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Medvedev lâche sept jeux au 3e tour

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Medvedev a largement dominé Andujar au 3e tour à New York (© KEYSTONE/AP/Elise Amendola)

Daniil Medvedev (no 2) n'a connu aucune difficulté pour se hisser en 8es de finale de l'US Open. Le finaliste malheureux de l'édition 2019 a écrasé Pablo Andujar (ATP 74) 6-0 6-4 6-3 au 3e tour.

Le Russe de 25 ans, qui avait atteint les demi-finales l'an dernier à New York, a mis 1h56' pour prendre la mesure du vétéran espagnol (35 ans) dans le stade Louis Armstrong. Il a livré un premier set quasi parfait, ne perdant que 5 points (!), avant de faire face à une plus nette résistance dans les deux dernières manches.

Sacré dans le Masters 1000 de Toronto, stoppé par Andrey Rublev en demi-finale à Cincinnati, Daniil Medvedev fait plus que jamais figure de favori dans le bas du tableau. Le finaliste du dernier Open d'Australie, qui n'a perdu que 22 jeux dans ses trois premiers matches à Flushing Meadows se frottera à Alexei Popyrin (ATP 73) ou à Daniel Evans (no 24) dimanche au 4e tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Malgré un pétrole à 60 dollars, l'Opep+ veut encore lâcher du lest

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Poids lourd du cartel, l'Arabie saoudite entend mettre la pression sur les membres de l'Opep+ ne respectant pas les quotas édictés par l'organisation. (archive) (© KEYSTONE/AP/HASAN JAMALI)

Un baril de pétrole à 60 dollars et l'Opep+ qui pourrait malgré tout continuer à ouvrir les vannes cette semaine: ce scénario, encore impensable il y a quelques mois, a été précipité par l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.

Mais il s'explique aussi par la volonté de l'Arabie saoudite, pilier du cartel, de faire pression sur les membres tricheurs ne respectant pas les quotas.

Deux rendez-vous attendent le groupe: les 22 pays se réunissent mercredi virtuellement pour discuter de leur stratégie commune, puis dimanche se retrouvent ceux qui, parmi eux, ont procédé aux coupes les plus importantes ces dernières années pour tenter de doper les cours.

"Le plus intéressant" concerne justement l'annonce attendue le 1er juin concernant la production de ces huit pays pour le mois de juillet, plutôt que la rencontre des ministres de mercredi qui n'est "pas un événement majeur", commente pour l'AFP Giovanni Staunovo, analyste d'UBS.

Avec à la clé, une possible nouvelle augmentation à hauteur de 411'000 barils par jour, contre 137'000 initialement prévus, pronostiquent les analystes.

De quoi plomber davantage encore des prix au plus bas depuis la sortie de la pandémie de Covid-19.

Désaccords internes

Début avril, Ryad, Moscou et les six autres membres ayant réduit leur production de 2,2 millions de barils par jour ont décidé d'accélérer le rythme de réintroduction sur le marché de ces volumes. Bien loin de la stratégie prudente annoncée en début d'année.

Un revirement étonnant car il va à l'encontre de la politique de raréfaction de l'offre que menait l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) depuis fin 2022, afin de lutter contre l'érosion des prix, en gardant une importante capacité inexploitée de production.

Officiellement, le groupe justifie son changement de cap par des "fondamentaux de marché sains comme en témoignent les faibles réserves de pétrole" à travers le monde, mais cette explication est accueillie avec scepticisme par les observateurs au vu des inquiétudes sur la demande dans un contexte de guerre commerciale lancée par le président américain.

En ouvrant les vannes, l'Arabie saoudite, qui est le pays dont la voix compte le plus au sein du cartel, mettrait en fait la pression sur les membres dépassant leurs objectifs de production, en faisant fondre les profits.

Car derrière la transgression des quotas, il y a "des personnes qui ont fait des investissements et veulent les monétiser", rappelle à l'AFP Lawrence Haar, professeur à l'université de Brighton.

