rythme déjà observé en juin. Ajustée de ce dernier élément, l'inflation a reculé de 0,3%.

report de la demande du marché d'acquisition vers le marché locatif. La baisse actuelle des taux d'intérêt de référence hypothécaire aura peu d'effet cette année sur les prix moyens des loyers en Suisse, ajoute l'expert.

L'inflation est restée dans la zone que la Banque nationale suisse (BNS) assimile à la stabilité des prix, soit un indice des prix à la consommation (IPC) entre 0% et 2%. Pour défendre cet objectif, l'institut d'émission avait abaissé mi-juin son taux directeur de 25 points de base à 0%, incitant ainsi entreprises et particuliers à la consommation plutôt qu'à l'épargne.

Taux négatif en vue

Dès fin septembre, la BNS pourrait décider d'une nouvelle baisse de son taux directeur et d'un passage en territoire négatif à -0,25%, pour plusieurs raisons structurelles et techniques, note M. Jurus. D'abord, l'environnement économique suisse reste marqué par une inflation très faible, une appréciation continue du franc, alors que les tensions commerciales pèsent sur les exportations. Dans ce contexte, un taux négatif constituerait un outil défensif pour desserrer les conditions financières et éviter un resserrement monétaire non désiré.

D'autant plus que la banque centrale helvétique a préparé le terrain à un retour aux taux négatifs, comme le montre sa politique actuelle de rémunération différenciée, poursuit Arthur Jurus. Depuis juin 2025, bien que le taux directeur soit officiellement à 0%, les dépôts à vue excédentaires (au-delà des seuils alloués aux banques) sont rémunérés à -0,25%. Ce mécanisme permet de maintenir le SARON légèrement en territoire négatif (autour de -0,05 %), tout en conservant une marge de man½uvre opérationnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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