Pour le Kazakhstan, principal contrevenant du groupe, "l'augmentation de la production récente est liée au projet Tengiz", dont le premier opérateur est le groupe américain Chevron, précise Francis Perrin, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Regard vers les Etats-Unis

D'autres, comme l'Irak ou les Emirats arabes unis, ont aussi augmenté leurs capacités, mais Astana est particulièrement visé par Ryad, car malgré de nombreux rappels à l'ordre et l'injonction de compenser sa surproduction, le pays continue d'enfreindre les limites imposées.

Dans ces conditions, "l'Arabie saoudite ne peut pas revenir sur ses menaces de punir les tricheurs sans perdre sa crédibilité, ce qui ne lui laisse pas le choix" que de continuer sur la lancée actuelle, jugent les analystes de DNB Carnegie.

Au-delà de ces dissensions internes, "il est absolument impossible d'interpréter le changement de position de ces huit membres de l'Opep+ sans se référer aux pressions de Donald Trump" fin janvier, selon M. Perrin.

Le milliardaire, qui compte faire chuter les prix pour lutter contre l'inflation, avait alors déclaré qu'il allait "demander à l'Arabie saoudite et à l'Opep de baisser le coût du pétrole".

Durant sa récente tournée diplomatique dans les pays du Golfe, "rien de tout cela n'a été mentionné", souligne Carole Nakhle, économiste au Surrey Energy Economics Centre, suggérant qu'il est "satisfait des actions prises par l'Opep+".

Pour ces raisons, et aussi pour gagner des parts de marché dans un contexte pétrolier tributaire des évolutions géopolitiques, comme l'issue des discussions sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington, l'Opep+ pourrait de nouveau accélérer sa production.

Néanmoins, "l'économie saoudienne dépend entièrement de la rente pétrolière", rappelle Mme Nakhle, et des prix trop bas seraient notamment un problème pour le financement de son programme de réformes Vision 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Karl-Anthony Towns relance les Knicks à Indianapolis

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Karl-Anthony Towns (à droite) a sonné la révolte des Knicks contre les Pacers de Tyrese Haliburton (à gauche). (© KEYSTONE/AP/Jeff Roberson)

Karl-Anthony Towns, incandescent lors du 4e quart-temps, a relancé New York, vainqueur 106-100 à Indianapolis dimanche. Les Knicks ne sont plus menés que 2-1 en finale de la Conférence Est de la NBA.

Après deux désillusions à domicile, les Knicks ont fait goûter aux supporters des Pacers le goût amer d'une défaite après une improbable remontée. Alors supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les Pacers ont compté 20 points d'avance lors du 2e quart-temps.

Le "come-back" a eu lieu dans le dernier quart-temps lorsque Karl-Anthony Towns, à grands coups de pattes, a réussi un show magnifique en marquant 20 de ses 24 points, et en captant 8 de ses 15 rebonds. Le massif intérieur dominicain âgé de 29 ans a tout réussi, des lay-ups, des tirs lointains et un dunk surpuissant en écrasant au passage Andrew Nembhard.

Un troisième miracle

Alors que les deux équipes étaient à égalité 98 partout à 1'37 de la sirène, Jalen Brunson (23 points) a fait son retour sur le terrain pour finir le travail, avec un flotteur et en assurant sur la ligne des lancers francs, alors que Turner ratait un tir important pour Indiana. Les leaders des Pacers Tyrese Haliburton (20 points), et Pascal Siakam (17 points) ont été trop discrets lors du dernier quart-temps, perdu 36-20.

Les Knicks ont réussi un nouveau miracle, en remontant 20 points de retard pour la 3e fois lors de ces play-offs, après l'avoir fait à deux reprises contre Boston au tour précédent. Ils gardent ainsi leurs chances de rallier leur première finale NBA depuis 1999 avant une nouvelle rencontre à Indianapolis mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Venezuela: le parti de Maduro remporte 23 des 24 gouvernorats

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Le parti du président vénézuélien Nicolas Maduro a enregistré dimanche une victoire écrasante aux législatives et régionales. (© KEYSTONE/AP/Cristian Hernandez)

Le parti du président vénézuélien Nicolas Maduro a enregistré dimanche une victoire écrasante aux législatives et régionales boycottées par l'opposition, remportant 23 des 24 postes de gouverneurs, selon les résultats annoncés par le Conseil national électoral (CNE).

Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) a remporté tous les Etats sauf celui de Cojedes (centre-ouest), et la coalition de M. Maduro a obtenu 82,68% des suffrages au niveau des listes nationales du scrutin législatif, dans l'attente du dépouillement des résultats de chaque circonscription.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Décès à 97 ans du documentariste français Marcel Ophüls

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Portrait du documentariste Marcel Ophüls au festival du Film de Locarno en 1988. (© KEYSTONE/STR)

Le maître français du documentaire historique Marcel Ophüls, auteur du film "Le Chagrin et la pitié" sur la France de Vichy, est décédé samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille.

"Marcel Ophüls, lauréat d'un Oscar et figure incontournable du cinéma engagé, est décédé paisiblement le 24 mai 2025 à l'âge de 97 ans", a annoncé son petit-fils Andreas-Benjamin Seyfert dans un communiqué transmis à l'AFP.

Marcel Ophüls, fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls ("La Ronde", "Madame de...", "Lola Montès"), était né à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) le 1er novembre 1927. Sa famille avait fui l'Allemagne nazie en 1933 pour s'installer en France, avant de devoir fuir à nouveau vers les États-Unis en 1941.

De retour en France en 1950, il débute comme assistant-réalisateur, notamment sur le dernier film de son père, "Lola Montès" (1955).

Grand ami de François Truffaut, il s'essaie à la fiction ("Peau de Banane" en 1963, avec Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau, "Faites vos jeux, mesdames" en 1965) avant d'opter pour le documentaire, embauché par l'ORTF, la radio-télévision publique française.

En 1969, il signe "Le Chagrin et la pitié". Chronique d'une ville française -- Clermont-Ferrand -- sous l'Occupation allemande pendant la guerre, le film scandalise ses contemporains. Il est interdit jusqu'en 1981 à la télévision publique, qui l'a pourtant financé. Finalement projeté en salles en 1971, c'est un succès malgré sa durée (4H15).

Le film, qui explore les réalités de la Collaboration et de la Résistance, bouleverse la représentation que les Français se faisaient de leur propre histoire, en rompant avec le mythe d'une France unanimement résistante face aux Allemands. Il remporte un succès international et sera nommé pour l'Oscar du meilleur documentaire.

Ophüls revient à plusieurs reprises sur les crimes du nazisme, notamment avec "L'Empreinte de la justice" (1976), qu'il considérait comme son chef-d'oeuvre. Ce film-fleuve, de près de cinq heures, part des procès de Nuremberg pour interroger la responsabilité individuelle et collective face aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité.

"Hotel Terminus - Klaus Barbie, sa vie et son temps", enquête rigoureuse sur le "Boucher de Lyon" et ceux qui ont protégé ce criminel de guerre nazi après la guerre, lui vaut l'Oscar du meilleur film documentaire en 1989.

"A travers un regard personnel nourri par une exigence documentaire rigoureuse, Marcel Ophüls a su saisir les traces durables que l'Histoire et la politique inscrivent dans les vies. Il nous enjoignait à rester lucides, engagés, et profondément attachés à la démocratie", a écrit son petit-fils dans son communiqué.

Marcel Ophüls était veuf de Régine Ophüls, née Ackermann. Il laisse derrière lui ses trois filles ainsi que trois petits-enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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